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    Message par Samantha Carter Sam 8 Avr - 16:54

    Vous auriez de la mayonnaise ?

    Débarquer dans un nouvel endroit impliquait énormément de choses et cela commençait par se trouver un logement. Fort heureusement, cette ville accueillait tellement de nouveaux individus que des maisons et des logements avaient été mis à disposition pour que chacun y trouve son compte. En souvenir de la maison qu'elle habitait quand elle était encore aux États-Unis, Sam avait décidé de se rendre dans la banlieue et de s'y installer dans l'une des maisons disponibles. Elle était allée se renseigner pour un travail mais n'avait pas encore été rémunérée. Elle avait trouvé quelques aliments non périssables, mais pour se faire sa salade de riz, il lui manquait quelques éléments essentiels.

    Il était donc temps de faire connaissance avec le voisinage en espérant qu'il s'y trouverait des personnes sympathiques qui accepteraient de lui venir en aide. Sa première inspiration fut d'aller frapper directement à côté dans une maison quasiment identique à la sienne. C’était un lotissement, cela lui semblait évident. Elle espérait ne pas tomber sur des gens trop agressifs. Quitte à vivre à côté d'eux, elle aimait autant espérer que leur relation serait paisible. Pour savoir ce qu'il en était, elle allait devoir attendre que la personne lui ouvre au moins la porte. Elle frappa doucement et attendit patiemment.

    « Bonjour », dit-elle au moment où une personne lui ouvrit. « Excusez-moi de vous déranger, je viens de m'installer et je n'ai pas encore de quoi faire les courses. Est-ce que vous auriez un peu de mayonnaise à me prêter, histoire que j'assaisonne mon riz avec quelque chose. »

    Sam n'était pas vraiment difficile après avoir mangé la nourriture de l'armée pendant aussi longtemps, mais il n’empêchait que si elle pouvait éviter les repas trop fades, ce serait quand même quelque chose de mieux. Elle ne savait pas si sa voisine était dans une meilleure situation qu'elle et était arrivé ici depuis plus longtemps, mais cela coûtait rien de demander et dans tous les cas, cela lui ferait une sympathique relation de voisinage. Elle serait de toute façon prête à l'inviter à dîner pour compenser dès qu'elle aurait un peu de marge de manœuvre.


    Halloween


    Vous auriez de la mayonnaire [PV Mary-Margaret] Jack%2Bcarter%2Btouch
    Message par Mary-Margaret Blanchard Lun 10 Avr - 12:31

    Vous aurez de la mayonnaise?

    La vie que Mary-Margaret commençait à se construire à Multivercy lui plaisait. Loin de ce qu’elle avait connu dans la forêt enchantée ou même à Storybrooke, elle pouvait enfin caresser l’espoir d’avoir une vie plus tranquille loin de toutes les tribulations qu’elle avait pu vivre avec sa famille au cours des dernières années. David s’était lancé sa propre compagnie de sécurité et avait déjà eu un premier contrat avec la mairie afin de protéger la ville de l’attaque de démons. Emma et Henry étaient également en ville et elle n’aurait pas pu espérer mieux. Le changement de carrière de sa fille l’avait surprise, c’était le moins que l’on puisse dire, mais si elle était heureuse, elle ne pouvait que l’être pour elle aussi. La seule ombre au tableau était qu’elle habitait dans son garage et la jeune femme ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter quant à son choix de domicile. Après tout, de ce qu’elle avait cru comprendre, Emma et Regina avaient réussi à trouver un terrain d’entente quant à la garde de leur fils, mais elle ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter, de savoir qu’un garage n’était pas nécessairement un endroit idéal pour élever un enfant. Mais après tout, qu’en savait-elle? Elle avait abandonné sa fille… Et elle savait bien qu’un jour ou l’autre, elle allait se le faire reprocher si elle osait trop se lancer sur le sujet.

    Assise à son bureau, elle n’avait pas vu la journée passer. Après en avoir parler avec David, elle avait décidé de changer de carrière, préférant reprendre la direction de l’orphelinat de la ville plutôt que d’enseigner à l’école primaire. Avant d’aller voir Regina à la mairie, elle avait préféré se constituer un dossier solide afin d’avoir toutes les chances de son côté. En un sens, elle appréhendait un peu le rendez-vous qu’elle allait prendre avec Regina. Ce sera la première fois qu’elles se reverraient suite à la rencontre entre elle et David à la mairie lorsque ce dernier avait demandé les accréditations nécessaires pour la création de sa compagnie. Il lui avait raconté qu’il avait perdu son calme, demandant à savoir ce qu’il s’était dit lors de leur conversation quand elles s’étaient revues à leur arrivée en ville. Mary-Margaret soupira alors qu’elle s’adossa contre le dossier de sa chaise. Ça en était assez pour aujourd’hui… L’heure du souper approchait à grand pas et elle commençait à avoir faim. Elle finit par ranger tous ses documents avant de se rendre dans la cuisine.

    Elle avait été heureuse de trouver cette maison. Les rayons du soleil qui rentraient dans la cuisine et dans la salle à manger lui faisaient le plus grand bien. Elle aurait pu y passer des heures juste à contempler l’extérieur depuis la table de la cuisine et en buvant son chocolat chaud. Avec les beaux jours qui s’en venaient, elle avait hâte de pouvoir sortir et profiter de la chaleur, du bruit des oiseaux et le calme environnant avec un bon livre et sa boisson favorite.

    Les coups frappés à la porte d’entrée la tirèrent hors de sa rêverie. Elle s’arracha de la contemplation de son jardin pour aller ouvrir la porte.


    - Bonjour! dit-elle avec un grand sourire.

    La femme qu’elle avait en face d’elle devait avoir à peine quelques années de plus qu’elle. Elle ne l’avait jamais vu dans le quartier, donc elle devait à peine arriver en ville. Mary-Margaret allait se faire un devoir de bien l’accueillir dans le quartier afin qu’elle s’y sente le mieux possible.


    - Il n’y a aucun problème, répondit la jeune femme en l’invitant à rentrer. Bien sûr, j’ai de la mayonnaise à vous passer! Venez, entrez!

    Mary-Margaret s’écarta pour la laisser passer et l’invita à la suivre jusque dans la cuisine.

    - Est-ce que ça fait longtemps que vous êtes arrivée? Demanda l’institutrice alors qu’elle cherchait son pot de mayonnaise dans le frigo.
    Codage par Libella sur Graphiorum

    Message par Samantha Carter Dim 23 Avr - 11:26

    Vous auriez de la mayonnaise ?

    La jeune femme qui ouvrit la porte à Sam avait un grand sourire sur les lèvres aussi large qu’enthousiaste. C'était peut-être même beaucoup d'enthousiasme pour la jeune femme, mais cette inconnue avait quelque chose d'attachant dont elle ne pouvait définir exactement la cause. Elle décida donc que ce voisinage était du meilleur augure et entra dans la pièce à l'invitation chaleureuse de sa nouvelle voisine. Elle en profita pour regarder la maison avec curiosité. La demoiselle devait habiter là depuis un moment car tout était arrangé avec soin et beaucoup de goût. Elle avait donc eu le temps de meubler un peu.

    « Merci beaucoup pour votre accueil. Au fait, je m'appelle Samantha Carter, mais vous pouvez m'appeler Sam. Cela fait longtemps que vous êtes installée dans cette ville ? Vous vivez seule ici ? »

    Elle espérait que cette femme avait été aspirée avec des membres de sa famille et des proches. Il n'était jamais agréable de se retrouver seul loin de tous ceux qui vous étaient chers. C’était d'ailleurs difficile en ce moment pour Sam de se retrouver dans cette situation. Elle n'allait certainement pas le souhaiter à quelqu'un d'autre. Elle aimait beaucoup l'idée d’imaginer cette femme avec un mari et des enfants en train d'embellir la vie de personne qui étaient chères à son cœur. Elle ne savait pas pourquoi mais elle trouvait que cela lui allait très bien.

    « Je viens à peine d'arriver, le 13 de ce mois. On m'a dit que je pouvais choisir mon logement et ces maisons sont vraiment pratiques et jolies. J'espère que je n'aurai pas à y demeurer trop longtemps, toutefois. Je n'ai pas perdu l'espoir de pouvoir rentrer chez moi. Ce n'est pas la première fois que je suis confrontée à ce genre de situation et nous nous en sortons plutôt bien en général. »

    Elle ne pouvait pas s'empêcher d'avoir envie de faire connaissance avec cette personne. Si elles devaient passer ensemble à côté l'une de l'autre un certain temps, il serait vraiment agréable de se partager des anecdotes l'une sur l'autre. Même quand elle devait préserver le secret de son travail, la jeune femme avait toujours tenu à entretenir un lien d'amitié fort avec ses voisins tant qu'elle le pouvait. Au moment ou sa voisine sortit le pot de mayonnaise, le visage de Sam s'éclaira d'un nouveau regard.

    « Je vous remercie infiniment, ça me sera bien utile. Vous avez des conseils pour quelqu'un qui vient d'arriver dans la ville et qui doit s'installer ? »


    Halloween


    Vous auriez de la mayonnaire [PV Mary-Margaret] Jack%2Bcarter%2Btouch
    Message par Mary-Margaret Blanchard Dim 23 Avr - 14:28

    Vous aurez de la mayonnaise?

    Mary-Margaret était vraiment heureuse de faire la connaissance de la nouvelle venue dans le quartier. Les arrivées continuaient tous les mois, et elle voyait bien que cela donnait aussi beaucoup de travail à Regina, la voyant souvent rentrer de plus en plus tard les soirs de semaines ou elle ne gardait pas Henry. De ce qu’Emma lui avait dit, elles avaient pu s’entendre sur une garde partagée entre elles pour Henry, ce qui était une bonne chose selon Mary-Margaret. Au moins, le petit garçon pourrait passer du temps avec ses deux mères sans qu’elles n’aient à s’écharper l’une et l’autre quant au bien être du garçon.

    Elle avait invité sa nouvelle voisine à rentrer chez elle, préférant ne pas la faire attendre dans le couloir. Elle avait l’air fort sympathique, ce qui la changeait un peu de sa voisine d’en face, même si leurs rapports commençaient lentement à s’améliorer. Mais on ne passe pas si facilement à autre chose, surtout après tant d’années de rancœur d’un bord et de l’autre…

    - Enchantée Sam! Je m’appelle Mary-Margaret. Certaines personnes m’appellent Snow aussi, mais c’est une longue histoire. Je suis ici depuis le 13 novembre dernier, donc ça fait déjà quelques mois. J’ai eu la chance d’avoir mon mari, ma fille et mon petit fils qui sont arrivés en ville depuis, donc je dirais que la vie va bien. Ma voisine d’en face, la mairesse de la ville, vient du même univers que moi. Et elle est de la famille aussi en quelque sorte. En fait non, pas en quelque sorte. Elle fait partie de la famille aussi. Et j’ai une de mes amies de longue date qui est en ville aussi.

