Regina. Mills. Voilà le nom de tous les problèmes récents dans la vie d’Emma Swan. La méchante reine qui avait mis une malédiction sur les habitants de la forêt enchantée par vengeance et qui, plus tard, avait adopté le fils biologique de Regina. Or, les choses semblaient lentement se remettre en place entre Emma et Regina alors qu’elles avaient travaillé ensemble afin de sauver Storybrook. Emma croyait qu’elles étaient désormais prêtes à être amies et travailler en équipe pour le bien d’Henry. Sans oublier que ce dernier ayant été kidnappé, il fallait le retrouver de manière prioritaire.

Alors il faut dire que suite à ses changements, Emma était plus qu’en colère de se retrouver de nouveau dans une nouvelle réalité, avec des gens de diverse réalité différente, sans son fils. Effectivement, ce matin même, Emma s'était retrouvée aspiré dans un portail et amener ici, dans cette endroit qu'elle ne connaissait pas. Cela signifiait que Regina avait, encore une fois, mis en place une malédiction contre Storybrook. Ce qu’elle trouvait plus que déplacé suite aux derniers événements vécus. Emma avait cru que pour une fois, Regina ferait les choses dans l’ordre du monde et qu’elles travailleraient en équipe pour retrouver leur fils. Pas qu’elle irait placer une nouvelle malédiction dans son dos. Emma ne comprenait pas qu’elle avait bien pu être la raison de Regina cette fois.

C’est donc en se promenant dans la ville, à la recherche de son fils, Henry et d’autres gens qu’elle connaissait, qu’elle avait finalement trouvé une piste d’enquête. Des affiches, mises à travers la ville, demandent de l’information si quelqu’un trouvait Henry. Tout cela relier à une adresse et un nom, Regina Mills. C’est donc sans hésiter qu’Emma s’était mise en direction de cette adresse, les flammes aux cœurs. Il n’était pas question que Regina s’en sorte cette fois-ci sans conséquence après avoir causé une nouvelle malédiction. Une fois à l’adresse, Emma se mit donc à cogner fortement à la porte.

“REGINA MILLS ! Ouvre toute suite cette porte !”

La réponse n’étant pas suffisamment rapide pour la blonde, elle se retourna pour prendre une roche au sol qu’elle se préparait à lancer dans la fenêtre la plus proche, lorsque le bruit de la porte du manoir se débattant se fit enfin entendre.

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Perdue dans de sombres pensées comme très souvent le soir venu, Regina mit quelques secondes à réaliser qu’on frappait à sa porte, et pas vraiment délicatement. Qui se permettait donc de cogner ainsi chez elle aussi tard ? C’est alors qu’elle entendit son nom et reconnut la voix. Emma ? C’était Emma derrière la porte ? Et Henry ? Est-ce qu’il serait avec elle ? Elle avait tellement hâte qu’elle ne prêta pas vraiment attention au fait qu’Emma lui ordonnait d’ouvrir avec un ton plus que furieux. Son impatience fit qu’elle eut du mal à ouvrir la porte, se débattant avec la poignée comme si elle avait été un objet étranger qu’elle ne savait comment utiliser. Oh bon sang ! hurla-t-elle intérieurement, avant de se reprendre et de respirer à fond. Il n’était pas bon de perdre le contrôle de ses émotions dans ce monde à la magie erratique.

Quand enfin elle parvint à ouvrir l’entrée de sa demeure, ce fut pour voir Emma, seule, apparemment dans une rage terrible contre elle et un caillou d’une taille plus que conséquente à la main. Avait-elle l’intention de la lancer contre sa propriété ? Contre elle ? Mais que diable se passait-il dans cette cervelle de moineau (un oiseau pour toi, Snow, c’est ta fille après tout) pour qu’elle soit dans cet état-là devant chez elle alors qu’elles s’étaient dans des termes plutôt cordiaux la dernière fois qu’elles s’étaient vues ? Inutile de dire que sa déception de la voir sans son fils creusa un trou terrible dans son cœur. Si elles étaient toutes les deux ici, qui s’occupait d’Henry ? Oh, oui, c’est vrai, il avait ses grands-parents. Toujours mieux que rien, c’était certain, mais pas loin quand même. Bon, il était temps de s’occuper de gérer leur stupide rejeton avant qu’il ne lui passe par l’esprit de se servir de ce qu’elle tenait dans la main.

