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    Message par Invité Lun 6 Fév - 7:34

    Beating Heart



    Cette journée d'hiver semble étrangement parfaite. La neige n'est guère trop présente, fondant par endroit, là où le soleil vient la frapper de tous ses généreux rayons. Le ciel bleu n'est entaché d'aucun nuage, et mes habits sont suffisamment chaud pour que je puisse arpenter les rues de cette cité dans finir gelé. Ma longue cape rehaussée de fourrure est la protection idéale par-dessus mon armure de cuir et ma cote de maille, cachant à peine l'épée trônant à ma ceinture. J'aurai pu me promener sans, je ne dois pas risquer grand chose ici, néanmoins cette épée fait partie intégrante de mon identité. Tout particulière en étant loin de mon peuple.

    Les rues sont naturellement animées, cela n'est guère étonnant par une météo bénie, et cela est particulièrement agréable. Ainsi, je visite pour la première fois cet endroit, découvrant avec plaisir un lieu qui m'est bien plus familier que celui de la ville où Margot m'héberge. Deux mondes très différents. Et si la modernité à son avantage, je préfère de loin ce lieu qui me parle plus. Les murailles m'arrachent un sourire, me replongeant dans le pillage de Paris. Nous avons perdus beaucoup de valeureux guerriers pendant cet entreprise, j'ai bien cru y perdre Ragnar. Mais au final, il s'est montré plus malin que nos adversaires.

    Pendant ma lente pérégrination sur les pavés de la cité médiévale, je découvre différents lieux, tels une taverne, et une église chrétienne. J'y vois d'ailleurs un prêtre devant la grande porte semblant en pleine discussion avec un homme habillé de haillons qui lui tends quelques piécettes et du pain. La vision me fait froncer les sourcils face ce que j'estime être une honte. Il ne m'en faut pas plus pour que j'intervienne en tirant en arrière l'homme visiblement très pauvre alors que j'agrippe la toge du prêtre d'une main et lui vol ses pièces de l'autre.

    « N'as-tu pas honte, vieil homme, de déposséder ainsi un homme déjà pauvre ? Est-ce dont du vol que vient l'argent des chrétiens ? » Je repousse le prêtre en arrière et rend ainsi ses pièces à l'homme sans-le-sou. « Ne crois pas les chrétiens, aucune richesse ne t'apportera le salut après ta mort, seul l'honneur et le courage le peu. »

    Non sans un regard noir pour le chrétiens prêtre, je commence à redescendre les marches mais je me stop dans mon élan pour observer un cheval blanc et divine cavalière aux cheveux d'un blond cendré incroyable. Ses yeux bleu gris me transperce l'échine, et ma bouche entre-ouverte laisse échapper un léger soupir alors que je suis parcouru d'un violent frisson. Sa beauté me laisse sans voix. Qui est-elle ? Elle dégage une grande prestance, et son visage arbore une expression que je ne connais que trop bien. C'est une femme forte, cela crève les yeux. Et l'Espace d'un instant, mon cœur semble tambouriner dans ma poitrine. Depuis combien de temps n'a t'il pas battu aussi fort ? Probablement depuis ma rencontre avec Ragnar... J'aimerai l'interpeler, lui demander son nom, mais pourtant je reste bel et bien figée, incapable d'un mouvement et surtout, incapable de détourner mon regard.

    Qui es-tu, belle inconnue ?    

              

     


    Code par KoalaVolant
    Message par Rhaenyra Targaryen Ven 10 Mar - 23:54
    Rhaenyra était accoutumé à la neige. Ce n’était pas la première fois qu’elle en voyait. Elle était donc bien habillée pour affronter la température. Pas comme certaines de ses personnes vivant hors du murs, qui se baladaient toujours comme si la totalité de leurs vêtements avait été volé le matin même et qu’aucun tailleur du village n’était disponible pour fournir des vêtements de remplacement rapidement. Rhaenyra souhaitait un jour avoir suffisamment de personnel dans sa garde afin d’empêcher l’accès à son nouveau Royaume à ses gens sans pudeur.

    Son royaume? Se diront ceux qui ne connaissaient pas encore le coin. Effectivement, son royaume. À son arrivée dans cet étrange endroit, Rhaenyra avait été déposé directement au Château. Elle avait vu cela comme un signe. Elle avait été retirée de Dragonstone afin de venir régner sur cet endroit et les sauvés de leur vie de débauche. Elle avait donc rapidement réclamé son trône et tentait doucement de monter sa garde afin de protéger sa souveraineté. Si elle avait pu apprendre de quoi de son vivant, s’était que les disciples pouvaient facilement tourné en traitre, a la simple peur d’une femme portant la couronne.

    Rhaenyra avait donc décidé d’aller faire le tour de son nouveau royaume, pour bien en connaître tous les coins et inspecter le type de paysans occupant ses terres. Elle savait que lorsque sa garde serait bien bâti, elle devrait limiter l’accès a certain gens de l'extérieur, ses derniers n’ayant aucune pudeur et parfois même aucun respect pour leur mode de vie. Malheureusement, Rhaenyra savait également que le peuple de l'extérieur respecterait mieux son règne si elle avait un dragon à ses côtés, malheureusement, Syrax ne l’avait pas suivit dans cette aventure perturbante.

    Parfois, la blonde se demandait comment se portait son Dragon sans elle, est-ce que Damon en prenait soin en son absence. Probablement. Elle s’inquiétait également beaucoup pour ses enfants, dont elle ne pouvait plus avoir de nouvelle et ne pouvait pas non plus leur faire savoir qu’elle se portait bien. Les dernières nouvelles concernant ses enfants n'avaient pas été de bonne nouvelle pour Rhaenyra. Portant avec elle encore aujourd’hui le deuil de son fils Lucerys. Un vœu de vengeance contre les Verts occupant toujours son cœur, si seulement ils pouvaient se retrouver dans ce nouveau royaume à leur tour, ils paieraient de leur vie.