    Elle allait définitivement bien. Et il était vrai que Regina était de la famille. Elle avait été sa belle-mère pendant des années, l’ayant élevée et maintenant elle était également la mère de son petit-fils. La vie était étrangement faite par moment. Mais, malgré leur passé ou elles avaient passé des années à se battre, ou leurs royaumes étaient en guerre, elle se rendait à présent compte à quel point son ancienne belle-mère avait changé depuis quelque temps.

    - Et vous? Êtes-vous toute seule ici? Ou avez-vous quelqu’un de proche avec vous? Demanda Mary-Margaret alors qu’elle sortait le pot de mayonnaise du frigo. Tenez, voici la mayonnaise. Vous me la rapporterez à l’occasion quand vous n’en aurez plus besoin.

    Et puis, ce n’est pas comme si elle manquait de mayonnaise non plus. Sam lui expliquait que ça ne faisait pas très longtemps qu’elle était arrivée en ville. Elle était d’accord avec elle lorsque Sam lui dit que les maisons étaient jolies et pratiques, alors elle ne put s’empêcher d’acquiescer à ce constat.

    - Je pense que le retour dans votre monde d’origine risque d’être compliqué. Lorsque personne de ma famille n’était encore arrivé, à part ma voisine, je dois avouer que l’idée de retourner chez moi à vraiment été tentante. Mais il s’avère que c’est impossible de retourner d’où l’on vient. Je connais quelques personnes qui ont essayé et qui n’ont jamais réussi. Je pense que cette ville est devenue notre nouveau chez nous, notre nouvelle réalité. Vous dites que ce n’est pas la première fois que vous êtes confrontées à ce genre de situation. Vous aviez à faire avec des portails par le passé? Demanda la jeune femme intriguée.

    Ce n’était pas souvent qu’elle rencontrait des personnes qui avaient déjà vu ou travaillé avec des portails. Elle se demandait si cette femme possédait également de la magie, comme Emma et Regina et qu’elle avait été capable de créer des portails. Sa curiosité n’en était plus grande alors que l’espoir renaissait que cette femme était probablement capable de les faire retourner dans leur monde. Mais après tout, dans quel monde aimerait-elle retourner? Celui de Storybrooke avec Archie et les autres? Ou retourner dans la forêt enchantée ou tout était à reconstruire? Elle ne savait pas…


    - Pas de problème, ça me fait plaisir, répondit Mary-Margaret quant au remerciement pour le pot de mayonnaise. Vous pourriez peut-être voir avec la mairie s’il n’y a pas un corps de métier qui est plus en demande qu’un autre. Je la vois se démener corps et âme pour cette ville, je pense qu’elle aurait bien besoin d’aide. Mais ne lui dites pas que je vous ai dit ça, reprends la jeune femme sur le ton de la confidence. Elle serait capable de m’en vouloir de m’inquiéter pour elle. Avez-vous besoin d’aider pour vous installer? Ou quoique ce soit?
    Codage par Libella sur Graphiorum

    Message par Samantha Carter Jeu 18 Mai - 15:35

    Vous auriez de la mayonnaise ?


    Snow était un curieux surnom. Elle n’avait que rarement entendu d’humains dont le nom mentionnait la neige. C’étaient plutôt des surnoms d’animaux familiers. Sam ne put s’empêcher d’éprouver de la curiosité face à ce surnom. Elle se demanda d’où il venait et qui l’appelait comme ça. En tout cas, elle avait beaucoup de famille qui était arrivée depuis qu’elle se trouvait dans la ville et Sam en fut enchantée. C’était agréable de se dire qu’une personne aussi gentille que Mary-Margaret semblait l’être n’était pas perdue toute seule dans un monde inconnu. Sam espérait qu’elle aurait cette même chance, d’ici peu de temps.

    « Snow ? Quel curieux surnom ? D’où vient-il ? C’est très chouette d’avoir autant de membres de votre famille dans cette ville. Et à de hautes responsabilités, à ce que je vois. Vous avez de solides appuis. »

    Son sourire perdit un peu de degrés quand sa voisine lui demanda si elle avait eu la même chance qu'elle. Elle devait quand même considérer quelle n'était là que depuis peu de temps et qu'elle s'était concentrée sur son intégration, ce qui impliquait qu'elle n'avait pas eu trop de temps pour faire des recherches dans la ville. Mais elle n'était pas tombée par hasard sur quelqu'un qu'elle connaissait et pour le moment, elle considérait donc que ses proches n'étaient pas là, aussi difficile que ce soit.

    « Je n'ai encore retrouvé personne. Cela dit, je suis là depuis peu de temps et je me suis surtout concentrée sur le fait de trouver de quoi me loger et un travail pour subvenir à mes besoins. Si certains de mes proches sont ici mais autre part dans la ville, il se peut que je n’aie tout simplement pas encore eu l'occasion de les croiser. Je dois avouer que je l'espère. Malheureusement, je ne peux être sûr de rien. »

    Elle jeta un regard sur son pot de mayonnaise, symbolisant le fait que même si elle n'avait pas la chance d'avoir des gens de son univers auprès d'elle, elle avait au moins quelqu'un qui pourrait peut-être se positionner en tant qu'amie. C'était déjà quelque chose de précieux, et elle en profiterait autant qu'elle le pourrait. Ça ne la surprenait pas plus que ça qu'un certain nombre de personnes aient déjà essayé de rentrer chez eux, et le fait que personne n'y soit parvenu n'était pas vraiment rassurant. Mais Sam ne s'inquiétait pas vraiment, pas pour le moment. Il y avait eu tellement de situations qui avaient semblé totalement impossible à résoudre et finalement, ils avaient trouvé des solutions. Alors elle n'avait pas l'intention de renoncer.

    « On peut dire ça. On peut même dire que les portails étaient absolument tout mon quotidien. Je ne peux pas entrer dans les détails car tout cela était secret défense et même si nous sommes loin de chez moi, je ne suis pas convaincue que je puisse parler de tout ça. En revanche, ce que je peux dire, c'est que j'ai appris que ce genre de portail n'allait effectivement que dans un seul sens, ce qui n'est pas très rassurant. Mais ça ne fait rien. Je ne perdrai pas espoir. Le plus important dans ce moment-là c'est de ne pas renoncer complètement. Et s'il ne s'agit pas de m'en aller d'ici, il s'agira au moins de retrouver mes amis. »

    Elle lui avait demandé des conseils pour s'installer dans le coin, mais la jeune femme ne savait pas que Sam avait déjà trouvé du boulot. Le fait que Mary- Margaret lui parle de ça en premier lieu la rassurait un peu car cela voulait dire qu'elle avait déjà l'essentiel pour être bien intégrée. C'était un bon début. Elle supposait donc qu'il allait juste lui falloir un peu de temps pour être parfaitement à sa place dans son environnement. Lorsque ce moment serait arrivé, elle n'aurait plus de souci pour se forger une place dans cette ville. Il restait qu'elle n'allait certainement pas renoncer à l'idée de rentrer chez elle.

    « J'ai déjà trouvé du travail en fait. J'ai obtenu un poste au service scientifique de la police. Ils ont même accepté de me payer semaine par semaine le premier mois pour que je puisse m'installer un peu plus vite. Je suppose que je n'ai pas à me plaindre. »

    Halloween


    Vous auriez de la mayonnaire [PV Mary-Margaret] Jack%2Bcarter%2Btouch
    Message par Mary-Margaret Blanchard Lun 22 Mai - 20:49

    Vous aurez de la mayonnaise?

    Visiblement son surnom avait fait mouche auprès de sa voisine. Mary-Margaret ne put s’empêcher d’esquisser un sourire devant la curiosité manifestée par Sam.

    - Vouliez-vous une tasse de thé? Ou quelque chose à boire? Proposa la jeune femme avant de commencer ses explications.

    Avant même d’attendre la réponse de son interlocutrice, elle mit de l’eau à bouillir alors qu’elle sortait deux tasses avec la boite de thé qu’elle gardait toujours en réserve au cas ou qu’elle aurait de la visite. Elle l’invita ensuite à s’assoir à table avec elle, le temps que l’eau finisse de bouillir.


    - En fait mon histoire est un peu complexe, admit Mary-Margaret une fois assise. Je ne vous cacherai rien en vous disant que les différents portails qui s’ouvrent tous les mois font venir des gens de tout univers. C’est, du moins, ce que j’ai pu constater depuis mon arrivée en novembre dernier. Mon véritable nom n’est pas Mary-Margaret, mais plutôt Blanche-Neige. D’où mon surnom, Snow. J’ai pris le nom de Mary-Margaret dans mon ancienne ville, Storybrooke, une ville créée de toute pièce par mon ancienne belle-mère.

    La jeune femme laissa le temps à sa nouvelle voisine de digérer l’information alors qu’elle s’était relevée pour mettre l’eau bouillante dans les deux tasses qu’elle avait préalablement sortie avant de les apporter à table, en face l’une de l’autre.

    - Mais effectivement, je ne vous cacherais pas que c’est réconfortant d’avoir les membres de sa famille en ville avec soi. Mais, même s’ils n’étaient pas encore tous arrivés, nous nous serions tous retrouvé à un moment ou à un autre. On se retrouve toujours, dit Mary-Margaret en souriant.

    Elle laissa planer le silence pendant quelques secondes tandis qu’elle mit l’une des poches de thé dans son eau.


    - Quant à dire que j’ai de solides appuis avec le fait que ma voisine soit la mairesse de la ville, je ne sais pas… Peut-être, dit-elle tout en haussant des épaules. Il s’agit en réalité de mon ancienne belle-mère. Et la mère adoptive de mon petit-fils, continua-t-elle en haussant des épaules. Et si vous réussissez à comprendre nos liens familiaux sans avoir mal à la tête, je dois vous admettre que je serais impressionnée, ne put s’empêcher d’ironiser Mary-Margaret.

    Sa relation avec Regina n’avait jamais vraiment été la plus facile. Oh bien sûr, elle avait bien commencé, bien des années auparavant. Après tout, Regina lui avait sauvé la vie quand son cheval avait décidé de faire une embardée et détaller comme un lapin sans qu’elle ne puisse l’arrêter. Mais elle avait commis l’erreur, la stupide erreur, de dévoiler son secret à Cora. Et tout est parti à la dérive à partir de ce moment-là… Elle osait pourtant espérer que leur relation s’améliore. Elles avaient pu se parler, un peu, lorsqu’elle avait fait le tour du voisinage quelques temps après qu’elles ne soient toutes les deux arrivées en ville. Elles ne s’étaient plus vraiment reparlées par la suite, à part lorsqu’elle était allée la voir pour lui parler de son projet d’orphelinat.

    - Je vous souhaite sincèrement de retrouver quelqu’un de votre famille ici. En attendant, vous êtes toujours la bienvenue chez nous. Je suis sûre que mon mari n’y verra aucun inconvénient à ce que vous veniez souper un de ces soirs. Je sais à quel point la vie peut sembler longue lorsqu’on arrive dans une nouvelle ville et qu’on ne connaît personne. Et n’hésitez pas à venir nous voir s’il vous manque quoique ce soit, nous serions ravis de vous aider!