- Mademoiselle Swan ! lança-t-elle sans aucune délicatesse dans la voix. Vous me semblez tout à fait ravie de me revoir et, croyez-moi, cette joie est partagée à égale mesure, mais la soirée est tout de même un peu avancée. N’auriez-vous pu attendre demain pour venir me saluer ? Et, oserais-je vous demander ce qu’il vous prend de m’ordonner ainsi d’ouvrir ma porte, avec ce bloc de pierre dans la main qui plus est ? Qu’est-ce que je vous ai encore fait ? souffla-t-elle avec l’impatience qu’on manifeste à un enfant qui fait une crise de colère.

Une roche à la main, prête à vandaliser la demeure de Regina, c’est ainsi que la blonde se retrouva face à face avec la brune en question. Emma était en colère contre Regina. En colère de se retrouver, encore une fois, mêlé à ses histoires de vengeance. Cette femme qui avait gaché sa vie au grand complet avec sa rancoeur, recommençait à nouveau et pour Emma, s’était la goutte de trop.

Elle souhaitait retrouver sa vie normale, elle souhaitait que David et Mary-Margaret aient enfin leur fin heureuse sans que Regina revienne pourrir leurs vies. Au fond d’elle même, elle souhaitait que Regina réalise qu’elle méritait elle aussi un fin heureuse, sans avoir à utiliser des malédiction pour y parvenir. Or la sorcière semblait encore une fois, ne pas avoir compris la leçon de ses mésaventures et avait décider de nouveau, d’avoir recour à la magie noir.

Il semblait que son cœur pourris n’avait peut-être pas autant de chance de se rédempter que ce que la blonde avait cru. Encore une fois, elle avait lancé une malédiction, ce qui rendrait la tâche de retrouver Henry encore plus difficile que cela ne l’aurait été déjà et c’est surtout cela qui avait fait naître en Emma cette rage, car malgré sa méchanceté, Regina s’était toujours montré digne de leur fils, or relancé une malédiction était tout le contraire que d’être une bonne mère qui prenait ses responsabilités en main.

Par chance, Emma n’avait pas perdu sa mémoire, comme les habitants de storybrook l’avait fait lors de la malédiction de Regina dans le temps et malheureusement-heureusement, il semblait que la méchante Reine se souvenait tout autant d’Emma, lorsqu’elle lui lança avec son air narquois “Mademoiselle Swan !”Non, Emma n’avait pas le temps pour les politesses, elle lâcha un soupire de mécontentement bruyant, alors que la brune ajoutait ”Vous me semblez tout à fait ravie de me revoir et, croyez-moi, cette joie est partagée à égale mesure, mais la soirée est tout de même un peu avancée. N’auriez-vous pu attendre demain pour venir me saluer ? Et, oserais-je vous demander ce qu’il vous prend de m’ordonner ainsi d’ouvrir ma porte, avec ce bloc de pierre dans la main qui plus est ? Qu’est-ce que je vous ai encore fait ?”

La blonde, ne souhaitant pas entendre plus longtemps du charabia de Regina, qui semblait essayer de la faire quitter avec l’heure et ses belles manières, comme si elle n’avait rien fait de mal et que les deux étaient amies de longues dates. Elle avança donc lentement vers la brune, avant de lui répondre avec un ton sec, en colère et presque en criant.

“Tu sais très bien que je ne viendrais jamais te voir sans raison.”” Lui lança Emma, le venin dans la voix, bien que cela était un mensonge, dans d’autre circonstance, sans malédiction, Emma serait rapidement venu rejoindre Regina afin de retrouver Henry ensemble. “Arrête les jeux Regina, qu’est-ce que tu as fait cette fois. Où. sont. les. autres ?” Mettant bien l'emphase sur chaque mots. Elle s’approcha de nouveau de la brune, cette fois jusqu’à ce qu’elle se trouve dans son espace personnel et lui lança… “Où est mon fils."”

Elle savait que Regina n'avait pas Henry avec elle, sinon elle n'aurait pas mis les affiches. Or, ayant mis en place une nouvelle malédiction, elle devait savoir minimalement s'il se trouvait dans le village où pas. Emma se doutait que oui, puisque la reine avait mis des affiches de recherche, mais elle voulait l'entendre de la bouche de Regina en personne, pour en avoir la certitude. Elle voulait que celle-ci, pour une fois dans sa vie, soit honnête et avoue ses torts.

