Si le courage faisait indéniablement partie des qualités d’Hermione, au point d’influencer sa répartition à Poudlard, cela ne voulait pas dire qu’elle ne pouvait pas avoir peur. Au contraire, elle était en proie au quotidien à un sentiment d’insécurité qui la poussait à toujours étudier plus, se dépasser et craindre de se tromper.
L’une de ses plus grandes qualités était son intelligence hors du commun, on pouvait même dire d’elle que c’était une jeune fille brillante, dotée d’un savoir encyclopédique. Ce qui lui permettait certes d’avoir d’excellentes notes en cours, mais lui donnait une image assez négative auprès de ses camarades qui la prenaient bien souvent pour une insupportable mademoiselle je sais-tout, désagréable, suffisante, voulant monopoliser l’espace du cours par la parole.
Studieuse, elle travaillait toujours de son mieux parfois même trop, en oubliant tout le reste, noyant ce qui devait l’être dans ses études. Curieuse, elle avait tendance à aller chercher les réponses à ses questions dans les livres ou à les lire avant l’heure, faisant d’elle un véritable rat de bibliothèque ainsi qu’un puits de science. Elle avait recours aux livres en maintes situations : que ce fût pour trouver des explications ou une aide quelconque. D’autant qu’elle avait tendance à penser que toute connaissance digne de ce nom pouvait lui être procurée par les livres. C’est pourquoi elle quitta le cours de divination quand elle eût compris que tous les ouvrages du monde ne feraient pas d’elle une voyante.
Son sens des priorités pouvait choquer autrui quand par exemple en première année elle avait insinué que le renvoi de Poudlard serait pire que la mort. Perfectionniste, avoir un EE ou un A était un drame pour elle.

Réfléchie, elle se servait de ses connaissances pour élaborer des plans quand cela était nécessaire et pesait toujours le pour et le contre avant de prendre une décision. Elle savait également fort bien argumenter une position, de manière documentée et étayée.
Calme et posée, elle était l’une des rares personnes à pouvoir canaliser Harry, le raisonner, le ramener sur le droit chemin.
Sage, elle se montrait souvent de bon conseil. Elle ne se privait d’ailleurs pas d’en prodiguer à ses amis. L’un de ceux qu’elle aimait à donner était d’apprendre ses leçons. Raisonnable, c’était également la plus prudente du trio. Le danger ne l’effrayait certes pas, mais elle n’allait pas non plus le chercher pour le simple plaisir de se retrouver en situation périlleuse.
Par ailleurs, la jeune anglaise n’appréciait pas de briser les règlements, considérant qu’ils étaient faits pour être respectés, et non le contraire. Pourtant, elle les enfreint à plusieurs reprises, toujours afin d’aider ses meilleurs amis.

Fidèle en amitié, elle mettait cette valeur ainsi que le courage bien au-dessus des autres. Ainsi, dit-elle à Harry, à la fin de leur première année : « Tu es un grand sorcier Harry. […] J'ai tout appris dans les livres. Mais il y a des choses beaucoup plus importantes, le courage, l'amitié... ». Elle n’hésita d’ailleurs jamais à mettre sa vie en péril pour venir en aide à Harry.
Dotée d’un grand sens moral et social ainsi que d’un grand cœur, elle se voua à la cause de tous ceux qu’elle considérait comme oppressés ou opprimés : Neville, qu’elle prit rapidement sous son aile et aida souvent en cours de potions ; Buck, injustement condamné à mort ; les elfes de maison, réduit à l’état d’esclaves par les sorciers ;…
Sensible et faisant preuve d’empathie, elle repérait généralement bien les émotions de ses interlocuteurs. Le cœur sur la main, altruiste, elle faisait toujours de son mieux pour apporter son aide aux plus démunis, à ceux, humains comme créatures, qui en avaient besoin.
Son sens de l’engagement l’avait conduite, par exemple, à créer la SALE ou Société d’Aide à la Libération des Elfes de Maison qui avait pour but de défendre les droits à disposer d’eux-mêmes de ces créatures et d’améliorer leurs conditions de vie.
Observatrice, elle notait souvent des détails importants. Perspicace, la jeune fille tirait souvent de bonnes conclusions d’éléments que tous n’avaient pas forcément repéré. « Avez-vous consulté le calendrier lunaire et constaté que j’étais toujours malade au moment de la pleine lune ? Ou avez-vous compris que l’épouvantard se changeait en lune chaque fois qu’il me voyait ?
- Les deux […]
- Je n’ai jamais rencontré une sorcière de votre âge aussi intelligente que vous, Hermione »