    Elle souffla un peu sur son thé, espérant le faire refroidir un peu plus vite alors qu’elle écoutait Samantha parler de son travail et de ce qu’elle avait fait par le passé. Elle avait dû travailler pour l’armée alors si elle ne pouvait pas parler librement de ce qu’elle faisait. Elle hocha la tête, en signe de compréhension alors qu’elle lui disait que la majorité des dossiers sur lesquels elle travaillait étaient classés secret défense.

    - Je suis contente que vous ayez trouvé un emploi qui vous passionne. J’imagine que ça ne doit pas être la même chose que ce que vous faisiez avant, non? Vous travailliez pour l’armée c’est bien ça? Demanda Mary-Margaret.
    Codage par Libella sur Graphiorum

    Message par Samantha Carter Dim 11 Juin - 16:23

    Vous auriez de la mayonnaise ?


    La jeune femme était vraiment douce et gentille et Sam se réjouissait d’avoir une voisine aussi bienveillante. Elle était curieuse de la connaître et d’en savoir plus sur elle. Elle lui donnait une première piste de curiosité par le surnom que certains lui donnaient. Elle ne pouvait s’empêcher de se demander pourquoi on la surnommait ainsi Snow. Mais une belle histoire devait se conter autour d’une tasse de thé. Aussi la jeune femme lui en proposa-t-elle une. Sam aimait cette petite ambiance de quartier, quelques petites histoires, une tasse de thé, voilà qui la changeait agréablement de son quotidien habituel, quitte à être dans un nouvel endroit, autant que ce soit dépaysant.

    « Avec plaisir ! »

    Elle l’écouta attentivement, mais ne put cacher son étonnement face à l’histoire de cette femme. Elle prétendait être Blanche-Neige. C’était un conte que Sam connaissait, bien évidemment, mais elle ne se serait pas attendue à ce que ce genre de personnage de conte s’inscrive dans le monde réel. Cela dit, comme elle le disait elle-même, les gens de cette ville venaient d’univers divers et variés et l’idée qu’il existe une réalité où Blanche-Neige soit un être de chair et de sang n’était pas si extraordinaire. En revanche, elle ne se souvenait pas de la partie du conte où la méchante belle-mère crée une ville et y emmène sa belle-fille.

    « Je connais un peu le conte de Blanche-Neige, mais je me suis arrêté à l’histoire de la pomme empoisonnée. Que s’est-il passé ensuite ? »

    Il était vrai que c’était vraiment réconfortant d’avoir autour de soi les gens que l’on aimait. Apparemment, elle était du genre à réunir toute sa famille autour d’elle et cela lui faisait du bien de les avoir dans ce quartier. Sam comprenait. Elle aurait tellement voulu avoir le reste de SG1, son père, son frère, les personnes qui lui étaient chères auprès d’elle. Cet esprit de toujours se retrouver étaient si emplis d’espoir que cela réchauffa le cœur de Sam. Elle se demandait si c’était un optimisme exacerbé ou si cela tenait du fait qu’elle appartenait à un conte de fée.

    « Vous vous retrouvez toujours. Comme c’est joli comme esprit. J’espère que je pourrai en dire autant. »

    Alors qu’elle avait pensé que la voisine de la jeune femme était de sa famille, elle apprit qu’en réalité, il s’agissait de la belle-mère de Mary-Margaret. Cela signifiait donc qu’elle était la sorcière qui avait cherché à la tuer. Mais elle avait apparemment adopté le petit-fils de la jeune femme, voilà qui était compliqué. Sam se demandait comment la chose était possible mais puisqu’elle lui avait demandé de lui conter son histoire, elle allait sûrement l’apprendre sous peu. Il ne fallait pas lui lancer un défi comme celui-là, elle allait certainement le relever.

    « Je suis du genre à relever les défis. Essayons donc. »

    C’était décidément une voisine généreuse. Si elle lui souhaitait de retrouver les personnes qui lui étaient chères, elle lui ouvrait d’emblée les portes de sa maison quand elle le souhaitait. Voilà qui était vraiment doux. Être accueilli de la sorte faisait chaud au cœur de Sam qui se sentait bien seule. Elle ne savait pas pourquoi il avait été décidé qu’elle atterrirait ici seule, mais elle s’y trouvait et quitte à y être, il valait mieux s’entourer de personnes comme Mary-Margaret que de se retrouver avec des gens malintentionnés. Son regard s’adoucit et elle la contempla avec un peu de tendresse.

    « Je vous remercie infiniment. Vous serez évidemment les bienvenus aussi dès que je serai complètement installée. »

    Sam regrettait de ne pas avoir le même travail qu’auparavant évidemment. Mais rien ne pouvait réellement égaler la visite d’autres planètes. Elle se contentait donc de ce qu’elle avait en espérant que l’avenir ici lui offrirait quand-même des opportunités et des missions intéressantes. Mary-Margaret n’était pas idiote et elle avait compris par où Sam avait forgé sa vie. Mais pour autant, elle ne pourrait pas en savoir davantage. Pour le moment, Sam préférait garder le secret, même si ce secret n’avait pas tellement de sens dans un tel monde.

    « C’est exact. Je ne peux pas vous donner de détails, mais c’était réellement passionnant. Je doute que cet endroit m’offre des perspectives aussi intéressantes malheureusement. Mais il faut bien vivre en attendant de pouvoir rentrer à la maison. Oui, je continue à espérer. »

    Halloween


    Vous auriez de la mayonnaire [PV Mary-Margaret] Jack%2Bcarter%2Btouch
    Message par Mary-Margaret Blanchard Lun 19 Juin - 18:59

    Vous aurez de la mayonnaise?

    Mary-Margaret eu un sourire lorsque sa nouvelle voisine avait accepter la tasse de thé. Après tout, elle l’avait dit elle-même, elle était toute seule dans cette ville et lui offrir une boisson chaude lui était venue tout naturellement. Après tout, David en avait encore pour un petit moment, donc elle n’était pas vraiment pressée. Et même s’il venait les rejoindre un peu plus tard, la jeune femme était certaine que la présence de Sam ne le dérangerait pas le moins du monde.

    Une fois qu’elle avait donné la deuxième tasse à sa nouvelle voisine, elle se dirigea avec la sienne à la table de la cuisine. En passant, elle s’arrêta au garde-manger et sorti une boite de petits gâteaux qu’elle gardait toujours en stock pour les fois ou Henry venait leur rendre visite. Après lui avoir raconté les grandes lignes de son histoire à Sam, elle ne put s’empêcher de rire face à l’étonnement qui était visible sur son visage. Sa réaction était totalement compréhensible. Elle aurait probablement eu la même réaction si on lui avait servi la même histoire.

    - Après la pomme empoisonnée, je suis tombée dans un profond sommeil, répondit Mary-Margaret, d’un ton pensif. David… Vous le connaissez probablement sous le nom de Charmant… m’a réveillé de mon sommeil. Après ça, nous nous sommes livrés à une guerre avec mon ancienne belle-mère pour reprendre le contrôle du royaume. Et nous avions fini par le reprendre. Le jour de notre mariage, Regina l’a interrompu et nous a prévenu qu'elle aurai sa revanche, peu importe ce qu’il lui en coutera. Forcément, nous étions tous inquiet, mais la vie continuait. Tout allait bien, nous attendions notre premier enfant, une petite fille, continue Mary-Margaret avec un sourire nostalgique.[i] Mais tout ça est arrivé à une fin lorsque la malédiction a été lancée et nous nous sommes tous retrouvé à Storybrooke. La fameuse ville que je mentionnais un peu plus tôt qui avait été créée de toute pièce par Regina, par pure revanche. Le temps était figé pendant 28 ans, jusqu’à temps que ma fille vienne en ville et décide de rester. C’est mon petit-fils, Henry qui est allé cherché sa mère – ma fille – à Boston pour qu’elle vienne briser le sort. Il était l’un de mes élèves dans la classe que j’enseignais et je voyait bien qu’il était malheureux. Je voulais lui donner quelque chose qui pourrait l’aider, qui pourrait le faire sortir de la solitude dans laquelle il s’enfonçait tous les jours un peu plus. Alors je lui ai donné le livre contenant tous les contes de fées. Et c’est de là que tout à commencer. Henry était convaincu que tout le monde dans la ville était un caractère de conte de fée et que seule sa mère était capable de briser le sort. Forcément, à ce moment-là, personne n’y croyait vraiment, mais c’est un petit garçon très intelligent. Nous ne savions juste pas à quel point il avait raison…

    [i]Son regard se perdit dans le vide pendant quelques instants. Pendant ces 28 ans, la vie était monotone, routinière. Ennuyante. Son métier d’enseignante lui avait apporté beaucoup de joie, mais elle avait toujours eu ce sentiment qu’il lui manquait quelque chose. Avec l’arrivée d’Emma, tout avait changé et elle serait éternellement reconnaissante envers Henry d’être allé à Boston chercher sa mère biologique.


    - Je ne vous cacherai pas que je suis bien plus vieille que je ne parais, reprit Mary-Margaret sur le ton de la confidence. Si vous me voyez un jour avec ma fille, vous ne croiriez probablement que nous sommes mère et fille. Le sort qui était en place dans la ville pendant tout ce temps a été brisé par ma fille, continua Mary-Margaret, dont la fierté paraissait dans la voix. Depuis, nous avions essayé de trouver un moyen de retourner dans la forêt enchantée, et maintenant nous sommes dans cette ville. Je ne vois pas comment nous ferions pour y retourner d’ailleurs…

    La jeune femme pris une gorgée de son thé avant de piocher dans la boite à biscuit, le regard songeur.

    - Ça change un peu du conte orignal, admit Mary-Margaret avec un petit rire. Mais je suis convaincue que vous finirez par retrouver votre famille. Mon mari vous dira que je suis une éternelle optimiste! Et vous? Quelle est votre histoire? Voulu savoir la jeune femme. Je suis consciente que vous ne pourrez pas tout me raconter, surtout vu la nature du travail que vous faisiez, mais je suis curieuse, finit par admettre Mary-Margaret
    Codage par Libella sur Graphiorum

    Message par Samantha Carter Sam 5 Aoû - 18:35

    Vous auriez de la mayonnaise ?


    Fondamentalement, Sam avait connu des choses à peu près aussi étonnante que Blanche-Neige existant réellement. D’autres légendes avaient pris forme au travers des planètes que SG1 avait visitées. Comme à l’ordinaire, elle était davantage dans la curiosité que dans l’incrédulité. Sam adorait entendre des histoires et elle avait toujours adoré les contes. Elle n’avait pu s’empêcher de questionner la jeune femme à-propos de la fin de son histoire. Blanche-Neige avait été affirmée comme ayant vécu heureuse le reste de sa vie après avoir été libérée du sommeil éternel, mais il semblait que les obstacles n’étaient pas encore terminés dans l’histoire de cette Blanche là.

