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par Invité Mar 11 Avr - 4:09
Dire que je suis fière serait presque insuffisant. Comme promis, me voilà en possession des clés de notre nouveau chez nous. J'ai pu trouver un travail, je suis maintenant Sergent dans la Milice Anti-Démons, et notre situation s'est stabilisée. Le ventre plein, un travail en poche, nous avons maintenant un logement bien à nous. À nous.
Plantée devant la porte, mon pot de fleur contenant un beau gros cactus, j'avoue que le moment est un peu solennel. Je ne l'ai pas encore demandé en mariage, j'attends le bon moment. Pour autant, nous sommes bien sur le point d'emménager ensemble. Nous avons « presque » vécu ensemble à Fort Salem, nous étions juste dans des dortoirs séparés. Puis quand nous étions en cavale, on peut aussi dire qu'on habitait ensemble, non ? Bon, ok, cela n'a rien à voir et c'est pour ça que cela me fait un petit quelque chose tout de même. Là, c'est vraiment chez nous. Un grand bon en avant dans notre relation. Pourtant, cela semble aussi tellement évident. Je tourne mon regard pétillant et ému vers elle une fois la clé dans la serrure.
« Tu crois que Boby le cactus va aimer son nouveau logement ? »
Je demande ça d'un air faussement inquiet, histoire de détendre un peu l'atmosphère. Je suis sûre qu'on trouvera l'endroit parfait et bien ensoleillé pour Boby. En revanche, j'espère que Scylla va être heureuse ici. Et au pire, on aura qu'à déménager. Un dernier baiser avec la femme de ma vie, et j'ouvre la porte de notre chez nous tout en lui faisant signe pour qu'elle entre en première. La galanterie c'est important !
Comme convenu, l'endroit est relativement vide. Il va falloir qu'on meuble. Nous avons tout de même le minimum vital. Une cuisine aménagée, du linge de maison, et le plus important, un lit ! Ce n'est pas forcément très grand, mais pour deux personnes, enfin deux et demi en comptant Boby, c'est amplement suffisant. Surtout si on se débrouille bien avec l'agencement. Je dépose notre ami piquant sur le rebord de la fenêtre où tape le soleil puis je ne tarde pas à prendre la main de ma compagne.
« Je sais que nous ne sommes pas forcément à notre place ici mais... Je pense qu'on pourra être heureuses malgré tout. Il ne nous reste plus qu'à aménager tout ça ! Dès qu'on aura eut notre premier salaire. » J'imagine bien un lieu très vert, très nature, avec plein de plantes partout. « Et je dois dire que... J'ai hâte de savoir si notre lit est confortable. »
Je me mords doucement la lèvre inférieur avec envie. Faut bien avouer que j'ai très envie d'elle. Sentir son corps contre le mien m'a terriblement manqué, et ce n'est clairement pas dans notre grotte que nous allions satisfaire cette envie. Mais chaque chose en son temps... Enfin, je crois ? Le compte à rebours est lancé pour savoir combien de temps nous allons résister avant de nous sauter dessus. D'expérience, cela ne dur jamais très longtemps.
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Scylla Ramshorn
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par Scylla Ramshorn Jeu 13 Avr - 20:22
Leur vie en ville commençait lentement à se stabiliser. Raëlle avait été la première à se trouver un travail dans la Milice Anti-Démon et Scylla avait suivi peu de temps après. C’était étrange tout de même ce sentiment qu’elle soit plus gradée qu’elle. Mais dans le fond, ça ne la dérangeait pas vraiment. Elle pouvait bien lui laisser les commandes une fois de temps en temps, pensait-elle, non sans ironie. Elles avaient également réussi à se trouver un magnifique appartement dans les quartiers résidentiels du centre-ville. Elles allaient enfin avoir leur propre chez elles, sans être séparées par des dortoirs. Ce serait la première fois qu’elles habiteraient réellement ensemble, songeait la jeune femme. Vivre à Fort Salem, dans des dortoirs séparés, n’était pas la même chose qu’ici. Ici, elles avaient enfin cette liberté de faire ce qu’elles voulaient, quand elles le voulaient, et sans être dérangées. Du moins, moins qu’elles l’auraient été si elles avaient encore été là-bas.