Ce qu'Hermione aimait? Indéniablement et d'abord et avant tout les livres, en bon rat de bibliothèque qu'elle était. Pourquoi les livres? Pour leur contenu bien sûr, forcément passionnant. Les livres, aux yeux d'Hermione, étaient une source inépuisable de connaissances, et c'était de là qu'on pouvait tirer tout savoir et toute information digne de ce nom. Mais, aussi, pour leur odeur. Cette odeur de papier, de colle, du livre ancien, ayant vécu. C'était une odeur unique... entre toutes reconnaissable et si plaisante!
Les études, si si, c'est possible, je vous assure et Hermione vous le confirmera. Etudier, c'était passionnant! Cela permettait de découvrir, d'apprendre de nouvelles choses. Or, Hermione était curieuse et avait une grande soif de connaissances.
L'arithmancie, à partir du moment où elle découvrit cette discipline, qui selon elle était passionnante, ou du moins, bien plus intéressante que la divination.

Les règlements, si si, encore une fois, on peut les aimer. Et Hermy était un exemple criant en la matière. Les règlements étaient faits pour être respectés, contrairement à ce que semblaient considérer certains. Enfin, du moins, les bonnes règles étaient faites pour l'être. Car avec le temps, en côtoyant Harry et Ron, elle avait appris à passer outre, à les enfreindre, mais uniquement quand cela était nécessaire!


Les études avaient beau passionner Hermione au plus haut point, il y avait pourtant une matière qu’elle détestait : la divination. En effet, les livres ne pouvaient faire d’elle une voyante… « La divination, c’est très vague… », « Tout ça, ce sont des devinettes, rien de plus », « Ce cours était d’une nullité totale par rapport à ce qu’on apprend en classe d’arithmancie » tels étaient les termes même de la Gryffondor à l’égard de cette discipline.
Ce qu’elle détestait par-dessus tout ? La cruauté et la magie noire, ainsi que tous ceux qui les utilisaient. Sa morale et sa sensibilité l’empêchaient de penser autrement.

Hermione canalise sa magie à l’aide d’une baguette qu’elle a conservée en traversant le portail.

Hermione naquit le 19 septembre 1979 de parents moldus, exerçant la profession de dentistes. Elle eut une enfance heureuse, entourée par des parents aimants et montra très tôt des prédispositions pour la lecture et l’apprentissage. Elle aurait sans doute pu sauter une classe durant sa scolarité chez les moldus, mais ses parents firent le choix de la maintenir dans la classe correspondant à son âge.
A l’âge de cinq ans, elle manifesta sa magie en attirant son livre de contes préféré à elle, dans un moment où elle voulait le déchiffrer. Elle apprit d’ailleurs à lire toute seule, par ses propres moyens et arriva à l’équivalent de l’école primaire en sachant déjà lire. Déjà, elle montrait son intelligence hors du commun et son affinité avec les livres.
Elle ignorait encore qu’elle était inscrite à Poudlard depuis sa naissance et il était prévu qu’elle passât les examens pour intégrer une grammar school lorsqu’elle reçut la visite d’un professeur, qui parla avec elle et ses parents. Il lui expliqua qu’elle était une sorcière, inscrite depuis sa naissance dans une école de sorcellerie nommée Poudlard. Elle était abasourdie et avait du mal à y croire. Le professeur dût donc lui démontrer ce qu’il en était par A + B devant faire appel à des souvenirs d’événements inexplicables survenus en sa présence.
Ayant finit par y croire et se préparer à intégrer sa nouvelle école, l’enfant fit ses courses scolaires avec ses parents avant d’utiliser la fin de son été à lire l’intégralité de ses ouvrages de cours. Tous ses camarades, ils allaient mieux connaître qu’elle le monde dans lequel elle allait entrer, elle en était sure. Il n’était pas question qu’elle passât auprès d’eux pour une ignorante.

