Vous vous rendez a l'adresse sur l'invitation. Il s'agit d'un vieux manoir aux murs noir avec des mauvaises herbes contre les murs jusqu'au toit.

Dès votre arrivés dans la manoir, vous chercher ou vous rendre et vous vous dirigez plutôt vers l'arrière du manoir et vous entrer dans la serre. Il s'agit d'une grande pièce, presque aussi grosse qu'une deuxième maison, avec des murs vitré, un toit en triangle, deux portes d'accès à chaque extrémités. À l'intérieur il y a plusieurs rangé de plante, beaucoup de lumière et d'espace pour marcher entre chaque rangé. Il semble aussi au fond avoir une trappe, menant vers un sous sol vide.

Vous êtes rejoints par les membres de votre groupe et discuter entre vous, vous demandant où vous devez vous rendre et quel est le but de la soirée, ne s'agissait t'il donc pas d'une soirée déguisé ? Puis, alors que vous discuter, les deux portes de sortir de la serre se ferme et sont désormais vérouillée, vous coinçant sur place. Voilà, il semblerait que vous étiez au bon endroit... ou pas ?

Rapidement, la salle se retrouve couverte d'une fumée noir, étouffante et opaque,  vous ne voyez plus rien autour de vous et vous avez l'impression de manquer d'air pour une courte période de temps. Lorsque la fumé se dissipe vous regarder autour de vous, tout le monde est là, personne ne semble blessé, mais, votre plus grande peur ou du moins, un de vos peur, se présente.


Vos personnages ne se sont pas endormient, ils sont intoxiqué par la fumée et vivent présentement une psychose collective. Si une personnage du groupe hallucine quelque chose, tous ceux autours la verrons également.

Si votre personnage se fait attaquer et ne s'en sors pas, l'effet de la fumée prend fin, il ne voit plus l'hallucination de groupe et réalise que les portes sont désormais ouverte et quitte. Ceux toujours dans l'hallucination n'ont plus conscience de sa présence te tenter de leur faire reprendre leurs esprits ne fonctionnera pas. Ce qui signifie que vous pouvez quitter l'évènement à tout moment.

Un groupe discord sera ouvert pour discuter entre vous. Le premier tour est en ordre aléatoire qui formera l'ordre de réponse pour les tours suivant. Lorsque vous tour reviens, vous avez 7 jours pour posté, sinon votre tour sera sauté pour cette tournée de réponse.

La curiosité guide mes pas plus qu'un véritable intérêt pour la soirée organisée en raison d'Halloween. Enfin.... Samhain est déjà passé, on approche presque de la Yule à ce moment et le fait d’avoir été séparée de ma famille pour el Dia de los Muertos me chiffonne plus que je ne désire vraiment l’avouer. Je l’ai cherché, après tout, lorsque je me suis engagée dans ce périple mais quand même. Nul doute que Pugsley néglige ses leçons d’escrime, favorisant ses explosifs chéris et et l’absence de la thérapie électrique que je lui impose plusieurs fois par semaine risque à long terme d’avoir un effet positif: une fois rentrée à la maison, il allait définitivement falloir que je gère ce problème. Il ne faudrait pas qu’il devienne banal, ça serait impossible à gérer.

J’aperçois Emma Swan de loin alors que je m’approche de la bâtisse et je ne peux réprimer un frisson d’agacement au souvenir des évènements qui m’avaient fait croiser son chemin. Elle a eu de la chance qu’Enid était intervenue ce jour là, je ne suis pas sûre que je me serais arrêtée à une évasion de cellule lorsqu’elle a interrompu ma recherche pour la louve. Emma se dirige vers le sous sol, et pour aussi attrayant que l’idée soit de me retrouver dans les ombres de cette magnifique demeure, je préfère éviter de me retrouver dans la même pièce que la flic. J’aperçois une autre pièce, plus lumineuse, me rappelant la salle de bal du manoir Addams et je m’en approche bien vite jusqu’à réaliser qu’il s’agit d’une serre luxuriante, aussi peuplée de plantes en tout genre que de gens déguisés. Les pauvres âmes… Oh well, avec un peu de chance je mettrais la main sur une autre plante étrangleur pour ma mère, elle adorerait donner une petite soeur à Cleopatra.