    Au début, son histoire sembla se corréler avec le fait de vivre heureux pour toujours. Reprendre le royaume à la méchante belle-mère, se marier, attendre une petite fille, tout cela faisait partie de la logique d’une fin heureuse. Mais c’était là que les choses s’étaient compliquées. Cette histoire de ville et de malédiction était un peu complexe, mais l’idée que la fille de Blanche-Neige avait sauvé le monde et que c’était grâce à son propre fils, tout cela était un peu compliqué. Sam ne put s’empêcher de hausser un sourcil face à tout cela en se questionnant sur les détails.

    « Mais comment ça ? Votre fille n’était plus là, mais votre petit-fils oui ? Comment ? Tout cela est complètement fou, dites-moi ! »

    Dans l’idée que vingt-huit ans avaient passé mais que cette femme ne semblait pas avoir beaucoup plus de trente ans, elle pouvait deviner que la mère et la fille devaient être proches en âge. Sam avait expérimenté des anomalies temporelles, mais jamais quelque chose de ce style. En revanche, elle pouvait l’appréhender même si cela était davantage en rapport avec la magie que la technologie. Il y avait des choses qui avaient des points communs. Elle sourit néanmoins et ne put s’empêcher d’avouer une chose dont elle n’aurait probablement jamais parlé sans un minimum de confiance. Mais elle sentait qu’elle le pouvait.

    « Je me suis déjà retrouvée en 1969. Je peux concevoir ce genre de choses. Mais cela reste troublant n’est-ce-pas ? »

    Elle ne pouvait donner tous les détails de son histoire, surtout après qu’elle ait atteint le SG-C. Mais elle pouvait peut-être lui partager un peu de son histoire. Il y avait des choses qu’elle pouvait dire et d’autres non. Ce qui était certain, c’était que le meilleur moyen de faire connaissance demeurait de partager quelques expériences.

    « Eh bien, je suis on ne peut plus ordinaire, contrairement à vous. Je suis la fille d’un général de l’armée de l’air. Ma mère est morte quand j’étais jeune et j’en ai beaucoup voulu à mon père. Mon frère plus encore. Mais nous avons tous fini par nous réconcilier. J’ai mêlé mes études entre astrophysique et armée de l’air. Je travaillais pour une partie secrète de l’armée en lien avec l’espace, mais c’est à ce sujet que je ne suis pas sûre de pouvoir donner de détails. Dans mon monde, c’était top secret. »

    Halloween


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    Message par Mary-Margaret Blanchard Sam 12 Aoû - 16:29

    Vous auriez de la mayonnaise ?

    Mary-Margaret ne put s’empêcher d’esquisser un sourire devant la reaction de Sam à son histoire. À leur histoire plutôt. C’était une partie de l’histoire qui ne devait pas être racontée dans le conte d’origine ou les auteurs avaient préférés s’arrêter à la version « et ils vécurent heureux ». Sourire qui fit rapidement place à un rire vu les questions qui ont suivi.

    - Lorsque le sort avait été lancé, dans la forêt enchantée, je venais tout juste d’accoucher d’Emma, continua la jeune femme. Nous étions au courant de la prophétie qui entourait notre fille. Le fait qu’elle soit la personne qui vienne nous sauver, qui vienne briser le sort lancé par ma belle-mère. Nous l’avions mis dans un arbre qui l’a transporté dans le monde réel pour qu’elle puisse venir nous sauver lorsqu’elle allait atteindre ses 28 ans.

    La jeune femme fronça les sourcils, déglutissant difficilement après avoir répondu partiellement à la question de Sam. Pendant longtemps, elle s’était convaincue que mettre sa fille dans un portail avait été la meilleure décision à prendre, pourtant, aujourd’hui, en racontant son histoire, cette action lui laissait un goût amer dans la gorge.

    - Cruel, n’est-ce pas? Demanda Mary-Margaret, ne s’attendant pas vraiment à avoir une réponse. Quel genre de mère abandonne son enfant dans un arbre pour qu’elle vienne les sauver, alors qu’elle ignore tout de sa destinée?

    Ironiquement, elle avait fait un très bon travail à se convaincre elle-même que la décision qui avait été prise cette journée-là avait été la bonne. Une partie d’elle était toujours convaincue que la décision avait été la bonne. Pourtant, elle était passée à côté de toute l’enfance de sa fille et connaissant les grandes lignes de la façon dont elle avait grandi, elle ressentait quelques piques de regret.

    - Pendant son temps dans le monde réel, si je peux appeler ça comme ça, Emma a eu un fils. Un fils qui a été mis en adoption parce qu’elle n’avait pas été en mesure de s’en occuper pour plusieurs raisons. Et cet enfant a été adopté par ma belle-mère. Drôle de hasard non? Le fait que mon petit-fils ai été adopté par ma belle-mère?

    Le sujet de la différence d’âge, le fait qu’elle n’ai pas vieilli en 28 ans ne semblait pas perturber Sam plus que de raison. Au contraire, c’était comme si c’était quelque chose de… normal? Elle ne put s’empêcher d’incliner sa tête vers la droite et froncer les sourcils alors que Sam lui mentionnait s’être retrouvée en 1969. Elle avais toujours cru que voyager dans le temps était impossible.

    - En 1969? J’imagine que ça avait quelque chose à voir avec votre travail? Je croyais que le voyage temporel était impossible! Mais oui, c’est effectivement troublant…[/b]

    Elle pris un autre biscuit de l’assiette alors qu’elle écoutait Sam lui raconter son histoire. Elle était heureuse que son père, son frère et elle aient pu se réconcilier. Elle ne pouvait s’empêcher de penser à Regina. Seraient-elles, un jour, en mesure de se pardonner et d’entretenir des rapports cordiaux? Après tout, elles faisaient parti de la même famille…

    [b]- Vous avez voyagé dans l’espace?
    Demanda la jeune femme, curieuse. C’est comment?
    Halloween

    Message par Samantha Carter Mer 4 Oct - 15:21

    Vous auriez de la mayonnaise ?

    S'il y avait une chose dont Sam était persuadée, c'était bien que la femme qui se trouvait devant elle n'avait rien de cruel. Si elle avait dû abandonner son enfant a cause d'une destinée aussi funeste, le major estimait que cela avait dû être un véritable déchirement pour elle. Ça devait être quelque chose qu'elle avait du mal à se pardonner. En tout cas, c'était ainsi que la jeune femme le ressentait. Mais elle venait d'un monde de contes de fées et si Sam savait une chose, c'était que les héros de contes de fées devaient sans-cesse faire des sacrifices et que c'était pour cela que c'étaient des héros. Ce genre de situation ne la choquait donc pas plus que ça, même si cela la rendait triste.

    « Quel déchirement cela a dû être pour vous de vous séparer ainsi de votre bébé nouveau-née. Je me doute bien que c'est le genre de chose que l'on fait parce qu'on le doit et que l'on doit se consoler de cette façon, mais je suis certaine que c'est le genre de décision qui vous brise un cœur. Aviez-vous au moins la certitude qu'elle s’en sortirait et quelle vous reviendrez ? »

    L'anecdote de son petit-fils adopté par sa belle-mère était à la fois curieuse et à la fois normale. C'était une coïncidence troublante dans un monde ordinaire. Mais encore une fois, dans celui des contes de fées, il était évident que c'était quelque chose de mis en place pour que l'ensemble de l'histoire se déroule au mieux. Dans ce genre d'univers rien n'était jamais laissé au hasard. Cela manquait de réalisme, mais du moment où l'on admettait que quelqu'un en venait, il était évident de penser que c'était le fonctionnement naturel des choses.

    « Un genre de coup du destin, je suppose. Quand est-ce que vous avez appris qu'il s'agissait de votre petit-fils ? Vous le saviez au moment où elle l'a adopté ? »

    Le souvenir de cette mission en 1969 n'avait jamais pu s'échapper de la mémoire de Sam. C’avait été une telle expérience de voyager dans le passé et d'essayer de rentrer en faisant le moins de dégâts possibles. Leur expérience avait enrichi d'une manière extraordinaire les données de la Porte des Etoiles que pouvait avoir leur gouvernement. Le plus surprenant était encore que le général Hammond ait gardé le silence consciencieusement pendant toutes ces années. Et il n'avait pas hésité à agir pour que ces événements se produisent alors qu'il aurait clairement pu les empêcher. C'était un gros risque, sachant qu'ils n'étaient pas sûrs de revenir.

    « Oui, disons que c'était un accident qui pouvait sembler imprévisible, même s'il s'est avéré que l'un de nos supérieurs hiérarchiques était secrètement au courant et qu'il a laissé faire. Mais ce vote de confiance a fonctionné puisque nous avons réussi à rentrer à la maison. »

    L'espace avait toujours fasciné le grand public. L'idée de le parcourir afin de trouver de nouvelles populations et de découvrir les grands espaces que l'univers contenait avait quelque chose de fascinant qui donnait envie. Il n'était pas toujours facile pour Sam de devoir cacher à quel point son travail était fascinant à toutes les personnes qu'elle rencontrait. Mais même si elle n'était plus dans son monde et qu'il était peu probable que cette jeune femme puisse trahir le moindre secret, elle savait qu'il valait mieux tempérer les informations qu'elle lui donnait sur son travail. Il était difficile de devoir faire autant de cachotteries à quelqu'un qui lui en avait autant révélé sur sa propre vie, mais c'était un dilemme auquel elle se confrontait depuis longtemps.

    « Je ne peux pas trop en dire, mais je peux au moins vous affirmer que ce que j'ai vécu dans mon travail a été l'expérience la plus extraordinaire que l'on puisse vivre. Croyez-moi quand je vous dis que ça dépasse tout ce que vous pouvez imaginer. »

    Halloween


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    Message par Mary-Margaret Blanchard Lun 9 Oct - 18:30

    Vous aurez de la mayonnaise?

    Depuis que la malédiction avait été brisée, Mary-Margaret repensait souvent à la journée où elle avait pris la décision d’abandonner Emma. C’était une décision qui lui avait crevé le cœur, mais, à l’époque, elle était convaincue d’avoir pris la bonne décision. Emma était celle qui devait tous les sauver de la malédiction. Et c’est ce qu’elle avait fait. Mais à quel prix? A présent, elle avait l’impression d’avoir une étrangère en face d’elle. Elle avait tenté de renouer les liens lorsqu’elles étaient encore à Storybrooke et elles commençaient à peine à arriver à un stade où elles arrivaient à communiquer comme n’importe quel mère et fille. Elle avait du mal à comprendre la réaction de sa fille lorsqu’Emma avait appris qui ils étaient réellement. Elle avait tenté d’en parler avec elle mais Emma s’était braquée et avait refusé d’en parler d’avantage, préférant s’éloigner un peu plus d’eux. Mary-Margaret s’était alors tournée vers David qui avait fait de son mieux pour la réconforter, mais elle voyait bien que la situation n’était pas facile pour lui non plus.

    - Ça l’a été,
    avoua la jeune femme en buvant une gorgée de son thé. Elle venait à peine de naître, ça me semblait injuste de la faire subir ça. Mais au fond de moi, j’avais l’espoir qu’elle finisse par nous retrouver et que l’on soit tous réuni, en famille. L’espoir a toujours été notre moteur, à mon mari et à moi. Mais je me le suis fait reprocher à quelques reprises. De l’avoir mise dans un arbre et de l’avoir abandonnée.