Les mois de cavale étaient derrières elles maintenant. Elles pourraient se reconstruire une nouvelle vie, loin de ce qu’elles avaient connus, et ou le monde autour d’elle ne connaitrait pas son passé de terroriste. Elle aimait à croire qu’elle avait changé depuis qu’elle avait quitté le Spree. Mais fort probablement que le monde allait la juger, comme elle avait été jugée par Tally ou même par Abigail. Elle ne pourrait pas changer le passé maintenant. Il fallait se concentrer sur l’avenir.
Elle ne pouvait s’empêcher de regarder la femme de sa vie, les yeux pétillants de bonheur alors que Raëlle insérait la clé dans la serrure.
- Je pense que oui, répondit Scylla en riant. Je suis sure que Boby sera très heureux dans notre appartement.
Elle lui fit un petit clin d’œil avant de répondre à son baiser. Elle la sentait inquiète. Elle lui prit la main, déposant un dernier baiser sur le dos de sa main, voulant apaiser ses inquiétudes le plus possible. Elle était sûre qu’elle allait se plaire ici. Pour autant qu’elle soit avec Raëlle, c’était tout ce qui comptait. Une fois la porte ouverte, Raelle la laissa passer en première et Scylla lui fit une imitation d’une courbette ne pouvant se retenir de faire une petite grimace pour détendre l’atmosphère.
- Oh, mais que mademoiselle est galante! Ironise Scylla. Comme c’est aimable à vous!
La jeune femme ne peut s’empêcher de rire alors qu’elle tournait sur elle-même pour découvrir les lieux. L’appartement était lumineux, quoique relativement vide pour le moment. Mais ce n’était pas vraiment un problème. Elles allaient pouvoir le meubler au fur et à mesure, selon leurs goûts. Pour le reste, elles verront au fur et à mesure. Elle ne peut s’empêcher de suivre sa compagne du regard, alors qu’elle déposait Boby sur le bord de la fenêtre. Lorsqu’elle lui prend la main, elle ne peut s’empêcher de la serrer le plus possible. Elle avait encore cette impression que c’était irréaliste. L’avoir avec elle et sans aucune crainte de se faire poursuivre…
- Tant que je suis avec toi, c’est tout ce qui m’importe, la rassure Scylla. Je suis sûre qu’on sera heureuse toutes les deux ici. On pourra se recréer notre nouvelle vie ensemble, ici, loin du Spree, loin de la Camarilla. Juste nous deux. Et on va décorer notre appartement à notre goût.
Elle se rapproche un peu plus, dépose un premier baiser sur le nez de Raëlle.
- Tu n’as pas idée à quel point j’ai envie de savoir si le lit est confortable ou pas, avoue Scylla en murmurant, avant de l’embrasser.
L’avoir contre elle, avec elle, être capable de l’embrasser lui avait tellement manqué. Elle voulait rattraper tout le temps passé loin d’elle, ne plus jamais se séparer de la blonde.
- Qu’est-ce que tu en penses, si on le testait?
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par Invité Ven 14 Avr - 2:21Comment ne pas rire face à la petite courbette de ma nécromancienne préférée ? Bien-sûr que je suis galante ! Avec elle tout du moins. Faut pas déconner. Je rentre donc à sa suite en lui claquant doucement les fesses en guise de réponse. Cela m'amuse, et je sais qu'elle aussi. Notre complicité à toujours été facile. Enfin, toujours. Si on met de côté le moment où j'ai appris qu'elle était une terroriste. Quand je la regarde là, à tourner dans notre nouveau chez nous une fois Boby installé à sa fenêtre, je me demande comment j'ai pu penser la rayer de ma vie. À aucun moment je n'ai cessé de l'aimer. Et je crois que c'est ça qui était le plus dur et le pus douloureux. Accepter le fait d'être amoureuse d'une terroriste.