Ce fut à bord du Poudlard express, cette première année, qu’Hermione fit la connaissance d’Harry Potter, qu’elle reconnut immédiatement – qui ne savait pas qui il était ? – ainsi que d’un certain Ronald Weasley. Ayant repéré le sortilège raté de ce dernier, elle se moqua de lui et montra ses talents en réparant les lunettes d’Harry. Durant ce trajet, elle fit également la connaissance de Neville, qu’elle aida dans sa recherche de son crapaud, Trévor, animal qui ne réapparaitrait qu’une fois à Poudlard.
A Pré-au-Lard, avec tous les premières années, elle fut accueillie par un homme anormalement grand – ce devait-être un géant ou du moins un demi-géant -. Il se prénommait Hagrid et occupait les fonctions de garde-chasse et de gardiens des clefs et des lieux à Poudlard. Elle découvrit le château, imposant, depuis le lac noir, se détachant au-dessus des rochers et devant la montagne environnante.
Puis, une fois dans le  hall, elle écouta attentivement le discours du professeur McGonagall et entra dans la grande salle en expliquant à qui voulait l’entendre que c’était un plafond magique, qui imitait le ciel et qu’elle avait lu cela dans l’Histoire de Poudlard. Elle compensait son sentiment d’insécurité en montrant qu’elle connaissait aussi bien que les autres sorciers cette école et son histoire. Puis, ce fut la cérémonie de la répartition. Quand son tour arriva, elle respira profondément et s’avança, gênée par tous les regards posés sur elle – bien qu’elle ne le montra pas -. Le choixpeau hésita longuement sur la maison dans laquelle elle serait le mieux. Elle avait indéniablement toutes les qualités d’une parfaite Serdaigle… Et pourtant, quelque chose lui disait que ce n’était pas là qu’elle s’épanouirait le plus. C’est ainsi qu’il annonça :

« Gryffondor »

Et elle rejoignit sa table, sa nouvelle maison parmi les applaudissements. Elle suivit attentivement le reste de la cérémonie, applaudissant à son tour Harry et Ron lorsqu’ils rejoignirent sa table.
Puis, elle écouta le discours du directeur et posa quelques question sur le château et sur Nick-quasi-sans-tête au dit fantôme, dont le surnom l’intriguait.
Cette année-là, elle découvrit le vol, matière dans laquelle elle était loin d’être à la hauteur, ainsi que la métamorphose, les sortilèges où elle pouvait briller, les potions où elle faisait de son mieux pour montrer toute l’étendue de ses connaissances, l’Histoire de la magie où elle était l’une des rares à rester attentive et à ne pas s’ennuyer ainsi que la Défense Contre les Forces du Mal où elle avait des connaissances théoriques tout à fait correctes, en pratique, elle pouvait encore s’améliorer, estimait-là.
Lors des premières semaines, elle se retrouva un soir, nez à nez avec Touffu, le chien à trois tête d’Hagrid, gardant une trappe alors qu’elle se trouvait hors du dortoir avec Ron et Harrry. Une fois rentrée, elle leur dit qu’ils auraient pu être tués ou pire, renvoyés, illustrant parfaitement son sens des priorités assez surprenant voire discutable.
Marchant dans les couloirs après un cours de sortilège où elle avait brillamment fait voler sa plume et expliqué à Ron qu’il prononçait mal sa formule et que c’était pour cela qu’il ne parvenait pas à la faire voler, elle l’entendit dire qu’elle n’avait pas d’amis. C’était le soir d’Halloween et elle s’échappa en pleurs, se réfugiant dans les toilettes des filles. Ce fut là qu’elle se trouva nez à nez avec un troll des montagnes, face auquel elle ne faisait pas le poids. Elle dût la vie à l’intervention courageuse d’Harry et Ron qui lui sauvèrent la vie. Et lorsque les professeurs, les trouvant là, les interrogèrent sur ce qu’ils y faisaient, Hermione prit sur elle de prétendre que c’était elle, qu’elle avait tant lu sur les trolls qu’elle pensait pouvoir l’affronter seule, mais qu’elle devait sa vie à Ron et Hermione. Contre toute attente, et « pour sa chance insolente », plutôt que de perdre des points, elle se vit attribuer des points pour sa maison par sa directrice. Et surtout, ce soir-là, elle gagna deux amis, deux meilleurs amis, dont elle serait désormais inséparable.
A Noël, elle faisait des recherches avec ses amis sur ce que pouvait cacher le chien à trois têtes et partit pour les vacances, qu’elle passait avec ses parents, laissant le soin aux deux autres de poursuivre leur recherches. Comme ils avaient fait chou blanc, elle finit par réaliser que la seule piste qu’ils avaient « Nicolas Flamel » lui disait quelque chose. Et finalement, elle sortit un gros pavé de ses affaires, qu’elle montra à ses amis. Bien sûr, Nicolas Flamel était le célèbre alchimiste qui était parvenu à créer la pierre philosophale, pierre qui avait la propriété de transformer n’importe quel métal en or, mais également de rendre immortel grâce à l’elixir de longue vie. Elle en était persuadée, ça ne pouvait être que ça que protégeait Touffu !
A la fin de l’année, elle aida Harry à trouver la pierre philosophale. Tout d’abord, ce fut elle qui comprit que pris dans les tentacules du filet du diable, il fallait se détendre. Ce fut encore elle qui sauva Ron de cette plante grâce à l’invocation de flammes bleues, se souvenant par les cours de botanique que cette plante détestait la chaleur et la lumière.
Puis, Harry récupéra une clef en volant sur un balai. Ensuite, ils firent une partie d’échecs, version sorciers, dont Ron était le stratège. Ron qui se sacrifia pour permettre à Harry de prendre le roi et de poursuivre l’aventure. Dans la pièce suivante, Harry et Hermione trouvèrent un troll, inconscient. Il ne leur restait plus qu’à affronter la défense mise en place par Severus Rogue. Il se retrouvèrent piégés dans une pièce, pour en sortir, il fallait résoudre une énigme de potions ce qu’Hermione parvint à faire. Seulement, il ne restait de la potion qui permettait de continuer le chemin que pour une personne. Alors, Hermione but celle qui permettait de retourner en arrière en toute sécurité, laissant Harry poursuivre seul et en profitant pour porter secours à Ron.
Cette année-là, grâce aux points de dernière minute que le directeur leur accorda, Gryffondor gagna la coupe des quatre maisons. Et chacun repartie dans sa famille pour l’été.