Je rentre dans la pièce, et je me met immédiatement à scanner la foule du regard: mes parents ne sont jamais le genre à se cacher lorsqu’ils organisent une soirée et je m’attends à ce que des gens de goût raffiné comme devait avoir le propriétaire de cette charmante bâtisse soit le même genre -même si j’espère qu’ils ne partagent pas le même sex drive. Un coup d’oeil rapide me permet de déterminer qu’il n’y a pas de tels individus dans le groupe, mais mon attention est soudainement attirée par un éclat de couleur et de bonne humeur. Une voix mélodieuse. Un enthousiasme écoeurant, mais qui fait virevolter mon coeur malgré tout. Je me souviens de la surprise de Tyler lorsque je suis apparue dans un éclat de vapeur, apeurant celui que j’avais un jour considéré comme un ami. Je fais ma mission de l'idée de faire sursauter Enid et sa compagne, ne fut-ce que pour annoncer la couleur à l'inconnue qui occupe le temps de ma louve. Elle était libre de ses gestes, bien sûr, mais dans ce monde étrange je ne serais jamais trop prudente lorsqu'il est question d'elle.

Enid? J’aurais dû me douter que tu ne puisses résister à une invitation pareille, tu dois te sentir chez toi dans cet environnement exubérant.

Mon ton est plat, monotone et la compagne d’Enid viendrait sûrement se demander pourquoi ma cadence manque d’émotion, mais pas de jugement. Ça n’avait que peu d’importance, je suis certaine que la blondinette est en mesure de déceler dans ma voix le plaisir de la voir, dans ma manière de lui parler, ou de la dévorer du regard: la louve avait appris à lire en moi comme personne n’avait jamais su auparavant. Peut-être ressent-elle mon inconfort, également, à l’idée de me retrouver à nouveau en plein milieu d’une foule mais je me persuade qu’en sa présence, et en l’absence d’autre prétendant, peut-être cette soirée se passerait mieux que la dernière à laquelle j’avais assisté.

“Merci, heureuse de faire ta connaissance Jaya je suis seule effectivement.”

Du moins, je croyais être seule au moment oû j’avais répondu. J’étais tellement heureuse ! Il y avait plein de jeune de mon âge et nous étions en costume d’Halloween et EN PLUS ma meilleure amie arrivait en ma direction, ce qui signifiait que je n’étais plus seule. Qu’elle bel soirée d’Halloween. Wednesday me dit qu’elle aurait du se douté que je me présenterais a la soirée, sachant que je ne pouvais pas résister a une telle invitation. Elle n’avait pas tord. J’avais envie de la prendre dans mes bras, mais je n’était pas certaine si elle voudrait, surtout dans une pièce pleine d’inconnue. J’étais très tactile et Weds ne l’était pas du tout.

“Weds ! Je suis pour ma part très surprise de t’y voir bestie.”

Alors que je m’appraitait a faire les présentations, car Jaya avait demander le nom de Weds, une fumée apparue dans la pièce et sans pouvoir contrôler ma frayeur, mes griffes firent leur apparutions et je prise la main de Wednesday dans la mienne, cherchant du réconfort. Je lacha aussi un petit crie de peur. Je n’était pas le loup le plus brave, malheureusement. Je me rapprochait de Wednesday a chaque seconde où nous étions plongé dans la fumée. Lorsque la fumée s’évapora enfin, je reprise ma main, un peu honteuse de mon action avant de murmure a Weds

“Désoler…”

Je ne savait pas trop quoi lui ajouté, désoler de ne pas respecter ta bulle privé, désoler de toujours avoir envie de contact physique en ta présente, désoler d’être la louve la plus peureuse du monde, désoler d’avoir un crush sur toi et ne pas être capable d’être honnête et te le dire… tant de chose dons je pourrais être désoler.