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Regina surveillait la blonde qui continuait à avancer vers elle sans avoir abandonné son arme de fortune. Car il fallait bien la qualifier ainsi, vue son humeur qui était loin de traduire des intentions chaleureuses à son égard. En entendant ce dont elle l’accusait, elle ne put se retenir de lever les yeux au ciel. Si on pouvait attraper une torsion des nerfs oculaires, cela ferait longtemps que cette chère mademoiselle Swan l’aurait handicapée à vie. Elle croyait vraiment qu’elle était responsable de leur arrivée ici ? Non mais on touchait le fond là ! Même Snow… Quoique, si, Snow aurait été fichue de penser comme sa fille. Elle faillit maudire une énième fois tous les Charmant et leur engeance mais Henry en était un aussi. Et, où qu’il soit, il attendrait de sa mère qu’elle agisse au mieux. Elle poussa donc un long soupir et inspira à nouveau profondément pour se calmer. Elle allait finir par publier un guide du calme à force de fréquenter la Sauveuse.

- Non, Mademoiselle Swan, je ne sais pas où sont tous les autres. Je ne sais pas non plus où est Henry, sinon je ne me serais pas amusée à traverses cette ville de long en large pour poster des avis de recherche le concernant dans tous les coins. Je ne sais même pas s’il est dans cette bon sang de ville ! lâcha-t-elle en sentant la moutarde lui monter à nouveau au nez.

Elle commençait à jurer, ce n’était pas un très bon signe. Mais qu’est-ce qu’il y avait avec cette fichue blonde pour parvenir à la faire aussi facilement sortir de ses gonds en quelques minutes ? Elle ne pouvait pas regarder autour d’elle, non ? Cela se voyait bien que ce n’était pas elle qui avait pu les emporter ici. D’abord, elle n’aurait jamais laissé Henry derrière elle. Ensuite, qui étaient donc tous ces inconnus qui les entouraient. Et, enfin, pourquoi, mais pourquoi donc aurait-elle fait cela ? Mais si elle voulait avoir une chance de convaincre Mademoiselle Swan, elle devait se calmer d’abord. Elle doutait fortement que la traiter d’imbécile finie comme elle était à deux doigts de le faire aiderait beaucoup à la chose. Elle inspira donc encore. Les ailes de son nez battirent fortement, ce fut plus compliqué cette fois-ci. Une fois l’enragée partie, elle allait se faire couler le bain le plus chaud possible, y mettre ses meilleurs sels et y passer une partie de la soirée un bon verre de vin à la main et sa musique préférée en fond d’ambiance. Voilà, ça allait mieux. Oh, elle allait vraiment le faire ce bouquin, et ce serait un best-seller, grand merci à la Sauveuse !

- Mademoiselle Swan, articula-t-elle le plus clairement et le plus calmement qu’elle put, vous pouvez penser ce que vous voulez de moi, vous savez très bien que jamais, au grand jamais, je n’aurais mis Henry en danger de quelle que façon que ce soit. Or, nous sommes là toutes les deux et pas lui. Pensez-vous vraiment que je l’aurais laissé seul, sans aucune de ses mères ? Et avez-vous vu cette ville et ses habitants ? Pourquoi donc aurais-je créer une telle chose ? Enfin, dois-je vous rappeler que la dernière fois que nous nous sommes vues, nous avons sauvé Storybrooke ensemble ? Que j’étais prête à me sacrifier pour le faire seule ? Pourquoi donc aurais-je voulu lancer une nouvelle malédiction après tout cela ? D’autant que vous connaissez très bien la promesse que j’ai faite à Henry quant à l’usage de ma magie. Et où aurais-je trouvé l’énergie, la formule, les ingrédients, bref tout ce qu’il faut pour un sort de cette ampleur ? J’ai beau être puissante, j’ai mes limites et ce que nous avons fait dans les mines a plus ou moins drainé toute ma magie. Il faut du temps pour se remettre d’un tel effort.

Elle se tut, contente, voire un peu fière, d’avoir réussi à tout dire sans sauter à la gorge de la blonde. Bon, il y avait sans doute une bonne dose de condescendance dans sa voix mais elle était humaine et certains efforts étaient vraiment au-delà de ses forces.

Présentement, Emma était en colère, confuse et comme toujours, impulsive. Ce qui faisait un mélange d'émotions explosif qui expliquait facilement son arrivée chez Regina, prenant une roche en main et se mettant à crier sur la mairesse. Elle avait réellement cru cette dernière lorsque celle-ci avait dit vouloir changer et devenir meilleure pour Henry et pour Storybrook. Lorsqu’elle était venue les aider. Alors pourquoi se retrouvent t-ils de nouveau dans une malédiction. La seule personne ayant cette malédiction prête, avec elle, était Regina. Alors Emma serait bien surprise que ce soit quelqu’un d’autre. C’est donc pour cela qu’elle avait fait ligne droite au manoir de la mairesse lorsqu’elle avait vu les affiches postées par cette dernière.