L’année suivante, après avoir passé une partie des vacances au Terrier (chez Ron), elle retourna à Poudlard. Là, la chambre des secrets fut ouverte, plus précisément, rouverte, car elle l'avait déjà été cinquante ans plus tôt. "The chamber of secrets has been opened. Ennemies of the heir, beware..." c'est à dire "La chambre des secrets a été ouverte. Ennemis de l'héritier, prenez garde", telle était l'inscription que le trio, suivi de toute l'école découvrit un soir sur un mur du premier étage, écrit en lettres de sang. Ce message figurait auprès d'un spectacle qui devait susciter une vive colère de la part de Rusard: miss Teigne, la chatte du dit concierge, avait été pétrifiée.
Le trio décida, après avoir entendu la légende sur la chambre des secrets, de découvrir qui était cet héritier de Serpentard. Etant de notoriété publique que Drago Malfoy considérait ceux, comme Hermione, qu'il appelait "sang de bourbe" comme de rang inférieur, qu'il méprisait, les trois Gryffondors le suspectèrent d'être ce fameux descendant de Salazar Serpentard, d'être celui qui avait rouvert la chambre des secrets, pour supprimer les "sangs de bourbe", sorciers au sang "impur". A cette fin, Hermione fabriqua une potion assez complexe: le polynectar. Ce fut Elle dut expliquer à Harry qu’entendre des voix, même chez les sorciers n’était pas bon signe. Et ce fut elle qui découvrit que la créature de la chambre des secrets était en fait un basilic et qu'il se déplaçait par la tuyauterie. Elle eut le temps de l’écrire sur un papier qu’elle tenait fortement dans sa main lorsqu’elle se retrouva nez à nez avec le serpent. Elle eut la présence d’esprit de le regarder dans un miroir. Elle se retrouva pétrifiée, mais était toujours en vie. En fin d’année, elle fut ramenée à la vie grâce au philtre obtenu grâce aux mandragores cultivées par Madame Chourave.