Lorsque je regarda autour de nous, je vie comme une main qui sortant d’un pots de fleur. Était-ce “Thing” ? Il était avec nous ? J’allais célébrer, lorsque je vie un bras attacher à la main… oh ce n’était pas Thing. Je recula un peu, la peur refaisant surface rapidement en moi…

“Guys, est-ce qu’il y a des Zombies dans cette ville normalement?”

Je me plante aux côtés d’Enid et pendant un moment (une éternité, pour certains, quelques secondes pour d’autres) je ne dis rien. J’observe. Je laisse mon regard glisser de ma Louve aux autres convives, calculant les desseins des autres et imaginant quels secrets sordides ils pouvaient bien dissimuler. J’aperçois une jeune femme déguisée en abeille, cherchant à se dissimuler du monde, et je hoche légèrement ma tête en salut presque imperceptible: je ne vais pas commencer à être émotive, mais le costume me rappelle Eugene et la nouvelle appréciation que j’avais de ces créatures, jubilant presque au souvenir du rôle que la ruche avait joué dans le dénouement de l’affaire “Crackstone”. Je ne lui souris pas, non, mais je l’observe de manière un peu moins hostile que le regard que j’offre aux autres; cela devrait suffire.

Morticia, ma mère, aurait particulièrement apprécié cette serre. J’observe une African Strangler dans un coin de la pièce et je me demande rapidement ce que la matriarche Addams penserait de voir l’un de ses bébés dans une soirée pareille, serait-elle fière ou alors appréhensive? Il est difficile de discerner les troubles qui lui passent par la tête, après tout. Je pense qu’elle aurait aimé être là.. Moi? Moi, je dois avouer que si Enid n’avait pas été présente, j’aurais probablement fait demi-tour une fois l’absence de notre hôte établie: inutile pour moi de traîner avec des gens normaux, j’avais de bien meilleures choses à faire de mon temps que de le perdre à sociabiliser.

Peut-être ce manoir était-il comme la demeure Addams et il y a un cimetière dans le jardin dans lequel je peux aller me perdre pour dire de m’éloigner de tout le monde; j’ai toujours aimé m’allonger sur la sépulture des mes aïeux, ça me détend. Il n’y a pas d’autres Addams dans les environs (à ma connaissance), mais… peut-être?

Sinclair a l’air absolument enchantée de me voir, et mon coeur fait un salto dans ma poitrine à l’idée que ma simple présence ne révulse pas quelqu’un. L’excitation (qui se traduit de plus en plus par un sifflement aigü venant de ma roommate) de la louve devient presque palpable mais elle se retient à la dernière minute de me faire un câlin pour m’accueillir. Je suis à la fois immensément reconnaissante qu’elle se souvienne de mon aversion pour les contacts divers, et incroyablement déçue qu’elle se soit arrêtée dans son élan. Ce dernier point de vue est classé dans un coin de mon esprit pour être analysé plus tard.

La jeune femme qui avait attiré l’attention d’Enid avant que je ne les rejoigne se mit à parler et il me faut un moment avant de réaliser que c’est à moi qu’elle s’adresse. Je laisse de côté mes fantasmes de mort prématurée et de tympans percés à sang pour poser les yeux sur la demoiselle.

Wednesday Addams. Et au contraire, mes parents adorent organiser des bals en tout genre et le clan ne manque jamais une occasion pour faire hurler les habitants du quartier. Nous en faisons un jeu. Certains voisins n’ont jamais vraiment été retrouvés, mon oncle est très fier de son record. Elle me demande ensuite en quoi je suis déguisée et je me retiens fort de rouler des yeux (je sens le regard d’Enid posé sur moi, et je doute qu’elle apprécierait que je fasse fuir sa nouvelle connaissance si tôt) avant de répondre simplement, d’un ton plus monotone qu’avant -et un peu plus dangereux, aussi. Je suis une maniaque criminelle, pas besoin de costumes, ils ont l’air complètement normaux jusqu’à ce que tu comprennes qu’ils n’en sont rien.