    Mais elle n’aurait jamais imaginé, jamais en cent ans, qu’Emma allait vivre la vie qu’elle allait vivre dans ce monde. Bien loin de ce qu’elle avait imaginé pour sa fille. Et lorsqu’elle avait appris les conditions dans lesquelles sa fille avait grandi, cela avait rendu sa décision encore plus dure. Comme un couteau qui lui transperçait le cœur à chaque fois qu’elle y pensait. Mais elle devait donner raison à Samantha lorsqu’elle lui dit que c’était un coup du destin que son petit fils se soit retrouver adopté par son ancienne belle-mère.

    - Je l’ai appris bien plus tard qu’il s’agissait de mon petit-fils en réalité. Pendant ses onze premières années, il n’était pour moi que simplement le fils de la mairesse. Voyez-vous, le soir ou j’avais pris la décision de mettre ma fille dans le portail qui reliait nos deux mondes, mon ancienne belle-mère avait lancé une malédiction sur toute la forêt enchantée. Ça nous a transporté aux États-Unis et nous a enlevés tous nos souvenirs. Ça fait à peine trois ans que je suis au courant qu’Henry est mon petit-fils.

    Il n’y avait pas à dire, Henry était un garçon intelligent. Il avait retrouvé sa mère, l’avait ramenée à Storybrooke pour ramener les fins heureuses à tout le monde.

    - C’est drôle tout de même. Avec mon mari, nous avions toujours cette phrase qu’on se disait. Que peu importe ce qui allait se passer, nous allions toujours nous retrouver. Henry a retrouvé sa mère. Le travail de sa mère, à Boston, était de retrouver des personnes. Et elle a fini par nous retrouver. N’est-ce pas ironique? Demanda Mary-Margaret avant de reprendre une gorgée de son thé.

    Mary-Margaret hocha la tête à l’histoire de Samantha. Heureusement qu’ils avaient tous pu rentrer à la maison, sain et sauf. C’était l’essentiel. Leur monde semblait totalement différent, mais elles semblaient être passés par plus d’épreuves que certaines autres personnes. Et d’une certaine manière, ça les rendait plus fortes.


    - Je peux totalement vous croire là-dessus. La vie a le don de nous faire vivre des moments inoubliables, ajouta Mary-Margaret.
    Codage par Libella sur Graphiorum

    Message par Samantha Carter Sam 11 Nov - 11:22

    Vous auriez de la mayonnaise ?

    Sam n'avait jamais été une maman. Ce n'était pas qu'elle n'en ait pas eu envie, elle y avait même largement pensé au moment où elle avait rencontré la petite Cassandra. Mais elle n'en avait pas eu l'occasion. Quand Cassie s'était présenté et qu'il avait fallu lui trouver un foyer, elle aurait pu envisager de la prendre mais elle passait la plupart de son temps en mission loin de la Terre et il était évident qu'il lui fallait une situation de famille plus stable. Ça ne l'empêchait pas d'aller la voir chez Fraiser dès qu'elle le pouvait. Mais ce n'était pas tout à fait la même chose que de l'avoir véritablement pour fille. Disons qu'elle était une sorte de tante.

    Ce n'était définitivement pas pareil d'être maman, en particulier quand on avait porté l'enfant et qu'on l'avait senti grandir et s'épanouir à l'intérieur de notre ventre. Il était évident que Sam ne pouvait qu'imaginer la douleur que cela avait pu être d'être obligée de l'abandonner et la peine que cette femme avait ressenti. Elle avait beaucoup d'imagination et d'empathie, mais elle ne se serait pour autant jamais vanté de comprendre, juste peut-être d'être capable d'imaginer ce qu'elle avait bien pu ressentir. Il n'était pas difficile de supposer qu'il soit douloureux pour une mère d'abandonner son enfant.

    « Heureusement que vous aviez cet espoir pour vous accrocher. J'imagine que vous n'aviez pas le choix et que vous ne pouviez pas prendre la décision de garder votre fille envers et contre tout. Cela n'aurait pas été la même chose, n'est ce pas ? »

    Sam ne connaissait pas grand chose aux Contes de Fées, mais elle savait que la réussite d'un héros est souvent due à de nombreux sacrifices et que si on refuse ce sacrifice, le Destin ne peut pas s'accomplir. C'était très dur pour les héros, mais ils étaient dotés d'un tel espoir que la plupart du temps, ils y trouvaient le réconfort et la force nécessaire pour agir comme il le fallait. Sam se doutait quand-même qu'une incarnation vivante de tels héros était beaucoup plus faillible que les cœurs auréolés d'or et d'argent que l'on décrivait dans les contes de fées. Mais ils étaient assurément régis par certaines des règles dans ces contes et il n'était définitivement pas facile d'être un héros de conte de fée aux yeux du major de l'armée de l'air.

    La séparation et la perte de la mémoire pouvaient également faire partie des traditionnels des contes. Mais forcément, avec une mémoire en moins, et en ne sachant même plus qu'elle avait une fille, elle ne pouvait se rappeler qu'il était son petit-fils. Sam se demandait tout-de-même si elle avait pu établir une relation affectueuse avec son héritier avant de connaître la vérité. Le moment où elle avait recouvré la mémoire devait être à la fois un mélange de bonheur et de peine. Le soulagement de retrouver ses êtres chers combinés aux douleurs des mois pendant lesquels ils avaient été perdus pour elle.

    « Vous avez quand-même pu nouer des liens avec lui ? Ou peut-être que vous n'avez même pas essayé, ne sachant pas qui il était. C'est vraiment triste de se retrouver ainsi séparés de sa propre famille alors qu'elle se promène à-côté de vous, c'est un bien cruel sort et une terrible malédiction que celle qui vous fut jetée. »

    Dans les contes, peu de choses étaient dues au hasard et les histoires de sa voisine en étaient une preuve supplémentaire. Malgré tout, elle avait aussi envie de connaître l'histoire de Sam qui n'osait pas tout lui dire, estimant que le secret militaire devait s'appliquer, même si le monde avait complètement changé et qu'elle ne retrouvait jamais le SGC. Cela dit, elle se résoudrait peut-être parler, au moins à certaines personnes, si elle voyait débarquer un Goaul’d ou une autre créature dangereuse provenant de son univers. Il était inconcevable de laisser quelqu'un à-cause de ceux qui peuplaient son monde.

    « Je comprends exactement ce que vous voulez dire. Quand je pense au nombre de risques que nous avons couru avec mon équipe pour nous battre contre ceux qui voulaient nous faire du mal, à nous ou à la population, et elle a peur que j'aie de les perdre, je dirais que c'est ainsi que l'on construit vraiment une famille, quels que soient les liens de sang qui nous unissent vraiment. »

    Halloween


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    Message par Mary-Margaret Blanchard Mar 14 Nov - 20:43

    Vous aurez de la mayonnaise?

    Depuis qu’elle était arrivée en ville, Mary-Margaret s’était souvent retrouvée à repenser à la décision qu’elle avait prise, bien des années auparavant. Elle était déchirée. Une partie d’elle, la partie qui croyait en la beauté du monde, en l’espoir que tout finissait toujours par s’arranger, était convaincue qu’elle avait pris la bonne décision en mettant Emma dans le portail qui allait l’amener dans le monde réel. Parce qu’elle était convaincue que sa fille finirait par les retrouver et qu’elle allait apporter avec elle les fins heureuses. Et c’est ce qui s’était passé aussi. Mais une autre partie d’elle, sa partie égoïste, regrettait cette décision. Elle aurait voulu voir sa fille grandir avec David et elle. Et même si elle l’avait élevée seule pendant les 28 années de la malédiction, elle l’aurait mieux connue. Et elle ne se serait pas retrouvée avec l’inconnue qu’elle avait eu l’impression d’avoir lorsque la malédiction avait été brisée. Elles avaient été proches pendant la première année et elles s’étaient éloignées lorsqu’Emma avait réalisé qu’en réalité, elle n’était pas seulement sa colocataire, mais également sa mère.

    Elle avait tenté de solidifier cette relation avant d’arriver en ville. Elles avaient réussi à trouver un certain terrain d’entente, puis elle s’était retrouvée aspirée par un portail et avait dû recommencer sa vie dans une nouvelle ville qui était en perpétuel changement. Elle avait espéré que sa fille soit passé au travers du même portail qu’elle. Elles auraient pu continuer à rebâtir leur relation, mais elle ne l’avait pas encore revue. Mais elle gardait encore espoir. Un jour, elle finirait par retrouver sa fille et elle espérait pouvoir rebâtir cette relation mère/fille qu’elle espérait tant avoir.

    - La décision avait effectivement été très dure à prendre. Des fois, je me surprends à me demander ce qui aurait été si je n’avais pas pris cette décision. J’aurais tellement voulu la voir grandir, être là pour ses premiers pas, ses premiers mots… Mais c’était la bonne chose à faire. Je me dit que je n’avais pas vraiment le choix. Une décision devait être prise alors j’ai fait ce qu’il y avait à faire pour le bien de tout le monde.

    Elle repensait des fois à quelques petites phrases qu’Emma avait laissé échapper sur son passé. Des vagues détails, par ci, par là, qui laissaient sous entendre qu’elle ne l’avait pas eu facile. Bien sûr, elle savait qu’elle avait fait un séjour en prison. Sidney s’était gâté avec son article qui était paru dans le journal de Storybrooke, peu de temps après l’installation d’Emma en ville. Et qu’elle avait eu Henry pendant son séjour en prison. Elle eu un petit sourire à la pensée de son petit-fils. Un petit garçon plein d’imagination, plein d’entrain lorsqu’il se sentait suffisamment à l’aise, il avait toujours été son élève préféré lorsqu’il allait en classe avec elle.

    - J’ai tout de même pu tisser un semblant de lien avec lui. Sa mère pouvait se montrer très rigide par moment, très strict dans sa façon de l’éduquer. Alors quand il avait appris qu’il avait été adopté, j’ai vu un certain changement en lui. Il devenait de plus en plus renfermé, alors j’ai voulu lui donner cet espoir que tout irait bien dans le futur. Alors je lui ai donné le livre de conte de fée. A y réfléchir, je ne me rappelle plus comment je l’ai obtenu, mais je savais que ce livre lui ferai du bien. Et c’est ce qui a tout déclenché finalement, admit Mary-Margaret en buvant une gorgée de son thé. C’est sur que pendant la malédiction, pendant que tout le monde avait perdu ses souvenirs, je n’espérait qu’une seule chose. C’était de trouver quelqu’un avec qui bâtir ma vie, pour qu’elle soit moins monotone. Mais j’imagine qu’on ne peut pas vraiment manquer quelque chose que l’on n’a jamais connu non? Ou du moins qu’on pense qu’on n’a jamais connu?

    La jeune institutrice eu un petit sourire. Elle se sentait à l’aise avec Samantha. Elle ne connaissait pas encore grand monde en ville et elle ne s’était pas encore vraiment faite d’amies non plus, à part quelques connaissances à l’école. Mais elle sentait qu’elle allait bien s’entendre avec sa nouvelle voisine.