L’été suivant, en faisant ses courses scolaires, Hermione se rendit à la Ménagerie magique, dans l'intention de s’acheter un hibou. Là, une énorme boule de poils orange fit brutalement son apparition. Il s’agissait d’un chat roux, aussi mi-fléreur qui se nommait Pattenrond, à cause de ses pattes arquées. Hermione acheta ce chat, le trouvant « magnifique » selon ses propres dires. Cet achat ne fut pas pour plaire à Ron, d’autant que Pattenrond eut tôt fait de s’attaquer au rat de Ron, Croûtard. En fait, il semblait que dès lors, il avait repéré que le rat n’était pas un être de confiance, grâce à ses capacités de fléreur. Toujours est-il qu’il provoqua plusieurs disputes entre les propriétaires respectifs des deux animaux.  
En cette nouvelle année, il fallait choisir trois options. Trois options ? Elle ne pouvait pas se limiter à trois options, c’était mission impossible ! Alors, elle prit toutes les options et grâce aux efforts de MacGonagall et Dumbledore, obtint l’autorisation d’un retourneur de temps. Cela lui permettrait de suivre tous les cours, y compris ceux qui avaient lieu en même temps, seulement, elle ne devait en parler à personne, pas même Harry et Ron. Et jamais, au grand jamais, elle ne devait se voir !
Cette année-là, leur ami Hagrid avait été promu professeur de soins aux créatures magiques. Et il leur fit découvrir les Hippogriffes, animaux demandant à ce qu’on fît preuve d’un grand respect à leur égard. Ce fut également l’année où le cours de Défense Contre les Forces du Mal était un dénommé Rémus Lupin, dont elle avait connaissance dans le train avec Harry et Ron lorsqu’il avait éloigné les détraqueurs. En cours d’année elle découvrit que leur professeur était en fait un loup garou. A la fin de l’année, ce fut grâce à son retourneur de temps qu’elle put, avec Harry, sauver Buck, l’hippogriffe, ainsi que Sirius Black, le parrain d’Harry qui n’avait pour toute culpabilité dans l’assassinat des parents d’Harry que le fait d’avoir suggéré que ce fût Peter plutôt que lui le gardien du secret de leur cachette.

L’été suivant, elle passa ses vacances au terrier, chez les parents de son ami Ron. Elle put alors avec Harry, Ron et toute sa famille se rendre au match de la coupe du monde de Quidditch opposant l’Irlande à la Bulgarie. Elle rencontra alors l’elfe de maison Winky, qui servait Barty Croupton et qui avait entendu parler d’Harry Potter par Dobby. Cette rencontre fut décisive pour Hermione, d’autant qui mesura à quel point les elfes de maison pouvaient être maltraités. Ce qui détermina son désir de changer les choses, de donner aux elfes le désir et le moyen d’être libres. A la fin du match, la marque des ténèbres apparut… D’ailleurs, à la fin de cette année-là, Voldemort fit son retour, annonçant des heures sombres…  
En cette nouvelle année à Poudlard, l’école accueillait depuis la première fois depuis longtemps le tournoi des trois sorciers ainsi que des délégations des écoles de magie Beauxbâtons (française) et Durmstrang (Bulgare), connue pour avoir formé des mages noirs. Elle fit alors la connaissance de Viktor Krum, qui fut son cavalier pour le bal de Noël et avec qui elle connut une histoire d’amour passagère. Ce qui ne l’empêcha pas d’aider Harry tout le long du tournoi.
Cette année-là, elle créa également la S.A.L.E ou Société d'Aide à la Libération des Elfes, considérant que leur asservissement était honteux et que l’esclavage était inadmissible. Elle ne pouvait tolérer l’état des faits. Elle estimait que la présence de Dobby dans les cuisines pouvait contribuer à changer les choses et l’espérait : « Je pense que c’est la meilleure chose qui soit arrivée à ces elfes […] Je veux dire que Dobby soit venu travailler ici. Les autres vont voir à quel point il est heureux d’être libre et, petit à petit, ils finiront par comprendre que c’est ça qu’il leur faut ! »
De la même façon que deux ans auparavant, elle avait découvert l’identité du monstre de la chambre des secrets, ce fut Hermione qui découvrit comment la journaliste Rita Skeeter, en principe interdite de séjour dans l’école, pouvait écrire ses articles sur le tournoi des trois sorciers. C’était une animagus non-déclarée prenant la forme de scarabée. La jeune fille la captura sous cette forme et s’assura que la journaliste ne nuirait plus pour une période notable. En effet, elle l’avait menacée de révéler ce secret si elle écrivait de nouveau un article déplaisant. Cet été-là, elle fut invitée à le passer chez Viktor.