Bien sûr, je ne sais pas si “avoir l’air normal” s’applique à moi, mais soit…

Je devine qu’Enid s’apprête à faire les présentations, et je joins mes mains avant de me placer aux côtés de la belle, prête à subir l’affection et l'attention de la rouquine qui semble bien partie pour partager notre soirée. Mais son élan est interrompu par un clac sévère, que je reconnaîtrais n’importe où: une porte s’est verrouillée et nous sommes désormais captifs de notre environnement… Enid a un instant de panique, et j’entends ses ongles s’allonger avant de ressentir sa main prendre la mienne et ses griffes se planter dans ma chair, provoquant un élan de douleur qui est loin d’être désagréable. Lorsque la fumée s’évanouit et qu’elle réalise son action, elle me libère bien vite avant de s’excuser tout aussi rapidement, et j’ai l’impression -pour la première fois depuis longtemps- de respirer un peu trop fortement. Je m’étais longtemps refusé de sombrer pour la malédiction Addams, mais Sinclair rendait les choses de plus en plus difficiles… Je ne voulais pas m’attacher. Comme je l’avais dit à Thing, s’attacher aux gens reste synonyme de danger, de faiblesse.

Je la vois paniquer, angoisser à l’idée de m’avoir touchée sans avoir eu la permission, s’excuser de ce qu’elle perçoit comme une intrusion. Le fait qu’elle réalise ce que cela signifie pour moi est immense et je l’observe vaciller avec une admiration de plus en plus impossible à cacher.

Ne t’inquiète pas, mia lupa. Je porte la main qu'elle a serré à la bouche et je fais disparaître la perle de sang qui est née de son étreinte, sans m’inquiéter de ce que l’inconnue allait en penser (si elle a un problème avec une jeune fille aspirant une blessure, ce n’était pas mon problème à moi). De l'autre main, je prends et secoue doucement celle d'Enid dans un geste que j'espère réconfortant; je n'allais pas sourire en lui assurant qu'il ne fallait pas s'inquiéter, mais je voulais essayer de faire un effort. Ne fut-ce que pour l'apaiser un peu. La fumée apparaît aussi rapidement qu'elle est apparue et Enid observe nos environs immédiats avant de finalement demander si la ville était hôte à une colonie de zombie (enfin, pas avec ces mots, mais l’idée est là) et si j’ai tourné le regard un instant après le brouillard pour identifier où les autres invités étaient, je reviens vite vers la louve, presque excitée. Peut-être était-ce une célébration de Halloween-presque-Yule digne de ce nom, après tout.

Zombie? Tu penses vraiment qu’il y a des zombies par ici, de vrais, putrides et vilif… oh ce n’est pas supposé être une bonne chose, c’est ça? Oh...

Je ne peux pas plaindre son inquiétude. Elle n'était pas Addams, et en soi, le dernier zombie que j’ai croisé a fini par me tuer brièvement. Je ne devrais vraiment pas paraître si excitée par l’idée… Cette fois, lorsque nos mains se touchent, c'est moi qui capture la sienne dans un geste que je veux rassurant, pour renforcer sa confiance en elle, lui rappeler qu'elle n'est pas seule et que nous avions bravé pire. J’observe les alentours de façon frénétique, identifiant l’environnement, cherchant des avantages ainsi que des faiblesses. Je doute de pouvoir utiliser l’African Strangler comme une arme, alors je me met en quête visuelle de moyens de défense.