« Tu as raison, au diable le SPREE et la Camarilla. Je suis sûre que nos amies trouveront à régler le conflit. Maintenant, on ne doit se soucier que de nous. Et tester ce lit me semble être une étape essentielle de notre emménagement ! »
Autant dans l'humour que dans la sincérité, j'avoue que mois aussi j'ai très envie de le tester. Et sa voix suave pleine d'envie ne fait que renforcer tout ça. Faut dire qu'on n'a pas pu se retrouver de manière intime depuis un moment. Entre la guerre contre la Camarilla, mon emprisonnement dans le Mycélium, et mon envoie ici, sans parler de notre séjour inconfortable dans la grotte, je ne vois pas trop à quel moment on aurait pu caser un câlin coquin.
« Je te propose qu'on... Accélère la visite des lieux pour passer au plus intéressant. Qu'en dis-tu ? » Je rigole doucement et la tire avec moi dans notre appartement tout en pointant du bras la cuisine. « De toute évidence, comme tu peux le voir c'est notre cuisine ouverte sur le salon. Plutôt pratique avec de bons plans de travail, ça promet de bons petits plats ! » M'improvisant agente immobilière, ou guide touristique, au choix, j'essaie tant bien que mal de garder un air professionnel en l'attirant à nouveau avec moi jusque dans la chambre mais sans m'y attarder, passant directement à notre salle de bain se trouvant juste à côté. « Et voici notre salle de bain. Pas très grande mais bien agencée. Avec une belle douche à l'italienne qui promet des douches très... Caliente ! » Je me mords les lèvres en la regardant, l'imaginant déjà sous le jet d'eau chaude. Il y a une forte possibilité pour que nous ne quittions pas cet appartement pour les deux jours à venir... Et soucieuse de faire correctement mon travail de guide, je l'entraîne maintenant dans la dernière pièce. « Et la pièce la plus importante, la chambre. J'espère que celle-ci est à votre guise Mademoiselle Scylla. Vous voulez vous y allonger peut-être pour tester son confort ? »
Je la pousse doucement sur le lit pour qu'elle s'y assoit alors que je retire lentement ma veste militaire sans la quitter des yeux. Elle est tellement belle... À t'elle simplement conscience de la force de ce que je ressens pour elle ?
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Scylla Ramshorn
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par Scylla Ramshorn Ven 14 Avr - 19:10Elle n’avait pas pu s’empêcher de rire franchement lorsque Raëlle lui avait claquer les fesses. Elle aimait le temps qu’elle passait avec Raëlle. Elle regarde un peu l’appartement qu’elles ont réussi à trouver, alors que Raëlle pose Boby sur le rebord d’une fenêtre. Elle se sentait apaisée, comme si elle avait trouvé sa place, ici auprès de la femme qu’elle aime. Lorsqu’elle y repense, probablement qu’elle était tombée amoureuse d’elle dès leur première rencontre. Il y avait quelque chose en elle qui l’avait attiré au premier regard. Elle l’admirait en un sens. Elle lui avait caché beaucoup de chose dans les premiers mois de leur rencontre. L’annonce qu’elle faisait parti d’un groupe terroriste n’avait pas été facile à faire et encore moins facile à digérer de la part de Raëlle. Et pourtant, elle avait continué de l’aimer, contre vents et marées.
Elle lui offrit un sourire radieux tout en ayant haussé des sourcils lorsque la blonde lui avait proposé de tester le lit. À vrai dire, elle n’avait pensé qu’à ce moment-là depuis qu’elles avaient passé le pas de la porte. Elles avaient vécu suffisamment de temps dans la grotte ou en cavale pour ne pas en profiter pleinement, maintenant qu’elles avaient enfin leur place à elles.
- Je suis absolument d’accord avec l’accélération de la visite, réponds Scylla alors qu’elle se mort la lèvre.
Elle se laisse tirer et guider un peu partout dans l’appartement. Elle ne prête pas vraiment attention à ce que Raëlle lui montre. Elle ne peut s’empêcher de rire lorsqu’elle lui montre la cuisine et la mention des bons petits plans.