Finalement, elle passa son été au 12 square Grimmaurd, demeure de la famille Black et quartier secret de L’ordre du Phenix, fondé iniatialement par Dumbledore et refondé une seconde fois par la même personne pour réunir les adversaires de Voldemort.
En cette cinquième année, tout comme son ami Ron, elle fut nommée Préfète de Gryffondor. Dans le Poudlard express, elle dût donc délaisser Harry pour assister à une réunion de préfets.
Le Ministère de la Magie, par l’intermédiaire de La Gazette du sorcier ayant conduit une campagne pour discréditer Harry et Dumbledore, les faire passer pour des fous, des personnes voulant attirer l’attention, le 1er septembre, bien peu pensaient Harry digne de confiance ou que Voldemort était bel et bien de retour. Hermione, elle, faisait partie, bien sûr, du petit nombre croyant le Gryffondor et le directeur et soutint son ami pendant cette période.

Cette année-là, le professeur de DCFM, poste maudit, était occupé par un membre du Ministère de la Magie : Dolorès Jane Ombrage, sous-secrétaire d’Etat auprès du ministre de la magie, Fudge. Hermione devait très justement conclure du discours de cette femme que le ministère avait décidé d'interférer avec les affaires de l’école.
Dolores Ombrage appliquait à la lettre les directives ministérielles, ce qui ne faisait pas d’elle un bon professeur de DCFM. Surtout qu’elle n’apprenait que la théorie à ses élèves… Aucun danger ne les attendait dehors n’est-ce pas ? D’autant que le retour de Voldemort était pur mensonge ou pure invention d’un esprit dérangé, au choix.
Mais, Hermione ne l’entendait pas ainsi. Ayant longuement réfléchi à la question, elle soumit l’idée qu’elle avait eue à Harry, un soir. Il s’agissait qu’il devienne professeur d’un groupe restreint d’élèves, afin qu’ils fussent bien préparés à ce qui les attendait dehors. C’est alors que pour la première fois de sa vie, elle prononça le nom du mage noir. C'est ainsi qu'Hermione fonda avec Harry l’armée de Dumbledore, demandant à Harry de jouer le rôle de professeur. Les cours eurent lieu dans la salle sur demande jusqu’au moment où Dolorès Ombrage découvrit le pot aux roses et leur cachette. L’armée de Dumbledore se retrouva alors dissoute. Après avoir échappé à cette mauvaise femme, qu’elle perdit dans la forêt, accompagnant Harry qui pensait Sirius en danger, elle se rendit au Ministère de la magie à dos de sombral, accompagné de Ron, Luna, Ginny et Neville. Ils affrontèrent les mangemorts au département des mystères, après avoir découvert la prophétie qui aurait aussi bien pu concerner Neville qu’Harry. Dans la bataille contre les Mangemorts qui s’ensuivit, la jeune anglaise fut touchée par un mauvais sort d’Antonin Dolohov. Bien soignée, elle s’en remit sans avoir de séquelles.

De nouveau, elle passa l’été au terrier, faisant face à la colère d’Harry liée au décès de son parrain, Sirius. Ils apprirent là le résultat de leurs BUSES, qu’ils avaient passé durant leur cinquième année. Comme on pouvait s’y attendre, Hermione avait obtenu Optimal partout, sauf en DCFM où elle avait eu un E, ou Effort Exceptionnel. Ce qui la rassura, car elle avait peur d’avoir tout raté.

En cette sixième année, elle fut frustrée de découvrir que grâce à un vieux livre de potions, Harry devenait meilleur qu’elle dans cette discipline où elle avait toujours été la meilleure de la classe. Elle se mit donc en tête de découvrir l'idendité du "prince de sang-mêlé" qui avait été le propriétaire de ce manuel avant Harry.
Cette année-là, ce n’était plus Severus Rogue – qui avait repris la DCFM – qui enseignait les potions, mais un certain Horace Slughorn, dont elle avait capté l’attention du fait de son intelligence. C’est ainsi qu’elle se retrouva conviée à participer à son club. A Noël, elle avait le droit d’inviter quelqu’un à la soirée qu’il organisait. Elle n’eut pas le temps de s’organiser ni d’y participer.

En effet, elle avait été prise dans une sorte de vortex ou en tous cas entraînée dans un portail. Elle avait atterit dans une ville inconnue, et découvrit bien vite que c’était le 13 décembre 2022 ici, soit son futur. Elle avait sa baguette avec elle, mais constata bien vite qu’elle n’était plus capable de l’utiliser. Alors, elle cacha l’objet, pour ne pas paraître folle et reprit ses habitudes de moldues. Elle fut accueillie dans un orphelinat, loin d’Harry, de ses amis, de ses connaissances.

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