    - Je suis totalement d’accord avec vous, admit Mary-Margaret. D’ailleurs, que pensez-vous si on se tutoyait? Je pense que nous avons dépassé le stade des formalités à nous raconter l’une à l’autre quelques parties de notre passé et ce qui nous a amené ici. Et puis je pense aussi que nous allons bien nous entendre toutes les deux! Il va également falloir que je vous présente mon mari, je suis sûre que vous allez bien vous entendre aussi!
    Codage par Libella sur Graphiorum

    Message par Samantha Carter Ven 1 Déc - 19:04

    Vous auriez de la mayonnaise ?

    Samantha pouvait sentir dans la voix de Mary-Margaret à quel point elle avait souffert de cette séparation précoce avec son enfant chérie. Tout ce qu'elle avait manqué lui était pénible à penser et il était plus qu'évident qu'elle avait agi à contrecœur. Cela touchait Sam, mais elle n'était pas certaine de la réaction que la jeune fille concernée pouvait avoir eu. Si on prenait le point de vue innocent d'une fillette qui se trouvait prisonnière du système sans savoir pour quelle raison, il était difficile de se dire que c'était pour son bien. En plus, on pouvait imaginer beaucoup de choses mais être la fille de Blanche-Neige n'était probablement pas en haut de la liste.

    « Je me mets à sa place. Ça a dû être encore plus dur pour elle, puisqu'elle ne savait rien. Vous au moins, vous aviez la certitude d'avoir fait ce qu'il y a de mieux pour votre enfant. Mais elle ne pouvait pas deviner que c'était votre intention et elle a dû beaucoup souffrir de votre absence. C'est vraiment une triste histoire. »

    Il fallait croire que, même quand tout souvenir vous était retiré, on trouvait encore le moyen de garder une part de soi-même. Si elle avait pu nouer un lien avec son petit-fils, c'était parce qu'elle était sans doute de nature à vouloir aider les autres, et il était alors compliqué de passer outre, de même quand on était dans une situation où on avait l'impression que le monde était contre vous. Cette façon de vouloir trouver un moyen de rendre sa vie moins monotone prouvait sa nature à se tourner vers les gens et c'était de cette façon qu'elle avait pu rester elle-même quand les choses avaient changé. C'était tout simplement évident.

    « Mais vous aviez oublié votre époux, n'est ce pas ? Vous avez donc cherché d'autres partenaires ? Ça a dû paraître étrange quand la mémoire vous est revenue. »

    Compte tenu de la personnalité qu'elle percevait chez cette jeune femme, Sam n'était pas autrement surprise par sa proposition de se tutoyer et de se parler avec plus de familiarité. Elle avait certainement pour habitude de sympathiser facilement avec les personnes avec qui cela se passait bien et il était vrai qu'elles avaient dépassé ce stade depuis un moment. la blonde lui sourit franchement, elle n'avait aucun doute sur le fait que les choses allaient prendre une tournure plutôt agréable avec cette jeune femme.

    « Je serai ravie de rencontrer ton mari. J'espère que j'aurais, moi aussi, des personnes à te présenter assez vite. Ce serait vraiment difficile de rester ici toute seule pendant très longtemps. »

    Halloween


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    Message par Mary-Margaret Blanchard Lun 18 Déc - 19:55

    Vous aurez de la mayonnaise?

    Mary-Margaret fut perdue dans ses pensées l’espace de quelques instants. Elle repensait à la situation douloureuse dans laquelle David et elle s’était retrouvé au moment où le sort avait été lancé et qu’ils étaient sur le point d’être engloutis par cette épaisse fumée mauve. La décision avait été déchirante et il n’y avait pas un seul jour, depuis que la malédiction avait été brisée qu’elle ne regrettait pas sa décision. Elle fut sortie de ses pensées par la voix de Sam qui lui expliquait qu’elle se mettait à la place d’Emma. Son cœur se brisa un peu plus lorsqu’elle repensa à tout ce que sa fille avait dû traverser pendant toutes ces années. Une larme s’échappa de ses yeux et coula sur sa joue et la jeune institutrice fut assez rapide pour essuyer sa joue avant que cela ne paraisse.

    - Hmm, murmura Mary-Margaret, alors qu’elle tournait sa tasse dans ses mains. Nous aurions pu mieux gérer la situation, n’est-ce pas ? demanda-t-elle soudain. Des rares fois ou Emma parlait de son passé, je sentais mon cœur se briser un peu plus à chaque fois. Les peines qu’elle a dû endurer pendant toutes ces années… Tout ça à cause d’une décision…

    Tout ça à cause d’une décision égoïste, ne pût-elle s’empêcher d’ajouter pour elle-même. Elle passa sa main dans ses cheveux, avant de prendre une profonde inspiration. Le passé devait rester là où il était, songeait-elle. Elle ne pouvait plus retourner en arrière et la seule option qui lui restait était de reconstruire une relation avec sa fille. Elle savait qu’elle était de retour en ville, mais elles ne s’étaient pas encore revues. Mary-Margaret voulait lui donner l’espace dont elle avait besoin, mais elle avait hâte de la revoir. En attendant, elle se contentait des nouvelles qu’Henry lui donnait de temps en temps.

    Elle eu un petit rire lorsque Samantha lui mentionna la recherche d’autres partenaires. Elle ne se rappelait que trop bien le rendez-vous désastreux qu’elle avait eu avec le Dr Whale.

    - Oui, j’avais oublié mon mari. Lorsque nous sommes arrivés à Storybrooke, mon mari s’est retrouvé dans un coma avant que la malédiction ne soit brisée. Il avait été blessé avant que la malédiction ne nous transporte tous dans ce nouveau monde et il a été admis à l’hôpital peut de temps après. Pendant toutes ces années, je ne savais pas qui il était. Pour moi, c’était un simple patient dans le coma et qui n’avait pas de famille dans cette ville. Et oui, je me suis essayée à quelques rendez-vous amoureux. Disons que ça n’a pas été un très franc succès, dit-elle avec un rire. Ça m’a effectivement fait très drôle lorsque la mémoire m’est revenue. Mais bizarre aussi, d’une certaine manière. Je m’était essayée avec le Dr Frankenstein, pour vous dire !

    Mary-Margaret ne put s’empêcher de frissonner au souvenir de son rendez-vous avec le fameux docteur. Mais elle était heureuse d’avoir retrouvé son mari et que les choses se soient replacées comme elles l’étaient avant qu’ils n’atterrissent ici.

    - Je te comprends totalement là-dessus ! Ça a été difficile les premiers mois sans David, mais je suis heureuse de l’avoir retrouvée. J’espère aussi que vous finirez par retrouver vos proches ! Et lorsque vous les aurez retrouvés, on se fera un souper tous ensemble !
    Codage par Libella sur Graphiorum

    Message par Samantha Carter Mer 10 Jan - 20:25

    Vous auriez de la mayonnaise ?

    Sam ne pouvait pas imaginer à quel point cela avait dû être douloureux pour une mère de prendre cette décision. Elle avait beau s'en faire tous les reproches, il était évident que ce n'était pas une décision prise de gaieté de cœur et qu'elle n'avait évidemment jamais voulu faire du mal à son enfant. Elle était une héroïne et elle avait agi comme telle sauf qu'avec la vie d'un enfant normal qui ne connaissait pas le passif de sa famille, il était difficile d'intégrer le comment et le pourquoi de cette prise de décision. Même si ça avait dû être évident par la suite, il n’avait pas dû être facile pour la jeune femme de pardonner et pour sa mère de se pardonner.

    « Le souci, c'est que l'avenir est toujours fait de brume. Vous pouvez faire tout ce que vous voulez, vous ne savez jamais comment les choses vont tourner réellement. Vous ne pouviez pas savoir si votre fille allait être très malheureuse ou si elle aurait de la chance malgré ce que vous aviez fait. Et elle ne pouvait pas savoir pour quelle raison vous aviez pris cette décision pour elle. Lorsqu’on en est à un stade où tout n'est qu’hypothèses et qu'on essaie de faire les meilleurs choix, il est difficile de se dire qu'on s'était trompé alors qu'on ne pouvait absolument rien prévoir. Je pense que c'est ce que vous devez vous rappeler. »

    Passer un temps de sa vie en ne se rappelant absolument rien de son passé avait forcément des conséquences. Lorsqu'on vivait pendant des années dans une ville, on créait des liens et quand on se pensait célibataire, on en venait à vouloir faire des rencontres. Les rencontres en elles-mêmes pouvaient être sympas mais le moment du réveil devait être assez choquant. Quant à sa voisine, ça devait être encore plus bizarre pour elle de se dire qu'elle était sortie avec le docteur Frankenstein. L'autre inconvénient d'avoir perdu tous ses souvenirs, c'était qu'on ne savait plus qui était qui.

    « Le docteur Frankenstein ? Remarque, il vaut mieux le docteur que le monstre. »

    Lui au moins, il devait avoir une tête bien plantée sur ses épaules et pas seulement cousu à l'aide de fils. Alors qu'elles avaient pris le parti de se tutoyer, Mary Margaret invita solennellement Sam et les futurs membres de sa famille ou de ses amis qui la rejoindraient à un repas. Sam avait déjà compris que sa voisine était une personne pleine de gentillesse et de bienveillance mais elle en avait la preuve une fois de plus. Elle adorerait la présenter à son équipe tout en sachant pertinemment que le colonel la taquinerait sans vergogne sur le compte de Blanche-Neige et que Daniel lui poserait sans aucun doute tout un tas de questions sur les réalités historiques du conte. Il allait lui falloir du courage.

    « Si jamais le colonel arrive ici un jour et que je te le présente, je te préviens, il a un sens de l'humour inégalable. »

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    Message par Mary-Margaret Blanchard Dim 21 Jan - 14:43

    Vous aurez de la mayonnaise?

    La jeune institutrice eu un faible sourire devant les explications de Samantha. Il était vrai que l’on ne pouvait pas prévoir de quoi l’avenir était fait. Mais elle s’était raccrochée à cet espoir que sa fille allait finir par les retrouver. Elle avait sincèrement pensé qu’Emma allait se faire adopter rapidement et qu’elle aurait eu une belle vie jusqu’au moment ou leur famille aurait été réunie. Mais lorsque la vérité avait éclaté, Mary-Margaret avait senti son cœur se serrer et elle n’avait pas su comment réagir lorsqu’Emma s’était éloignée d’elle.

    - Tu as raison, répondit Mary-Margaret avec un soupir. Après, le fait que nous soyons tous issus du monde des contes de fées n’avait pas nécessairement aidé non plus, lorsqu’elle avait appris la vérité sur qui nous étions. Avant que la malédiction ne soit brisée, nous n’étions que des histoires, quelque chose d’irréel, donc je peux la comprendre que de se retrouver face à cette nouvelle réalité n’était pas quelque chose d’évident à faire face non plus.