- Oh je compte bien profiter de cette cuisine comme il se doit, réponds Scylla avec un sourire en coin.
Elle ne peut réprimer un grognement sourd à la mention de la douche italienne qui promet des moments assez fort intéressants. D’autant plus que lorsque Raelle se mord la lèvre tout en lui lançant un regard séducteur, elle se sent se liquéfier sur place. Il ne fallut plus très longtemps pour qu’elles finissent par se rendre dans la chambre et que la blonde la pousse sur le lit pour en tester le confort.
- Je pensais qu’on n’allait jamais y arriver, dit Scylla alors qu’elle tire sur le t-shirt de Raëlle. J’ai grandement apprécié ton tour de l’appartement, tu devrais sérieusement te reconvertir dans l’immobilier.
Elle n’avait pas pu s’empêcher d’ironiser lorsqu’elle le lui avait proposé. Au fond, elle voulait l’avoir pour elle, rien que pour elle. Quitte à ne pas sortir de l’appartement pendant les prochains jours.
- Je dois avouer que le lit est vraiment confortable, mais il le serait encore mieux si vous y étiez vous aussi, dit Scylla alors qu’elle attire Raëlle dans le lit avec elle.
Elle la fait s’allonger sur le lit et commence par l’embrasser lentement. Elle était tellement heureuse de l’avoir retrouvé, tellement heureuse qu’elle soit en bonne santé. Elle sent son cœur sur le point d’exploser alors qu’elle approfondit son baiser. Elle voulait faire prolonger le plaisir, mais elle n’était pas sûre qu’elle allait être capable de résister bien longtemps. Cette femme lui avait beaucoup trop manqué au cours des derniers mois pour qu’elle puisse se contenir encore bien longtemps. Pourtant, elle voulais que ce moment soit magique, qu’elles puissent en profiter un maximum. Elle se sépara un instant des lèvres de Raëlle, ne rompant pas le contact visuel pour en profiter pour enlever sa veste militaire et son t-shirt.
- Je trouve que vous êtes beaucoup trop habillée pour la situation, dit Scylla alors qu’elle enlève le t-shirt de Raëlle. Alors… ou est-ce qu’on en était?
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par Invité Sam 15 Avr - 7:05
Si l'idée de me voir reconvertie dans l'immobilier à quelque chose de très amusant, surtout au vue du salaire qu'il est possible de se faire dans ce domaine, cela reste totalement irréaliste. Moi ? Agente immobilière ? Je me ferai bien trop chier. J'ai beau être rentrée à l'armée en étant en colère contre elle, contre cette obligation, cette institution, au final je m'y plaît. Je me rend compte que l'Armée m'aide à me canaliser, et faut dire que là-dessus y'a du travail ! Et puis, aucune journée ne ressemble à la précédente, il y a de l'action, je peux me défouler. Au fond je crois que c'est ça ma place, alors avoir pu entrer dans la Milice Anti-Démon est un vrai point positif pour moi. Et puis, être la supérieur de Scylla a quelque chose d'excitant, elle sera bien obligée de venir dans mon bureau quand je la convoquerai même avec la raison la plus bidon du monde ! Je sens qu'on va bien s'amuser !
Lentement, je retire ma veste militaire qui finit au sol alors que ma nécromancienne préférée tire sur mon t-shirt pour m'attirer avec elle. Je ne me fais clairement pas prier pour la rejoindre, m'allongeant avec elle et répondant à son baiser. Un baiser différent des autres, plus profond, plein de désire. La sentir contre moi, là, dans ce lit, nourrie cette flamme qui grandie en moi. Une flamme qui brûle de désire pour elle. À tel point que j'en grognerai presque quand elle se détache de moi, mais heureusement c'est pour que je puisse mieux profiter de la vue qu'elle m'offre en retirant sa veste puis son t-shirt. Bon sang elle est tellement belle...