On devrait rassembler les autres, voir qui est toujours là ou non… Si on doit se défendre, il serait préférable de ne pas finir par frapper un autre invité, je ne suis pas sûre de pouvoir survivre au risque d’une autre tentative de meurtre dans mon casier…

Enid était contente de se faire une amie et avait été rapidement été rejoindre par sa MEILLEURE amie en plus. Cela s’annonçait être une bonne soirée. Alors que j’écoute la réponse de Wednesday a notre nouvelle amie, je ne peux que tourner ma tête vers elle, le regard rond et une grimace sur le visage, apeurer de son discours, comme souvent auparavant. Wednesday avait le dons de faire fuir les gens, sauf Enid. Bien que leur nouvelle amie haussa les sourcils, elle répondit malgré tout a Wednesday qu’elle avait raisson d’assumer qu’elle célèbrait Halloween, même hors saison. Ce a quoi Enid ne put s’empêcher d’ajouter tout sourire…

Ensuite, la conversation avait été couper par une montée de fumée, des cries et l’arrivée de zombie ?! Qu’elle soirée de fou. Était-ce des acteurs pour la soirée ? Enid l’espérait. Il n’avait pas été long que la louve s’était retrouvée les griffes sorties de peur.  Wednesday, pendant ce temps avait décider de licher le sang que ses griffes avait causé sur la main qu’elle avait prise. La blonde marmonner gênée..

“désoler… j’ai paniquée.”

Ensuite, elle avait pu voir sa meilleure ami s’enflammer de joie ? a l’idée de voir des zombies, ce qui n’étonnait pas la louve, qui elle de son côté avait très peur et ne voyait pas le positif dans tous ça. Ce que Wednesday sembla lire sur son visage, se reprenant.

‘Non Wed, pas une bonne chose.”

Ensuite, un des garçon de la soirée mentionna que des Zombies n’était pas possible, mais Jaya, elle répondit que de son monde, rien n’était imposslble.

“Considérant que je suis moi même une loup-garou, j’approuve que des zombies ne me semble pas si impossible.”

puis elle entendit Becky les traiter de loser et d’assurer. Enid assuma que la jeune femme avait un sens de l’humour particulier et décida de lui répondre avec un grand sourire.

“Je vais assurer ! Crois moi. Je suis Enid d’ailleurs, enchantée.”

C’est alors qu’un pot de fleur était lancé par un des zombies et tomba directement dans le dos d’Enid.

Pair : Enid tombe au sol après avoir reçu le pot de fleur.
Impair : Enid reste debout, mais se retrouve avec une coupure dans le dos, causé par le pot.

Est-ce que j’ai raison d’assumer que vous ne faites pas ça juste à Halloween, mais tout au long de l’année?

Je plisse les yeux vers la nouvelle connaissance d’Enid. D’un côté, je suis contente que la louve ait trouvé des gens auprès de qui s’épanouir, et d’un autre je ne peux réprimer le vil sentiment qui m’étreint le coeur à cette pensée.

Ma famille n’est pas réellement connue pour attendre un sabbat avant d’organiser quoi que ce soit. Si une occasion se présente, nous célébrons, il est inutile d’attendre un instant de plus si l’opportunité se présente. Ils étaient prêts à passer une semaine à célébrer Enid, sans pour autant la connaître plus que ça. Ma famille est trop affective, c’en est écoeurant.

Je laisse ma louve et sa partenaire discuter, bien contente de me fondre dans les ombres du trio et me faire oublier. Enid est la plus ouverte de nous et au plus je pose le regard sur le groupe au plus je me demande ce qu’il m’est passé par la tête d’accepter de venir: je suis loin d’être la plus sociale de la famille, et si Sinclair n’avait pas été présente je pense que je me serais déjà fait la malle. Puis vint la fumée et le lockdown apparent de la demeure, et lorsque tout le monde geint et murmure en panique, je me délecte de l’action qui vient secouer la soirée… avant de poser les yeux sur Enid, souffrir de sa poigne acérée sur et dans ma main et faire disparaître la perle de sang qui est née de son étreinte. J’ai envie de la rassurer, mais l’écho de ses paroles me revient en mémoire et me rappelle à quel point je suis inepte lorsqu’il est question de réconforter qui que ce soit. You suck at this!, avait-elle dit. Et elle n’a pas tort. Elle abat mes espoirs d’avoir à affronter un zombie à nouveau, et ce n’est que lorsqu’elle souligne que ce n’est pas une bonne chose que je me souviens de Crackstone et je ne peux réprimer un frisson d’inconfort à ce souvenir. Certaines choses devraient rester six pieds sous terre.