    Bien sûr, depuis qu’elle avait appris qu’Emma était arrivée en ville, elle avait essayé de reprendre contact avec elle. Mais David lui avait subtilement fait comprendre qu’il était préférable de laisser le temps à leur fille de venir les voir lorsqu’elle sera prête à leur parler. La dernière année avait été forte en émotions et même s’ils avaient pu se rapprocher un peu, il y avait encore beaucoup de choses qui n’avaient pas encore été résolues.

    - Ma fille est en ville, tu sais ? On ne s’est pas encore revue depuis que nous sommes arrivés… Elle doit sûrement avoir besoin de temps pour digérer tout ce qui s’est passé dans les dernières années. Apprendre que ses parents sont Blanche-Neige et le Prince Charmant, ce n’est pas quelque chose de très commun, reprit-elle avec un petit rire avant de reprendre une gorgée de sa tasse de thé.

    Elle ne put s’empêcher de rire un peu plus tout en secouant la tête au souvenir de son rendez-vous raté avec le Dr Whale.

    - Je suis d’accord. Mieux vaut le docteur que le monstre, effectivement. Mais il n’était pas vraiment intéressé non plus à vouloir poursuivre quoique ce soit. Je ne suis pas vraiment son genre de femme.

    La jeune femme ne pu s’empêcher de faire une face de dégout quand elle repensait à cette journée ou elle était chez Granny et que le docteur avait plus d’yeux pour Ruby et ses habits très courts que l’institutrice.

    - Ça marche, répondit l’institutrice avec un grand sourire. J’ai bien hâte de rencontrer ton colonnel !
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    Message par Samantha Carter Mer 31 Jan - 11:46

    Vous auriez de la mayonnaise ?

    Sam se mettait à la place de cette jeune femme, orpheline, qui devait admettre que sa mère était Blanche-Neige, son père le Prince Charmant et qu'en plus, ils avaient le même âge qu'elle. Ce n'était pas un concept facile à intégrer pour un personne qui s'était déjà sentie abandonnée et rejetée toute sa vie. Comment accepter de faire partie d'un monde de rêve qu'on n'avait jamais cru réel. Il était compliqué de gérer les émotions liées à la sensation d'être orpheline, mais accepter que son histoire soit aussi étrange, c'était encore plus complexe. Blanche-Neige et son prince ne pouvaient pas le prévoir, mais c'était compréhensible.

    « Il est difficile d'être orphelin, alors se construire à-partir d'une histoire théoriquement imaginaire, ça n'arrange pas la facilité d'accès à la vérité. Mais vous ne pouviez pas prévoir comment était ce monde où elle allait, n'est-ce pas ? »

    En attendant, elle comprenait aussi le pendant de cette situation. Ce ne devait pas être facile pour celle qui avait dû abandonner son bébé, qui l'avait retrouvée presque trente ans plus tard et qui devait encore se montrer patiente pour pouvoir profiter de sa maternité. On pouvait comprendre que ce ne soit pas facile pour eux. Mais elle se montrait patiente et compréhensive face au besoin de sa fille de prendre son temps et de voir les choses venir en douceur. Sam la trouvait vraiment extraordinaire. Elle n'avait pas forcément le choix, mais elle espérait que la fille et la mère finiraient par se sentir mieux ensemble.

    « C'est une belle chose de faire preuve de patience. Mais je comprends combien ça peut être rude pour vous. Je vous souhaite beaucoup de courage. »

    Quand on formait une communauté à peu près cohérente et pas vraiment hostile, il se nouait des liens. Et quand on n'avait pas la mémoire de son passé, forcément, les liens pouvaient sembler étranges après coup. Mais elle avait voulu vivre sa vie. Il n'était pas question de le lui reprocher, même si ça n'avait pas dû plaire à son époux après coup. Sam se demandait si cette histoire de malédiction empêchait les habitants de trouver le bonheur, même en dehors des liens qu'ils avaient oubliés. Elle ne croyait pas à la fatalité mais dans ce cas précis, il était difficile de s'y refuser complètement.

    « Vous croyez que cette malédiction empêchait les gens de trouver le bonheur avec qui que ce soit ? »

    Quand la jeune femme mentionna le colonel comme son colonel, Sam ne put s'empêcher de rougir. Elle ne l'avait jamais considéré comme sien. Pourtant, ils formaient une équipe depuis le tout début, à laquelle Daniel et Teal'k s'étaient joints. Ils étaient devenus plus que des compagnons d'armes. Ils étaient des amis. Et elle devait reconnaître qu'elle tenait un peu plus au colonel O'Neill qu'elle ne le devrait. Elle ne l'aurait pas reconnu en public, mais c'était un fait. Le colonel O'Neill était tout spécialement précieux pour elle et il lui manquait. Elle espérait qu'il finirait par arriver ici à son tour.

    « Ce n'est pas MON colonel » protesta-t-elle, rougissante.
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    Message par Mary-Margaret Blanchard Sam 10 Fév - 21:25

    Vous aurez de la mayonnaise?

    Mary-Margaret fronça les sourcils, tentant de faire du sens dans ce que Samantha disait. Pour elle, ce n’était pas des contes de fées. C’était sa réalité. Elle connaissait Gepetto, Ariel ou Red. Elle les avait cotoyé. Et lorsque le sort avait été brisé et que tout le monde avait récupéré ses souvenirs, l’une des premières choses qu’elle avait fait était de dire à sa fille qu’elle était bien Blanche-Neige et que son père était le Prince Charmant. Comment avait-elle fait pour réaliser qu’elle en demandait trop à Emma ?

    - Non, vous avez raison… Mais j’aurai dû m’en douter… Regina nous avait prévenu que c’était un monde horrible, répondit Mary-Margaret.

    Elle senti une larme perler sur le coin de son œil et elle l’essuya assez rapidement, espérant que sa voisine ne la remarque pas. Elle avait l’impression d’avoir failli en tant que mère. Si seulement l’armoire avait été prête plus tôt, elle aurait pu aller dans ce monde avec sa fille. Elle aurait pu connaitre un foyer stable et aimant. Et elle aurait pu grandir avec cette réalité. Son mari lui aurait manqué, mais au moins, sa fille aurait été avec elle. Et elle aurait fini par retrouver son mari. Mais le passé était ce qu’il était… Dans le passé… Il n’y avait plus rien à faire. La seule chose qu’elle pouvait faire c’était d’essayer de bâtir une nouvelle relation avec sa fille. Une ou elles réapprendraient à se connaitre en tant que personne.


    - Merci, répondit Mary-Margaret aux souhaits de courage de sa voisine. Ça prendra du temps, mais on finira par y arriver.

    La jeune femme réfléchit quelques instants à la question de Samantha.

    - Je pense que oui. Même si initialement, la malédiction avait pour but que la Reine ai sa revanche sur moi en m’enlevant mon bonheur et ma possibilité d’une fin heureuse en me séparant de mon mari, je pense qu’au final tout le monde en a souffert. Même Regina. Elle l’a trouvé pendant quelque temps avec mon petit-fils, Henry, mais je pense qu’il lui manque encore quelque chose, même maintenant qu’on se retrouve dans cette ville, répondit la jeune femme. Mais ne lui dit pas que je vous ai dit ça, elle serait encore en mesure de me blâmer pour je ne sais quoi !

    Cependant, ce qu’elle ne manqua pas de remarquer, c’est les joues rougissantes de sa voisine lorsqu’elle lui mentionnait son colonel. Elle haussa un sourcil et ne put s’empêcher de sourire bêtement devant le malaise de Samantha.

    - Bien sûr, reprit Mary-Margaret avant de prendre une gorgée de son thé. Est-ce que votre colonel pourrait être VOTRE colonel dans un futur quelconque ? En admettant qu’il fasse son apparition ici, bien sûr !

    Mary-Margaret ne pouvait pas se l’empêcher, elle était vraiment curieuse. Alors quand Samantha avait rougit comme une écolière à la simple mention du colonel, elle avait senti qu’il y avait anguille sous roche.

    - Dites-moi en plus sur ce fameux colonel. Il doit être quelqu’un de particulier pour vous faire rougir de cette manière, non ?
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    Message par Samantha Carter Dim 18 Fév - 19:34

    Vous auriez de la mayonnaise ?

    Spontanément, Sam ne pouvait s'empêcher de se demander pour quelles raisons quelqu'un emmènerait autant de monde dans un endroit qui semblait aussi horrible. Elle avait l'air d'être particulièrement déterminée à priver Blanche Neige de son bonheur, mais les conséquences n'avaient pas été des plus heureuses, même pour elle. De manière générale et quel que soit le monde, Sam avait pour principe que trahir les autres et les empêcher d'atteindre le bonheur ne pourrait jamais rendre quelqu'un heureux. Mais il fallait parfois en faire l'amère expérience pour comprendre que le choix qu'on avait fait n'était pas le bon. Certains répétaient leurs erreurs à plusieurs reprises.

    La jeune femme ne pouvait s'empêcher de se demander si elle allait parvenir à trouver quelque chose pour pallier sa détresse dans cet endroit où tout semblait si étrange. En attendant, en écoutant la jeune femme en parler, elle avait l'impression que Regina avait davantage besoin d'être plainte que condamnée. Mais elle ne savait pas à quel point ce malheur qu'elle avait le sentiment d'avoir eu avait un rapport véritable avec sa voisine. On disait souvent que les personnes avaient besoin d'un bouc émissaire quand elles ne pouvaient s’en prendre à la véritable raison de leur malheur.

    « Vous semblez particulièrement bienveillante avec la femme qui vous a pourtant tous amenés dans cette ville contre votre gré. J'imagine que cela doit avoir un rapport avec les raisons qui l'ont amenée à faire ce genre de choses. A-t-elle eu une vie très dure ? »

    Sam ne s'était jamais permise d'envisager quoi que ce soit avec le colonel O’Neill. Il était tout simplement impossible de construire quelque chose avec lui, étant donné leur relation de travail et leurs grades respectifs. Pourtant, elle savait bien qu'elle tenait à lui au-delà de ce qu'elle était censé faire et sachant cela, elle savait très bien que son cœur pouvait la trahir, quand bien même elle n'aurait jamais eu avec lui de comportements déplacés. Blanche Neige était un être rempli d'espoir qui vivait pleinement sous le joug de l'amour et elle aurait dû deviner qu'elle aurait remarqué ce genre de choses, mais elle était si mal à l'aise qu’elle s’en sentait juste très gênée.

    « Je ne rougis pas, voyons », protesta-t-elle sans vraiment y croire elle-même. « Qu'importe ce que je ressens, en réalité, il ne peut rien se passer entre nous. Je suis major de l'armée de l'air et il est mon supérieur hiérarchique. Nous n'avons pas le droit de nouer de relations intime. C'est comme ça. »

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    Message par Mary-Margaret Blanchard Dim 25 Fév - 13:45

    Vous aurez de la mayonnaise?