Or Regina était devant elle, et était bien convaincante dans son discours alors qu’elle lui répondait du tac au tac. “Non, Mademoiselle Swan, je ne sais pas où sont tous les autres. Je ne sais pas non plus où est Henry, sinon je ne me serais pas amusée à traverser cette ville de long en large pour poster des avis de recherche le concernant dans tous les coins. Je ne sais même pas s’il est dans ce bon sang de ville !” Or, Emma ne disait pas que Regina savait exactement où se trouvait Henry, elle disait que la reine avait mis cette malédiction sur la ville alors de se dépêcher à lui donner des réponses sur ce qu’elle avait souhaité pour ses ennemis cette fois-ci.

“Je sais bien, j’ai vu les annonces, mais toutes portent à croire qu’il s'agisse d’une nouvelle malédiction de ta part.”

La dernière fois, le père d’Emma s’était retrouvé inconscient dans un hôpital pour que sa mère ne le retrouve pas. Si elle avait souhaité quelque chose contre Emma, cela pourrait très bien avoir affecté leur fils, même si cela n’avait pas été l’intention à la base en castant la malédiction. La magie avait un prix et tous le savaient désormais. Bref, la mairesse ne la laissa pas poursuivre, Regina poursuivit son discours bien préparer “Mademoiselle Swan” Oui félicitation Regina, elle se souvenait de son nom, rien d’impressionnant. “vous pouvez penser ce que vous voulez de moi, bla, bla bla bla, plein de mots, bla bla bla” Emma respira fortement par le nez, se calment, bien que le ton de la brune n’aidait pas à vouloir se calmer.

"Ça fait beaucoup de mots juste pour dire que tu es faible en fait…” Cependant, ce discours avait bien rassuré Emma, si Regina lui disait au visage qu’elle avait respecté la promesse faite à Henry, elle la croyait. Sans oublier que son instinct lui disait que Regina ne mentait pas présentement. Bien qu’elle ai toujours la roche en main, c’est plus calme cette fois que la blonde répondit à la sorcière en lui disant “Je te crois, désolé d’avoir sauté aux conclusions, mais tu ne peux avouer que les circonstances sont… semblable au passé. Ce qui était du moins une raison de soupçonner, car même par accident, une nouvelle malédiction aurait pu te séparer d'Henry.”

Oui s'était absolument volontaire et par pure enfantillage que la blonde refusait de vouvoyer la brune et de l'appeler par son nom de famille en retour. Elle y mettait un point d'honneur même. Elle respira de nouveau pour calmer sa colère et demanda alors "As tu toujours de la magie ici ou pas du tout ? As tu un plan pour retrouvé Henry?" Puisque même si les deux femmes ne pouvait pas se sentir, en tant que mère il était de leur devoir de tenté un minimum de se parler quand cela le concernait et tout faire en leur pouvoir de le retrouver et qu'il soit en sécurité, non ?

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Regina se retenait fortement d’envoyer la Sauveuse paître d’un coup de poignet. Cette femme avait vraiment toujours eu un don pour la chauffer en quelques minutes. Alors, oui, cela avait été un agréable changement à la routine mortelle qui s’était installée dans sa vie. Même avec Henry, vingt-huit ans à vivre dans une ville où personne ne vieillissait ni ne se souvenait vraiment de quoi que ce soit d’un jour à l’autre aurait porté sur les nerfs de n’importe qui. Pourtant, leurs agressions mutuelles et perpétuelles commençaient déjà à la lasser avant qu’elle se retrouve transporter dans ce nouveau monde. Elle avait cru commencer à percevoir un léger changement dans la dynamique de leurs échanges mais son nouveau départ avait tout laissé en suspens. Depuis, trop de temps s’était écoulé et elle se demandait si tout cela n’était pas le fruit de son imagination ou d’une solitude devenue trop pesante. Voir toute la petite famille des Charmant réunie alors qu’elle avait perdu son fils, le seul être qui l’ait aimée en retour, s’était révélé très douloureux à supporter. Et même si elle ne niait pas avoir en partie mérité ce juste retour des choses, elle estimait aussi que la quasi-entièreté d’une vie sans jamais personne à qui se confier ou avec qui partager le bon et le mauvais était plus que suffisant pour avoir enfin droit à un peu de bonheur. Il fallait croire que ce n’était pas dans ses cartes.