    Rhaenyra ne voulant pas retomber dans ses émotions de deuil alors qu’elle était en publique, devant son nouveau peuple, commença à regarder tous les détails du village qui l’entourait. Elle était sur le dos d’un cheval blanc, avançant lentement sur son territoire, il y avait plusieurs gens dehors, malgré les froids. Les commerçants étaient ouverts et Rhaenyra pouvait donc voir avec appréciation que la vie de société commençait bien dans le tout nouveau Royaume de Multivercity.

    Son attention fut vite attirée par autre chose que les commerces, entendant des voix fortes et colériques. Rhaenyra ne put que capter les mots “seul l'honneur et le courage le peu.” dans ce qui fut dit. Une femme venait d’avoir un altercation avec ce qui semblait être un usurpateur d’identité, dans un vêtements qui ce voulait celui d’un prêtre. Hors, Rhaenyra avait visité cette dite église afin de comprendre leur but dans son royaume et avait pu constaté qu’il n’y avait que des femmes dans cet endroit pour le moment.

    La femme, de son côté, semblait forte et dégageant un aura de combattante. Cette femme ferait un bon ajout à sa garde rapprocher, cela Rhaenyra en était certaine. Elle dégageait quelque chose qui réclamait du respect. Bien que cet homme n’avait pas compris et s’était frotté à la mauvaise personne, il semblerait. Celle-ci descendit les marches lorsque leur regard se croisa. Alors qu’elle inspecter de haut en bas la femme en question, leur regard ce croisé. Ses yeux sont d’un bleu glacial et dégage un air presque familier.

    Elle est blonde, yeux bleu, une bonne carrure et un visage qui dégage du charisme. Rhaenyra en vient à se demander si elle est de royauté elle-même, malgré ses airs plus barbares. Il faut dire que d’avoir voyagé dans un nouveau monde n’aidait pas sur le choix de vêtements parfois. Ses cheveux étaient tressés avec précision et un coiffure qui devait manifestement demandé de la patience. Les traits de son visage, bien que sévère, dégageaient du respect plutôt que de l'arrogance. C’est sans un sourire, que Rhaenyra soutient le regard de la belle inconnue.

    Lorsque leur regard s’était croisé, Rhaenyra avait senti son cœur battre, comme s' il venait de retomber en enfance. Elle connaissait bien ce type de battement, elle se souvenait trop bien de l'époque où il avait pu battre ainsi pour son amie d’enfance…  Rien de plus qu’une admiration pour le physique d’une autre personne, sur lequel elle n'agira pas cette fois, elle apprenait de ses erreurs. Rhaenyra reste un instant à la dévisager de loin, du haut de son cheval. Le temps comme figé et les bruits autour d’elle comme inexistants. Elle ne saurait dire combien de temps cet échange à duré, avant de donner un coup de talon à l’animal pour se remettre en route sur sa tournée du territoire.  

    Sachant déjà qu’elle ne souhaitait que revoir cette magnifique guerrière. Serait-ce une erreur de l'ajouter aux rangs de son armée ? Comme cela l’avait été par le passé avec Ser Criston Cole.




    "Exhausting, wasn't it?
    Hiding beneath the cloak of your own righteousness.
    But now they see you as you are."

    Message par Invité Sam 11 Mar - 11:59

    Beating Heart



    Quel étrange moment, comme hors du temps. Sur le moment, je ne sais pas trop quoi faire. Je crois que mon esprit est trop surpris pour prendre la moindre décision. Surpris de la réaction de mon cœur. Cela faisait si longtemps qu'il n'avait pas battu si fort. Et pourtant, je ne sais rien de cette charmante créature aux cheveux cendrés. Oh j'ai déjà été attiré physiquement et sexuellement par des femmes, mais me laisser hypnotiser de la sorte est une première. Je mémorise chaque courbe de son visage, chaque nuance de couleur de sa peau pâle, l'éclat de ses yeux clairs malgré la distance nous séparant. Je mémorise sa posture droite et fière, puissante. L'aura qu'elle dégage. Je crois qu'en cet instant, si elle me demandait de tuer pour elle je le ferai sans réfléchir. Tel le bras armé de cette divine créature. Aurait-elle une quelconque affiliation avec Freyja, déesse de la beauté ?

    Malheureusement, quand je commence à lever mon bras dans l'espoir de l'interpeler, ne serait-ce que pour entendre le son de sa voix me donner son nom, il est déjà trop tard. Elle détourne le regard de moi et talonne sa monture pour qu'elle avance plus vite et l'éloigne de moi. Un étrange goût amer au fond de la gorge, écho de ma profonde déception. Ma main vient se poser sur le pommeau de mon épée, fièrement attachée à ma ceinture, et dans un soupire je me remet moi aussi en marche pour m'éloigner maintenant des escaliers de cet endroit réservé aux chrétiens.

    Moi qui voulais profiter des lieux, je me trouve maintenant bien stupide. Arpentant les rues parfois étroites de cette cité, regardant d'un œil distrait les étales, tout mon esprit est focalisé sur cette femme inconnue. L'image de son visage ne me quitte plus, me rendant irritable et repoussant quelques vagabonds maladroits qui ont le malheur de trop s'approcher de moi. Il faut que je sache. Il le faut. Peut-être pourrai-je interroger quelques marchands sur cette femme ? Avec un peu de chance, ils sauront qui elle est...

    Je dois la revoir, c'est ma seule certitude.         

              

     


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