    Mary-Margaret se laissa emportée par ses souvenirs, l’espace de quelques minutes. Elle était consciente, maintenant, dans le rôle qu’elle avait eu à jouer dans la malédiction que Regina avait lancé bien des années auparavant. Lorsqu’elle était jeune et naive. Elle ne pouvait pas comprendre que le monde ne pouvait pas être autre chose que foncièrement bon. Alors quand elle était allée voir Cora pour plaider la cause de Regina, elle avait pensé prendre la bonne décision. Oh comme elle avait eu tort…

    Mais le passé était dans le passé. Elle ne pouvait plus rien faire pour le changer. Maintenant, tout ce qui lui restait à faire, c’était de tenter d’améliorer les choses pour tenter d’améliorer la relation qu’elle avait avec son ancienne belle-mère. Elle avait eu du temps à digérer la nouvelle que Regina lui avait annoncé, dans les premiers jours de leur arrivée en ville. De savoir, qu’en quelque sorte, ces doutes avaient été confirmés. Mais, à chaque fois qu’elle y pensait, elle ne pouvait s’empêcher de ressentir une vague de culpabilité. Celle d’être restée là, sans avoir rien fait. Et cette culpabilité-là, en plus de celle d’avoir abandonné sa fille, la rongeait quotidiennement. Des jours plus que d’autres…

    - Oui, elle a eu une vie très dure, admit Mary-Margaret après quelques minutes de silence. Elle n’était pas sûre du niveau de détail qu’elle allait donner à sa voisine quant aux raisons qui avaient poussées Regina à se rendre jusqu’au point de les amener aux États-Unis. Je pense… Non excuse-moi, je me suis mal exprimée… Je suis l’une des raisons qui l’ont poussée à se rendre jusqu’à lancer la malédiction. Si j’avais su me taire à l’époque et si tout ce qui s’est passé par la suite entre elle et moi ne se seraient pas passé… Je ne sais pas si on s’en serait rendu là. Mais j’ai une part de responsabilité dans cette histoire aussi.

    C’était difficile d’admettre qu’elle avait une part de responsabilité dans toute cette histoire, c’était vrai. Cet aveu lui laissait comme un goût amer dans la bouche, mais ça n’empêchait pas que ce fût la vérité.

    - Notre histoire est vraiment compliquée et s’étends sur des années et des années. Mais j’ai appris ma leçon. Il y a certaines choses, les raisons qui ont amené Regina a réagir comme elle a réagi qui lui appartiennent et je respecte sa décision de ne pas vouloir en parler. C’est notre voisine d’en face d’ailleurs, je ne sais pas si je te l’avais dit…

    Lorsque la conversation dévia sur l’homme dont Sam parlait, Mary-Margaret ne put s’empêcher d’hausser un sourcil alors qu’elle tentait de cacher son sourire en buvant une gorgée de thé.

    - Hmm, bien sûr, répondit la jeune femme, feignant de la croire. Cela dit, je ne comprends pas vraiment pourquoi il ne peut rien se passer entre toi et ton supérieur. De ce que je vois, c’est certain que tu ressens quelque chose pour lui et que cette histoire de rang hiérarchique t’empêche d’agir sur ce que tu ressens.

    Elle laissa le temps à Sam de digérer ce qu’elle venait de lui dire avant de continuer.

    - Tu savais que quand je me suis mariée à David, c’était un berger ? Et j’étais une princesse. Certes, il avait été « adopté » par un roi d’un royaume voisin, continuait l’institutrice. On sentait les guillemets dans sa phrase. Il a été un berger pour le plus clair de sa vie… Pourtant, je l’ai marié pareil. L’important, ce n’est pas le statut. Pas quand les sentiments sont impliqués…
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    Message par Samantha Carter Lun 4 Mar - 20:12

    Vous auriez de la mayonnaise ?

    Malgré toute la gentillesse dont elle faisait preuve, il semblait à Sam qu'un halo de culpabilité se faisait sentir chez sa gentille voisine. Elle lui affirma même que c’était aussi de sa faute si Regina en était arrivé là où elle en était. En la voyant, Sam fut aussitôt convaincue que si elle avait effectivement commis une erreur, elle ne l'avait sans-doute pas fait exprès. Mais le fait qu’elle se sente coupable démontrait qu’elle avait certaines valeurs. Les personnes qui regrettaient leurs mauvaises actions étaient généralement celles qui avaient le plus d'honneur et de valeur.

    En tous les cas, elle ne pouvait s'empêcher de penser que cela ne devait pas être facile de l'avoir comme voisine d'en face. Que l'histoire soit compliquée était une chose, mais il y avait sûrement une façon de la vivre et elle n'était pas certaine que ce soit en vivant à proximité les uns des autres que les choses seraient les plus faciles. Cela dit, les habitants avaient pu choisir leur maison et il y avait donc certainement eu une prise de décision, qui avait créé cette situation au départ. De fait, c'est qu'elle ne devait pas s'y trouver si mal.

    « C'est étonnant de t'installer juste en face de cette personne si vous avez autant d'inimitié. En tout cas, c'est une belle chose de ta part de reconnaître tes erreurs et si tu es certaine de ne pas les répéter, alors c'est le meilleur moyen pour accepter de te pardonner toi-même. »

    La mention du fait que les différences de statut ne devraient pas être un obstacle lorsque les sentiments étaient sincères montrait avec évidence à quel point la jeune femme était effectivement Blanche-Neige, pleine d'espoir et de conviction en l'amour. Elle utilisa son propre exemple pour montrer à quel point l'amour pouvait être plus important que le statut social et fondamentalement, elle n'avait pas tort. Mais les choses qui se passaient dans le monde de l'armée étaient un peu différente des barrières simples de statut social de base. Il y avait d'autres aspects à prendre en compte que la jeune femme ne connaissait sûrement pas.

    « Il n'y a pas que le statut. En soi, bien entendu, rien n'est impossible quand on s'aime. Cependant, dans mon monde, et dans l'armée, il existe des lois de non-fraternisation qui empêche les soldats de bâtir des relations sentimentales, en particulier lorsque l'un d'entre eux est sous l'autorité directe de l'autre. Je pense que c'est une loi qui est faite pour des raisons évidentes, comme celle d'éviter que les sentiments personnels influent sur les décisions au combat. Mais le fait est que nous aurions pu être renvoyés si nous ne l'avions pas respecté. Pour moi, c'est une conséquence qui n'est pas à négliger. Et nous avons trop de respect l'un pour l'autre pour nuire à la situation de l'autre. »

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    Message par Mary-Margaret Blanchard Sam 23 Mar - 13:38

    Vous aurez de la mayonnaise?

    Mary-Margaret eu un sourire timide devant l’étonnement de sa voisine lorsqu’elle avait appris que son ancienne belle-mère était sa voisine d’en face. Elle avait fait des erreurs et ces derniers mois, depuis cette fameuse conversation qu’elle avait eu avec Regina, elle commençait à voir les choses sous un autre angle. Malgré ce qu’elle avait pu croire par le passé, elle avait eu sa part de responsabilité dans toute cette histoire.

    - C’est difficile parfois de se pardonner soi-même, admit la jeune femme. Mais tu as raison. Reconnaitre que j’ai fait des erreurs par le passé est déjà un bon départ. Après ça, seul l’avenir nous dira de quoi il est fait!

    Alors qu’elle écoutait attentivement sa nouvelle voisine lui parler de la façon dont cela se passait dans l’armée. Elle ne put s’empêcher de ressentir une pointe de tristesse lorsqu’elle lui expliquait qu’il existait des lois de non-fraternisation entre un supérieur et son subordonné.

    - Je comprends un peu mieux. Mais si votre supérieur se retrouvait ici? Qu’est-ce qui vous empêcherai de poursuivre une relation? Demanda Mary-Margaret, pleine d’espoir.

    Malgré tout ce qu’elle avait pu voir par le passé, Mary-Margaret gardait toujours espoir que le monde autour d’elle puisse avoir à leur fin heureuse. Que tout finissait toujours par s’arranger, peu importe le temps que ça allait prendre.

    Codage par Libella sur Graphiorum

    Message par Samantha Carter Sam 20 Avr - 18:17

    Vous auriez de la mayonnaise ?

    Sam s'était senti si souvent coupable pour des choses sur lesquelles elle avait souvent eu un potentiel des plus discutables qu'elle comprenait parfaitement que l'on puisse avoir de la difficulté à se pardonner un comportement qui avait été nocif pour quelqu'un qu'on aimait et qui avait eu une réelle influence sur la question. C’était pour cette raison qu'elle avait toujours essayé d'agir en son âme et conscience et qu'elle le faisait de plus en plus au travers de ses missions en refusant de sacrifier un peuple ou de condamner une population simplement pour l'intérêt des humains. C'était ce qui avait valu à SG-1 de se confronter aux décisions de leurs supérieurs à plusieurs reprises avec le soutien non officiel du général. Ils avaient tous le sens de l'honneur et de la responsabilité personnelle.

    Pour autant, lorsqu'une action, même si elle ne se terminait pas forcément de la façon escomptée, était menée avec de bonnes intentions et du respect, il importait parfois de comprendre que la situation avait mis une personne dans une position impossible et lui pardonner de n'avoir pas fait les bons choix. L'exemple le plus clair pour elle en était Teal’k, qui avait toujours fait ce qu'il fallait pour protéger ses proches en dépit de ce en quoi ils croyaient vraiment. Et quand il avait eu les moyens véridiques de les protéger en suivant ses convictions, il n'avait pas hésité un instant.

    « Les choix que nous faisons n'impliquent pas forcément que nous, au final, et il faut parfois accepter le fait qu'on est obligé de choisir entre la peste et le choléra. On m'a déjà dit qu'il était impossible de savoir comment les choses auraient tourné si j'avais fait des choix différents et que les conséquences n'auraient peut-être pas été meilleures pour qui que ce soit. Rien ne nous dit que la situation n'aurait pas tourné de la même façon si vous n'aviez pas révélé la vérité. C'est assez sain de vous faire des reproches, et cela montre quelle personne vous êtes vraiment. Mais je pense que la faute principale ne vous revient pas forcément. »

    Si Sam avait douté à un moment donné de la véritable nature de la femme qui lui servait de voisine, son insistance à voir son histoire d'amour se dérouler lui démontrait bien que c'était une Blanche Neige tout ce qu'il y avait de plus évident. Croire en l'amour et en sa capacité à se concrétiser au-delà de tout était digne d'une princesse telle que Blanche-Neige pouvait l'être. Le plus extraordinaire, c'était qu'elle avait ce pouvoir de vous donner l'envie de croire à cet espoir autant qu'elle le faisait elle-même. C'était une conception des choses que Sam n'avait pas l'habitude de rencontrer et elle se surprenait à l'apprécier beaucoup plus que ce qu'elle l'aurait cru au départ possible.

    « Pour être tout à fait honnête avec vous, je suis quasiment convaincu que nous trouverions encore mille et une excuses pour ne pas assumer nos sentiments. Mais oui, j'imagine que dans un endroit comme celui-ci, nous pourrions finir par accepter ce que nous ressentons l'un pour l'autre. Mais il faudrait encore que je le retrouve et pour le moment, tout ce que j'ai retrouvé, c'est ce paquet de riz au fond d'une armoire. Au moins, d'ici quelques jours, j'aurais de quoi faire quelques courses supplémentaires. »

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