Toujours est-il que retrouver la fille Charmant ici, après la mère, et sans Henry, lui serrait le cœur et la rendait assez peu ouverte aux délires paranoïaques d’Emma Swan.
- Je ne suis pas faible ! cracha-t-elle. Enfin, je ne le suis plus. Même si je vous conseille de faire attention à votre magie dans cette ville, elle a tendance à la faire réagir bizarrement. Déjà que vous n’aviez pas une maîtrise d’elle extraordinaire à Storybrooke…
Elle ne lâchait pas le morceau sur le fait que ce nouveau départ pour ailleurs aurait pu être une malédiction de sa part. Bon sang, elle n’améliorait sérieusement pas les capacités intellectuelles déjà réduites de sa famille ! Cela réglait au moins le débat entre nature et éducation, parce qu’Henry ne tenait définitivement pas d’elle quant à cela !
- Oh, bon sang ! Comme si j’étais la seule à pouvoir jeter des sorts dans Storybrooke, comme dans la Forêt enchantée d’ailleurs ! Encore une fois, Miss Swan, quelle raison aurait-je eue d’en jeter un ? Henry était en train de me revenir. Il me considérait même comme une héroïne…
Au souvenir des mots prononcés par son fils dans les mines et de son regard sur elle, à nouveau plein d’amour, elle ne put empêcher les larmes de lui monter aux yeux. Elle les retint avec violence. Il était hors de question que cette idiote la voir faible. Elle ne serait que trop contente d’utiliser cela contre elle !


Elle hésita un bref instant à mettre Emma Swan au courant de tout, tant ses démarches que les possibilités magiques. Mais s’il y avait bien une chose qu’elle avait commencé à réaliser avant d’atterrir ici, c’est que la blonde aimait Henry et ferait tout son possible pour l’aider à le retrouver.
- Non, je n’ai rien de précis en vue pour retrouver Henry. Je tente tout ce qui peut l’être. Vous avez déjà vu les affiches. Je suis également en contact avec des scientifiques qui cherchent à ouvrir un portail vers un autre monde, en vain pour l’instant. J’ai aussi entendu parler d’objets enchantés qui pourraient éventuellement nous faire voyager entre les mondes mais sans jamais en avoir vu un. Je ne peux user en toute sécurité de ma magie, je n’ai plus mes livres et je n’ai pas réussi à savoir s’il y a avait des haricots magiques dans ce nouveau monde. Je suis donc très militée dans les moyens pour retourner auprès de lui ou le trouver s’il est déjà ici. Je souhaite cependant créer un orphelinat pour y accueillir les enfants perdus. Si j’y parviens, peut-être y verrai-je un jour arriver mon… notre fils…
Elle s’était corrigée volontairement, comme un gage de bonne volonté. Cet ultime coup du sort qui m’avait catapultée ici sans Henry, même s’il rendait parfois sa lutte contre les ténèbres plus compliquée, en avait pourtant porté un coup indéniable à sa guerre sans fin contre les Charmant. Avec Mary-Margaret et, désormais, Emma en ce monde comme seuls liens avec lui, elle était lasse de cette lutte à laquelle elle finissait par ne plus trouver aucun sens.

Emma se calmait enfin, après être arrivée en flamme chez Regina, croyant que cette dernière avant de nouveau placé la ville sous une malédiction et n’avait pas appris du passé. Ce qui n’aurait pas été surprenant vue l’envie de vengeance dévorant de la mairesse et sa mauvaise tendance à agir impulsivement et méchamment, mais surprenant considérant la mince corde qui retenait désormais Henry dans sa vie.

“Je ne suis pas faible !” cracha-t-elle,en bonne attitude de Regina.” Enfin, je ne le suis plus. Même si je vous conseille de faire attention à votre magie dans cette ville, elle a tendance à la faire réagir bizarrement. Déjà que vous n’aviez pas une maîtrise d’elle extraordinaire à Storybrooke…” Emma n’allait pas prendre personnellement cette remarque, elle n’avait que quelques jours d’expérience de magie, il était normal qu’elle n’ai pas une maîtrise extraordinaire, au moins elle ne l’utilisait pas en mal et pour lancer des malédictions sur les gens.

Alors qu’Emma allait ouvrir la bouche et répondre, il semblait que la méchante reine n’avait pas terminé avec son monologue, donc Emma referma la bouche et l’écouta continuer sur ses grands chevaux. “Oh, bon sang ! Comme si j’étais la seule à pouvoir jeter des sorts dans Storybrooke, comme dans la Forêt enchantée d’ailleurs ! Encore une fois, Miss Swan, quelle raison aurais-je eue d’en jeter un ? Henry était en train de me revenir. Il me considérait même comme une héroïne…” Certes, Henry l’avait regardé avec beaucoup d'admiration suite aux évènements.