« Vous avez raison très chère, je crois que je suis trop habillée. Vous me donnez tellement chaud...» Je la laisse me retirant mon t-shirt, l'aidant en relevant mes bras pour lui facilité la tâche avant que mes mains ne commencent à se balader sur ses hanches, mes lèvres embrassant sa poitrine à la limite de son soutien-gorge. « Je crois qu'on en était par là... » D'un geste habile je lui dégrafe ce vêtement des plus frustrant et la fait basculer sur le côté pour me retrouver au-dessus d'elle, mon regard profitant pleinement de la vue. « Tu es tellement belle Scylla... »
Mes lèvres retrouvent les siennes dans un baiser bien plus intense et ma main lire descend pour défaire rapidement sa ceinture et ouvrir son pantalon dans lequel je ne tarde pas à me glisser. J'aime sentir son désir pour moi, tout particulièrement après tant de temps. Notre passion est toujours intact, et j'espère qu'elle le restera encore longtemps.
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Scylla Ramshorn
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par Scylla Ramshorn Lun 17 Avr - 18:41Elle avait proposé à Raëlle de se reconvertir dans l’immobilier par blague. Elle se doutait bien que jamais, elle ne se reconvertirai. SI elle avait été en colère contre l’armée, tout comme elle l’avait été lorsqu’elle-même s’y était engagée, elle ne doutait pas une seule seconde de l’attachement qu’elle avait pour ce corps de métier. Même elle. Scylla ne se voyait plus faire autre chose que de travailler dans l’armée. Cette même armée qu’elle s’était jurée de détruire de l’intérieur tant elle méprisait leur façon de procéder. Parce qu’au final, l’Armée avait été responsable de la mort de ses parents. Elle pensait souvent à eux, ce qu’ils seraient devenus s’ils avaient toujours été en vie. Seraient-ils fiers de la jeune femme qu’elle était devenue? Elle se plaisait à se dire que oui. Mais rien n’était moins sur…
Laissant ses souvenirs moroses derrière elle, la jeune femme préféra se concentrer sur Raëlle. La femme de sa vie. Elle ne pouvait clairement plus se passer d’elle. Les mois qu’elles avaient passé loin l’une de l’autre lui avait amplement suffi pour qu’elle ne veuille pas renouveler l’expérience. Et là, elle l’avait contre elle et la brune comptait bien en profiter le plus possible. Et ne plus la laisser partir. Jamais… Elle avait pris son temps pour l’embrasser, tendrement, puis avec passion. Cette flamme qui ne l’avait jamais vraiment quitté et qui semblait grandir au fur et à mesure du temps qu’elles passaient du temps ensemble, elle ne voulait pas qu’elle s’éteigne.
Une fois débarrassée de sa veste et de son t-shirt et de celui de Raëlle, elle se relève pour la regarder. Elle lui offre un sourire moqueur lorsque Raëlle lui confirme qu’elle est trop habillée. Et qu’elle a chaud. Et elle dont!
- Je pense que la suite des choses devrait vous plaire, mais ça ne vous aidera pas à faire baisser la température. Au contraire, je pense qu’il va falloir remédier à cette situation le plus rapidement possible. Et j’avoue que l’idée de vous débarrasser de vos habits est très, mais vraiment très tentante.
Elle ne tarda pas à dégrafer le dernier rempart qui lui bloquait sa vue avant de le jeter à terre.
- Voilà, comme ça, c’est mieux. La vue est tellement plus agréable comme ça, dit Scylla non sans un sourire.
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par Invité Mer 19 Avr - 5:03Scylla Ramshorn
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par Scylla Ramshorn Dim 23 Avr - 13:23Invité
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par Invité Lun 24 Avr - 2:51Je ne sais pas combien de temps dure notre retrouvaille intime, cela me semble durer une éternité, et je dois dire que j'en profite de chaque seconde. Chacune de ses caresses sur mon corps, chacun de ses baisers, tout semble fait pour me faire perdre l'esprit. Peut-être l'ai-je même déjà perdu ? Cette femme me rend complètement folle ! Et dire que j'ai pris du plaisir sous sa langue et sous ses doigts agiles est un euphémisme.