Notre hôte a peut-être le même sens de l’humour que mon oncle Fester, dis-je, observant le groupe qui s’accumule autour de nous sans lâcher la suspicieuse créature du regard. Je me demande pourquoi elle n’approche pas plus, après s’être découverte. Et puis l’être habillé somptueusement se met à parler et parle d’écoles d’illusions et autre domaines qui me sont inconnus. Une fois encore, je viens à détester cette ville, et la vaste multitude de personnes qui y sont attirées, comment pourrais-je seulement apprendre tout ce qu’il y a à apprendre si l’option est littéralement infinie. Je suis d’accord avec Jaya. Qu’est-ce que l’Edo Tensei? Je pensais être familière avec une vaste collection de sortilèges et les quelques tomes nécromantiques de ma grand mère mais je n’ai jamais entendu parler de ces ordres là.

L’abeille, présentée en tant que Becky, approche avec son ami et ne perds pas de temps à nous traiter de loser avant que je ne lâche le zombie des yeux pour la fusiller du regard. Loser? Loser? Comment ose-t-elle? Je ressens une sévère antipathie à son égard juste par ce mot, mais surtout parce qu’elle visait un groupe incluant la louve ayant vaincu un Hyde en combat singulier. Loser Tout d’un coup, Becky me fait penser à Bianca lorsque je l’ai rencontrée et mon aversion devient palpable. Je ne suis pas contre livrer en patûre certains invités, si on en arrive là, ne t’inqui… Enid ! La blonde finit au sol, frappée dans le dos par un projectile lancé par le zombie que j’ai lâché du regard. Mon observation abandonnée parce que l’abeille a attisé mon courroux. La louve tombe au sol, et j’abandonne mon esprit belliqueux pour ne laisser transparaître que mon souci pour ma roommate. Une dague sortie de nul part siffle dans les airs, manquant le visage de Jaya de peu avant d’aller se ficher dans la main putride qui vient de lancer le pot contre mon amie. La lame trouve sa cible, et la créature semble disparaître dans un nuage de fumée similaire au brouillard qui nous a enveloppé il y a quelques instants. Le zombie disparait, l’arme se fiche dans un panneau de bois, un ricanement sinistre résonnant dans la pièce nous laisse deviner que la soirée est loin d’être finie. Un ricanement qui me semble dangereusement familier.

Crackstone..., dis-je dans un murmure.

Déterminée à ignorer ce pressentiment, je suis Enid au sol, partageant mon énergie entre essayer de l’aider à se relever et frotter là où le pot avait explosé contre sa tenue, la voir abattue et à terre provoquant en moi une frayeur que j’aurais normalement apprécié, s’il n’était pas question de la louve. Surtout lorsque l'écho du rire sinistre résonne à mes oreilles.

Est-ce que l’un de vous est armé? Ou en mesure de se défendre? Enid est une louve, je suis… moi. Tant que nous ne sommes pas dehors, tout est possible et je doute qu’un être enfermant ses invités dans le conservatoire s’arrêtera à quelque chose d’aussi simple qu’un zombie., je demande au groupe, essayant d’ignorer l’agacement que l’attitude passée de Becky a provoqué en moi (d’ordinaire, je suis plus posée mais quelqu’un à qui je tiens est impliqué et tout est permis si on s’attaque à ce genre de personnes). Assurément, je ne peux pas être la seule à me promener en permanence avec plusieurs armes dissimulées, non? Ou alors n’était-ce qu’une habitude née du fait d’avoir un père accro à l’escrime libre, une mère aficionado aux plantes carnivores et un petit frère préférant jouer avec des grenades qu’avec des ballons normaux?