Ensuite Emma avait demandé à la brune si elle avait des plans pour retrouver Henry, et eu droit encore une fois à une déclaration verbale de tout ce qui était arrivé à Regina depuis son arrivée ici. ”Non, je n’ai rien de précis en vue pour retrouver Henry. [...] Si j’y parviens, peut-être y verrai-je un jour arriver mon… notre fils…” Confié à un orphelinat à Regina ? Emma a retenu de faire un commentaire humoristique à ce sujet, voyant bien que Regina était déjà bien à fleur de nerf ce soir. Sans oublier qu’elle semblait avoir les yeux reluisant d’eau depuis que la sujet Henry avait été mis sur la table. Emma tenta donc plutôt de changer le sujet en faisant une blague à leur sujet plutôt.

“Il faut croire que je vous ai manqué beaucoup madame Mills, pour avoir autant à me dire au pas même de votre porte.” Puis, elle pointa vers l'intérieur “Vous me laissez entrer pour qu’on parle de plan?”

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Regina regarda Emma comme si une deuxième tête avait tout à coup poussé au sommet de son cou. Elle la savait un peu bouchée à l’émeri quelquefois mais à ce point-là ! Cette idiote s’amenait chez elle prête à tout défoncer, pierre à la main, pour l’accuser d’avoir lancé une ultime malédiction, l’insultait en la traitant de faible alors qu’elle avait épuisé toute sa magie cette unique fois pour sauver Storybrooke et maintenant elle voulait quoi ? S’inviter chez elle ? Comme si de rien n’était ?

- Mais bien sûr, Miss Swan. Accusez-moi, insultez-moi, méprisez-moi et ensuite je vais vous accueillir chez moi comme si de rien n’était. Vous voulez du thé, du café, des petits fours ?
Elle ne cherchait même plus à dissimuler le sarcasme qui dégoulinait de sa voix et imprégnait tout son visage. Elle n’avait qu’une envie, catapulter cette fichue Sauveuse à l’autre bout du pâté de maisons à l’aide de sa magie. Voire à l’autre bout de la ville, si elle avait été sûre de pouvoir le faire sans risquer de mettre en danger cette enquiquineuse. Mais, Henry présent ou pas, elle restait sa génitrice et Regina ne se serait pas pardonnée de la blesser ou de la tuer. De là à l’accueillir chez elle, il y avait un gouffre qu’elle n’avait aucune intention de franchir.

- Non, Miss Swan, vous ne m’avez pas manqué. Pas une seconde. Parce que, pour ce faire, encore aurait-il fallu que je pense à vous. Et, non, vous n’entrerez pas chez moi. SI vous souhaitez que nous trouvions ensemble un moyen de rejoindre Henry, encore que je doute fortement que vous puissiez m’être utile d’une quelconque façon quant à cela vue votre absence quasi-totale de maîtrise correcte de votre magie, vous n’avez qu’à me fournir vos disponibilités et je verrai s’il y a moyen que je trouve un moment dans mon emploi du temps plutôt chargé, contrairement au vôtre, j’en suis sûre, pour que nous nous retrouvions dans un café ou un autre pour en discuter. D’ici là, de l’air, dégagez de mon pas de porte avant que je ne vous y oblige !

Et, sans plus se préoccuper de l’autre après un dernier regard méprisant, elle se retourna et s’apprêta à rentrer chez elle. Elle en avait soupé du rejeton des Charmant. Si elle continuait comme ça, elle allait finir par trouver Mary-Margaret supportable à côté. Un comble !

"Emma ne voyait pas vraiment l’intérêt de rester dans le cadre de porte a discuté. Les deux avaient un but commun à présent, retrouver Henry, alors pourquoi ne pas mettre leur éternel différent de côté pour joindre force commune. C’est donc sans hésitation que Emma lui avait demandé de rentrer, afin de pouvoir discuter assise. Regina, encore une fois répondit, un ton rempli de colère ‘’Mais bien sûr, Miss Swan. Accusez-moi, insultez-moi, méprisez-moi et ensuite je vais vous accueillir chez moi comme si de rien n’était. Vous voulez du thé, du café, des petits fours ?’’ Emma prétendit complètement manqué le ton sarcastique de la brune et répondit calmement ;

‘’Nuance, tu t’es toi même traiter de faible, j’ai paraphrasé ton vomi verbale et oui, je prendrais bien des petits fours, merci.’’