Le souffle court, le corps transpirant, j'attire la femme de ma vie près de moi pour profiter d'un instant de repos bien mérité après nos ébats. Nous nous regardons un instant, je lui caresse son doux visage, m'imprégnant encore l'esprit de son visage, de son odeur. Je crois bien que jamais je ne me lasserai d'elle. Même quand je suis en colère, je ressens le besoin d'être à ses côtés. J'imagine sans mal que c'est ça, le grand amour.
« C'est l'amour qui doit te rendre aveugle ! » Je rigole doucement, venant lui embrasser le bout du nez tout en lui caressant la joue. « Alors comme ça tu m'a fais un suçon ?! Je vais avoir l'air de quoi moi hein ? »
J'avoue que cela me fait plus rire qu'autre chose, et puis, je saurai me venger en lui en faisant un aussi quand elle s'y attendra le moins. En attendant, je profite simplement du moment, la serrant un peu plus fort contre moi dans un souffle d'aise. J'ai l'impression d'être au paradis. Pas de Camarilla, pas de SPREE, pas de Générale avec des secrets... Bon, quelques démons par ci par là, mais rien qui ne m'inquiète vraiment. Entre une sorcière immortelle qui maîtrise les champignons, et une nécromancienne confirmée, je pense qu'on devrait pouvoir s'en sortir. Oui, on va être bien ici... Même si mes amies me manquent.
« Je pense qu'on va être bien ici Scylla. Et quand j'aurai trouvé à implanter correctement le Mycélium, on pourra vraiment souffler. »
Son implantation me garantira une certaine sécurité, et je suis sûre qu'avec le temps il sera bénéfique pour ce nouveau monde étrange. D'une manière ou d'une autre Quant à nous, notre nouvelle vie semble réellement commencer aujourd'hui, avec notre premier chez nous, et notre premier enfant, Boby le cactus. Le reste de notre histoire est encore à écrire...
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Scylla Ramshorn
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par Scylla Ramshorn Lun 24 Avr - 16:55Heureuse et comblée, Scylla reste allongée, collée contre Raëlle. Elle voulait que ce moment ne cesse jamais, qu’elle puisse rester dans ses bras à tout jamais. Simplement profiter du moment présent, rester déconnecter de la réalité.
Elle n’avait pas pu s’empêcher de lâcher un rire franc lorsque la blonde lui rétorque que c’est l’amour qui la rend aveugle. Peut-être, mais elle en doute. Elle passe sa main sur le visage de la femme qu’elle aime, avant de déposer un baiser sur son front.
- Peut-être, mais je ne fais que dire la vérité. Quant à savoir de quoi tu vas avoir l’air, eh bien je te dirais que tu aurais l’air d’une femme comblée, ironise Scylla.
Elle ne pouvait s’empêcher de rire franchement. Elle était le soleil de sa vie et elle lui avait trop manqué pour qu’elle manque cette opportunité. Une opportunité de montrer au monde qu’elle était sienne, aujourd’hui et pour toujours. Elle se trouvait dans un tel état de bien-être en ce moment qu’elle ne voulais plus sortir du lit et juste rester là le plus longtemps possible. La vie réelle finirait bien par les rattraper. Si, ici, ce n’était pas le SPREE ou la Camarilla qui allait les rattraper, l’arrivée constante des démons en ville n’était pas plus rassurant. Même si avec les pouvoirs de Raëlle, beaucoup plus puissant que ceux de Scylla, elles en viendraient assez rapidement à bout, la question était plutôt de savoir si ces arrivées allaient arrêter un jour ou l’autre. Mais d’ici-là, elles feraient leur possible pour que la ville soit la plus sécuritaire possible. Et au moins, ici, personne à part Raëlle ne connaissait son passé.
- Je pense aussi qu’on sera bien ici, avoua Scylla avec un sourire. Tant qu’on est ensemble, avec un toit sur la tête, je suis la plus heureuse des femmes. On trouvera un moyen pour que tu puisses implanter le Mycelium sans que ça te fatigue trop.
Elles avaient eu de la chance de trouver un travail qui allait leur permettre d’utiliser leur magie pour la bonne cause.
- Et puis on a Boby pour nous tenir compagnie aussi, dit Scylla en riant.
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