J’ai envie de leur rappeler que les zombies n’existent pas, que le plus similaire qui soit doit être l’une des créatures que j’ai réanimé il y a quelques années en pleine classe de biologie à l’école de Normies que j’avais insisté fréquenter. C’était mon premier renvoi d’une école, d’ailleurs, mais l’expression de la peste qui s’imaginait meilleure que tout le monde a largement valu l’affront d’avoir à changer d’établissement.

Je les encourage à s’armer, et Becky semble déconfite lorsqu’elle admet n’être armée que de ses mots et paraît presque regretter l’échange que nous avions eu plus tôt. Quelque part, son attitude calme immédiatement la mienne: je n’ai pas l’habitude de me laisser faire mais je ne suis pas le genre à insister lorsque mon opposant fait preuve d’un minimum de regret. Becky n’était pas une seconde Bianca, et quelque part le costume et l’attitude me rappelle un peu plus Eugene.

Ne t’inquiète pas, dis-je d’un ton un peu moins froid, mais pour autant pas aussi rassurant que celui d’Enid (la compassion m’est toujours si étrangère, mais j’essaie). Je passe une main dans mon dos, cherchant quelques secondes avant de m’approcher vers Becky et glisser une petite dague dans sa main, assez légère pour être aisément maniée en cas de souci, suffisamment petite pour de l’auto-défense mais pas assez pour risquer de blesser qui que ce soit. Mais au cas où… Tiens. Assure-toi seulement de pointer ça vers moi ou alors la créature, je doute que les autres apprécient autant que moi de se prendre un coup de couteau par accident.

Mon frère a beau préférer les explosifs, s’attaquer aux autres membres de la famille est un passe-temps favori des Addams. Si Becky me blesse, ce n’est pas aussi grave que si l’accident frappe quelqu’un d’autre. Je suis toujours incapable de sourire, mon regard stoïque se fixe sur le sien alors que je pose une main sur son épaule et serre légèrement dans un geste encourageant. Si on devait se battre, je la préfère déterminée et prête à en découdre. Le jeune homme qui accompagne l’abeille semble décidé et prêt à se défendre, je lui offre donc une lame à son tour. Si Enid me regarde de travers à me demander pourquoi et comment je me balade avec un tel arsenal, je préfère l’ignorer et me concentrer sur la situation en cours: je n’ai jamais été nul part sans au moins une arme (mon sabre dissimulé dans mon parapluie étant un exemple comme un autre) mais particulièrement depuis Crackstone, je suis décidée à ne plus me faire surprendre. Si un autre Normie se décide à s’en prendre à moi ou quelqu’un de l’école, il va être servi…. À défaut de Nevermore, j’imagine que j’allais devoir faire avec le petit groupe de convives qui m’entoure ce soir.

La créature se décide à attaquer à nouveau et le jeune homme s'interpose vaillamment entre l’abeille et le zombie, me laissant derrière, main offerte avec la lame, observant son enthousiasme alors qu’il kick le zombie un bon coup. Pendant un instant, je l’imagine bien avec un marteau ou un fléau d’armes, il a du potentiel, et je me demande s’il n’a pas déjà eu à se défendre d’où il vient.

Sacré réflexe que tu as là ! L’admiration dans la voix de Jaya me surprend. Les gens ont plutôt tendance à m’éviter, de crainte ou de dégoût. Mon père ou Enid sont les deux seuls véritablement vocaux dans leur approbation de ce que je fais. Si j’étais en mesure de rougir, mon teint aurait probablement changé.

Jaya ! Si tu as vraiment un sortilège en poche pour dire de te défendre, c'est maintenant ou jamais ! dis-je alors que la jeune femme se fait assaillir par une autre créature.