Emma, jetant discrètement sa roche au sol à ce moment, fit un pas vers l’avant comme pour entrer, or malgré sa tentative, il semblait bien clair que Regina ne la laisserait pas entrer de si tôt. Car elle se retrouva simplement plus proche de la brune, qui bloquait toujours la porte en lui crachant toujours en colère ‘’Non, Miss Swan, vous ne m’avez pas manqué. Pas une seconde. Parce que, pour ce faire, encore aurait-il fallu que je pense à vous. Et, non, vous n’entrerez pas chez moi. SI vous souhaitez que nous trouvions ensemble un moyen de rejoindre Henry, encore que je doute fortement que vous puissiez m’être utile d’une quelconque façon quant à cela vue votre absence quasi-totale de maîtrise correcte de votre magie, vous n’avez qu’à me fournir vos disponibilités et je verrai s’il y a moyen que je trouve un moment dans mon emploi du temps plutôt chargé, contrairement au vôtre, j’en suis sûre, pour que nous nous retrouvions dans un café ou un autre pour en discuter. D’ici là, de l’air, dégagez de mon pas de porte avant que je ne vous y oblige !’’

Bon bon bon, la méchante reine montrait les crocs il semblerait, la voulant déjà sur le chemin de départ. Or, Emma voit la fin de cette conversation autrement. C’est pour cette raison que lorsque Regina lui tourna le dos en rebroussa chemin dans son manoir, Emma se mit sur les pas de cette dernière, bloquant le fermeture de la porte avec le pointe de son pied. Pour ensuite traverser également le pas de la porte. Une fois à l'intérieur, elle dit avec un ton autoritaire.

“Je sais que ça ne fait pas ton affaire, mais nous sommes les deux sa mère et nous le trouverons plus vite en s’unissant qu’en cherchant chacun de notre côté.” Pour ajouter ensuite, afin de tenter une diversion sur son entrée dans la maison de la méchante reine ; “Bon, on se calme et on se les fait petits fours, je peux même aider à les faires, ca aidera pour le moral de tous.”

Rapidement, après ses mots, Emma retire ses chaussures, tentant d’assurer sa présence dans la demeure sans être mise à la porte. Regina ne la mettrait pas à la porte sans chaussure, ce n’est pas bon pour sa santé, qu’est-ce qu'Henri dirait de ça !

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La Sauveuse avait atteint des sommets d’impolitesse encore inconnus. Et, pourtant, Regina était très loin de sous-estimer ses capacités à ce sujet-là. Non seulement, elle avait continué à l’insulter mais elle osait en plus s’introduire chez elle de force sous le prétexte fallacieux d’une de ses railleries prises au premier degré. Cela l’agaçait d’autant plus que, sans recours à la magie, à laquelle elle répugnait quelque peu à recourir contre Emma par fidélité à la promesse faite à Henry, Regina était physiquement moins forte qu’Emma, ce qu’elle ne savait que trop bien, même si elle était capable de lui en retourner une belle si l’envie lui en prenait, et n’avait pu la repousser à temps.

Même si Regina ne doutait pas de la sincérité d’Emma quant à son désir de retrouver Henry, elle n’avait aucune envie de se la traîner à sa recherche. Elle se sentait parfaitement capable de se débrouiller sans elle. Voire même elle se passerait bien de l’avoir à ses côtés quand elle retrouverait son fils. Bien sûr, elle comptait mettre sa génitrice au courant quand elle serait enfin réunie avec son petit prince, un jour ou l’autre. Elle avait envie de profiter un peu de lui seule, estimant qu’elle en avait été privée assez longtemps déjà avant leur départ involontaire de Storybrooke, et par la faute de la dite-génitrice d’ailleurs. Ce ne serait donc que justice qu’elle se le garde pendant quelques jours, au minimum.

Eh bien voyons, et il fallait qu’elle se calme après tout ce que l’autre crétine lui avait balancé en pleine tête. Elle allait lui en donner du calme ! Définitivement si elle continuait comme ça ! La cerise sur la gâteau fut déposée quand la Sauveuse osa enlever ses chaussures. Mais elle se croyait où ?!
- Vous m’excuserez de n’avoir aucun désir de finir six pieds sous terre après un empoisonnement alimentaire. En revanche, si vous avez besoin d’une petit gâterie pour vous remonter le moral, dit-elle d’une voix si doucereuse que n’importe lequel de ses concitoyens aurait rejoint l’abri antiatomique le plus proche à l’entendre, j’ai ce qu’il faut pour vous faire décoller et, par là-même, illuminer infiniment ma journée !

Sur ces mots, elle ouvrit la porte d’un gracieux mouvement du poignet et d’un second tout aussi aérien, envoya Emma Swan manger le bitume à une bonne envolée de son domicile. Elle fut rapidement rejointe par ses chaussures que Regina prit un malin plaisir à lui balancer en pleine figure.
- Oh, et s’il vous prenait l’envie de vous repointer à portée de vue de mon domicile, sachez que je me suis montrée clémente cette fois-ci. Je vous promets que ce ne sera pas le cas la prochaine fois !

"Emma ne comprenait pas trop l’entêtement de la méchante Reine. N’importe qui aurait supposé que la méchante qui avait lancé la première malédiction lancerait la deuxième, son accusation n’avait rien de surprenant. La question avait été répondu, il était temps de passer à un autre sujet, c'est-à-dire, leur fils et tenter de le retrouver au plus vite et tout le monde savait que le travail d’équipe était toujours mieux que de travailler seule dans son coin… ah ouais okay s’était assez hypocrite dit ainsi de la part d’Emma qui avait passé sa vie à travailler seule. mais ! Il était question de leur fils et il fallait mettre la main à la patte tous ensemble pour ne pas passer à côté d’une chance de trouver Henry.

C’est donc pour cette raison que la blonde refusa de quitter et entra dans la demeure de Regina, retirant ses chaussures, par politesse. “ Vous m’excuserez de n’avoir aucun désir de finir six pieds sous terre après un empoisonnement alimentaire. En revanche, si vous avez besoin d’une petit gâterie pour vous remonter le moral, j’ai ce qu’il faut pour vous faire décoller et, par là-même, illuminer infiniment ma journée !”

“Je ne cuisine pas si mal, j’ai survécu 30 ans seule tu savais."

Répondit calmement Emma, ignorant la menace camouflée de Regina dans sa phrase. Or, dès qu’elle termina sa phrase, elle fut envoyée hors de la demeure, en pied de bas, tombant sur le derrière avant que ses chaussures la rattrape. “ Oh, et s’il vous prenait l’envie de vous repointer à portée de vue de mon domicile, sachez que je me suis montrée clémente cette fois-ci. Je vous promets que ce ne sera pas le cas la prochaine fois !”

Ensuite la Reine OSAIT lui dire que sous-entendre que la malédiction était sienne était une surréaction de sa part ? Elle venait encore une fois de démontrer qu’elle n’hésiterait pas à utiliser sa magie envers son entourage et les gens à qui Henry tenait si personne n’était là pour en témoigner. Emma se releva, ses souliers déjà tombés au sol depuis un moment. Sans prendre la peine de les remettre, Emma se remit sur pied, repris la roche avec laquelle elle était arrivée à la porte plus tôt et la lança avec force, dans la fenêtre de Regina.

“C’est justement parce que tu agis ainsi avec les gens que le monde te donne des mauvaises intentions Regina.”

Lui cria ensuite la blonde, à travers la fenêtre. Puis, elle se tourna, récupéra ses souliers et se mit en chemin vers la sortie de l'entrée du manoir, sans attendre de réponse de la brune et sans prendre le temps d’enfiler ses chaussures malgré la température."

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La Sauveuse expédiée où il se devait, Regina claqua la porte sans délicatesse et sans se soucier de l’état dans lequel avait pu finir la blonde à l’atterrissage. Cette femme avait vraiment le don pour l’exaspérer au-delà de ce qu’il était humainement supportable ! Souriante malgré tout de ce qu’elle venait de faire à Emma Swan, elle retournait tranquillement vers son bureau pour finir de se calmer en se replongeant un peu dans son travail quand elle entendit un fracas traverser sa demeure. Oh, non, elle n’avait quand même pas osé ?

Mais si ! Quand elle arriva dans l’entrée, Regina y vit des débris de verre et le caillou précédemment tenu par Emma Swan. Elle leva la tête vers le magnifique vitrail qui décorait auparavant sa porte d’entrée et ne vit qu’un trou béant. Encore sous le choc, elle entendit l’idiote blonde lui lancer une dernière méchanceté et se précipita dehors pour la lui faire payer ainsi que la destruction de sa porte. Mais elle se retint au dernier moment. Il s’agissait d’Emma, la seconde mère d’Henry. Elle ne pouvait pas la tuer, son fils ne lui pardonnerait jamais.

Serrant les poings, Regina poussa un cri de rage et rentra à nouveau, claquant sa porte dont le vitrail laissa tomber un ultime morceau de verre coloré. Elle le répara d’un mouvement désinvolte de la main. Ce n’est pas tant la destruction de sa propriété qui la mettait hors d’elle que la capacité d’Emma Swan à se moquer éperdument lui faire perdre son sang-froid en un battement de cil. L’arrogance et l’irrespect de cette femme envers elle en toute circonstance la poussaient à bout. Elle passa une grande partie de la soirée à tenter, en vain, de se calmer et finit donc par imaginer toutes les misères qu’elle pourrait faire subir à cette sauveuse de pacotille pour se venger de sa dernière exaction. De tous les habitants de Storybrooke, pourquoi fallait-il donc que ce soit cette greluche et son idiote de mère qui soient apparues ici ?